Auteur Sujet: Oligarchie des services en ligne : 5 acteurs monopolisent 53% du trafic français  (Lu 43 fois)

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trekker92

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... sous l'oeil bienveillant des internautes qui consomment encore plus du gafam chaque année, inquiète.

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Trafic numérique : trois choses à retenir sur l’utilisation d’Internet par les Français

L’Autorité de régulation des communications électroniques (Arcep) a dévoilé jeudi 4 juillet son rapport annuel sur l’utilisation de l’Internet en France en 2023. Il montre que Google, Netflix, Akamai, Facebook et Amazon concentrent à eux seuls 53 % du trafic et souligne la place de plus en plus importante qu’occupe l’intelligence artificielle.

    Capucine Licoys (avec AFP), le 04/07/2024 à 11:58

Trafic numérique : trois choses à retenir sur l’utilisation d’Internet par les Français
Selon le rapport de l’Arcep, la plateforme de streaming Netflix représente 15,3 % du trafic Internet en France en 2023. LIONEL BONAVENTURE / AFP


Dans son rapport « L’état d’Internet en France », publié jeudi 4 juillet, l’Arcep livre une photographie du trafic numérique en 2023. Remis chaque année au Parlement, ce document évoque notamment la concentration du trafic autour de cinq grands groupes – conséquence de l’intérêt des Français pour le streaming et les réseaux sociaux –, la part de plus en plus importante prise par l’intelligence artificielle générative dans ce trafic, mais aussi la décélération de la croissance du trafic numérique sur un an.
► Cinq acteurs concentrent 53 % du trafic

Les Français sont toujours aussi consommateurs de films, de séries en streaming, de replay télévisé et de réseaux sociaux. Résultat, plus de la moitié (53 %) du trafic engendré provient de cinq groupes : Google, Akamai, Meta, Amazon et Netflix. Ce dernier en détient la part la plus importante (15,3 %), mais celle-ci a reculé en un an. En 2022, la plateforme de streaming américaine concentrait 20 % du trafic à elle toute seule.
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Akamai, un opérateur de serveurs auxquels ont recours de multiples sites Web et plateformes comme Disney+, enregistre aussi une montée en puissance, indique le rapport de l’Arcep. Grâce à la « croissance de la demande de contenus vidéos », Akamai représente désormais 12,3 % du trafic total, soit une hausse de 3 % sur un an.

En ce qui concerne le reste du podium, Google, Amazon et Meta représentent respectivement 9,8 %, 8,5 % et 6,8 % du trafic Internet total. Ils sont tous trois en légère baisse.
► Montée en puissance de l’intelligence artificielle générative

Autre enseignement du rapport, l’intelligence artificielle générative occupe une place de plus en plus importante dans la consommation Internet des Français. Ces services « sont de plus en plus utilisés par les services numériques traditionnels », et représentent même « une nouvelle porte d’entrée à Internet », détaille le gendarme des télécoms.
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Qu’il s’agisse de l’intégration de robots conversationnels dans des moteurs de recherche (ChatGPT dans Bing, Google Gemini), dans les réseaux sociaux (Grok sur X ou Meta AI intégré à Facebook, Instagram, WhatsApp ou encore Messenger) ou dans des appareils connectés (l’assistant vocal Alexa, créé par Amazon), l’intelligence artificielle s’installe durablement dans l’écosystème numérique.
► Un trafic qui croît plus lentement

Selon l’Arcep, la hausse du trafic global d’Internet continue, mais sa progression a été moins rapide qu’en 2023 : 7,6 % entre 2022 et 2023, contre 21,5 % en 2023.

Cette décélération s’explique par la plus faible croissance du nombre d’abonnés aux services de flux en continu, mais aussi par les mesures prises par certaines entreprises pour optimiser le trafic. Netflix a par exemple investi dans la compression vidéo, afin de réduire la consommation de données des utilisateurs. Et par extension, leur permettre de moins dépenser leur forfait mobile dans le streaming.
https://www.la-croix.com/france/trafic-numerique-trois-choses-a-retenir-sur-l-utilisation-dinternet-par-les-francais-20240704

une situation alarmante, dans un contexte d'absence de souveraineté de services alternatifs nationaux, et également du caractère initialement décentralisé du réseau mondial, aujourd'hui centralisé par ces cinq tentaculaires mastodontes nord-américains..

la sensibilisation des  chatons va prendre des années..