Free était un génie à l'époque.
C'est pas franchement du génie, ils ont surtout pris des gens avec un gros background technique (en informatique) et avec une vision assez fonctionnelle et réductrice de l'usage des réseaux (à contre-courant de la tendance de l'industrie des télécommunications de tout sur-spécifier, et surtout de beaucoup découpler les tâches pour faire écrire des normes par des groupes énormes comprenant des équipes marketing et/ou des ingénieurs ayant peu de notions de développement logiciel, par exemple), et ont fait développer leurs produits par des équipes réduites.
C'est une différence d'approche et de culture, mais elle s'applique aussi à d'autres domaines.
Aujourd'hui, il suffit de regarder la montagne de bugs de l'IPv6 sur le mobile, alors qu'ils arrivent bon dernier pour voir que les temps ont changés (je ne parle même pas de la VoLTE ou du VoWiFi).
Ça, c'est peut-être aussi une tendance à embauche de la main d'œuvre moins expérimentée mais efficace/bon marché, ou avec les notions de programmation mais pas d'ingénierie ou de qualité par exemple. C'est un motif courant aussi.
Pour l'histoire, il y a eu de l'atm chez Free qui faisait de l'ip over atm. Les modem Sagem usb fournis par Free avaient une couche atm. C'est d'ailleurs assez ironique ;le protocole ATM qui devait être le protocole des backbones a fini sa carrière sur la terminaison du réseau.
C'est parce que les normes ADSL (jusqu'à ADSL2+ mais pas VDSL2 qui permet d'utiliser une couche alternative appelée PTM) demandent d'utiliser une couche issue de la norme ATM (AAL5). C'est donc toujours le cas pour les clients concernés.