Hello,

Grâce à MoXxXoM (Pas facile à écrire... ;-)) que je remercie, j'ai compris pourquoi la zone 200 (Pompertuzat) n'a pu être fibrée selon les plans initiaux! En effet, je croyais que l'infrastructure avait été déployée mais il n'en était rien, seules étaient présentes les liaisons cuivre, refaites par Orange il y a 3 ans environ. C'est ce que Fibre31 appelle "un problème technique"... sans commentaire!
En résumé, AUCUNE FIBRE n'a été DEPLOYEE sur les appuis aériens de la zone. L'autre zone couvrant Pompertuzat n'est pas cablée en aérien, et a pu donc être déployée par tirage des fibres depuis les chambres télécoms.

Ce qui proprement HALLUCINANT, du point de vue de la gestion de projet, c'est que les dates de déploiement ont pû être confirmées, puis régulièrement modifiées sans que cela ne choque personne. De plus, la carte de déploiement de Fibre31 annonce, depuis plusieurs mois, que le déploiement est terminé.

Naturellement, personne ne suit ce dossier, et les nouvelles dates ne seront probablement tenues. Je ne comprends pas pourquoi les opérateurs classiques n'ont pas été dans l'obligation de déployer leurs infrastructures, en échange des milliards d'Euros de profit sur l'internet et la téléphonie mobile. Au lieu de cela, le secteur public doit payer et tenter de gérer une activité sur laquelle il ne possède AUCUNE expérience.

Il faut bien entendu rappeler ici que le déploiement de la fibre ne relève pas du domaine de la mécanique quantique ou de la théorie des cordes, mais consiste, simplement, à planifier l'installation de NRO/SRO/PBO et des liaisons optiques qui vont les relier. Techniquement, il n'y a donc rien de complexe, mais il faut juste un certain sens des réalités et de l'organisation de projet. On a l'impression que la plupart du budget est passé dans les structures vides, remplies de communicants, complétées par des armées de sous-traitants sans réelle expérience ou compétence sur le sujet, et parfois manquant également de bon sens (Décider de l'implantation d'un SRO sans se poser la question de sa connexion au reste de l'infrastructure).

Tout cela est assez regrettable, pour ne pas dire plus....

Oui, encore que dans cet exemple, on peut comprendre que le gars chargé de l'étude préalable arrive à la conclusion que les lignes sont enterrées et qu'il suffit donc de tirer les fibres depuis les chambres télécoms. Au pire, s'il ne prends pas le temps d'aller voir sur le terrain, il se retrouvera avec des difficultés techniques non anticipées.
OK, il n'est pas allé sur le terrain, donc son travail ne vaut pas grand chose, mais il s'en fout puisqu'il a été payé pour rendre un rapport... que personne n'a vérifié.

Mais dans le cas de Pompertuzat, il est assez facile, et même très facile, de voir que les lignes sont aériennes et donc en tirer la conclusion qu'il va falloir tirer une fibre sur ces mêmes appuis aériens. Conclusion qui ne me semble pas nécessiter de diplôme en astrophysique ou mécanique des fluides.

Mais, aujourd'hui, la logique de beaucoup d'entreprises, qui ne visent que le profit immédiat, et de salariés, qui savent n'être que des pions, c'est de faire le travail le plus vite possible en se protégeant derrière les clauses contractuelles (J'ai un exemple d'un grand opérateur réseau d'envergure internationale qui se réfugie derrière son contrat pour refuser de déployer quelques mètres de cables).

On rajoutera, dans le cas de Fibre31 et d'Altitude, un haut niveau d'incompétence pour être incapables de faire une revue des rapports d'études livrés par les sous-traitants. Une petite visite rapide sur le terrain aurait permis de lever certains lièvres...

Pompertuzat, opération "foutage de gueule".

Après avoir été annoncé en Mai 2020 et repoussé sine die depuis lors, voici maintenant qu'on nous annonce "Deuxième semestre 2022", autant dire pas avant 2023.

Bien entendu, aucune information préalable, aucune excuse, aucune justification, aucune solution alternative. Je me demande si tous les guignols du département, de Fibre 31 et autres sociétés sous-traitantes nourries à l'argent public avec la complicité des élus, se rendent compte du préjudice qu'ils causent aux gens qui les nourrissent. Se peut-il que ces gens-là soient persuadès que les privilèges et les ressources dont ils usent ont une origine magique alors qu'ils sont issus de la poche des contribuables? Savent-ils que ces contribuables là opèrent en télé-travail et aimeraient bien bénéficier de conditions normales?

Non, ils s'en foutent complètement. Un peu comme les compagnies aériennes qui une fois l'argent récupéré se moquent complètement du service qu'ils peuvent rendre. Et si vous avez le culot de vous plaindre, on va vous rejeter la pierre, voire même vous sanctionner en vous interdisant l'embarquement. Heureusement, dans le cas des companies aériennes, on peut toujours les boycotter (ce que je fais depuis plusieurs années). Dans les cas des communes ou des départements, malheureusement, vous êtes condamnés au racket permanent. Et gare à vous si vous vous plaignez un peu trop fort!

Il va falloir sérieusement réfléchir à des solutions alternatives, à tous les niveaux.....