Vous constaterez que je suis en faveur du P2P
L'idée simple qui m'anime n'est pas 'technique', le PON* évolue et peut aussi bien faire que le P2P dans le temps en terme de débit, mais que le P2P est vraiment NEUTRE** si bien fait Globalement, il faut voir à quelle échelle on se place
Plus précisèment, où va on mettre les 'sous-répartiteurs' (splitter optique en Pon, SRC et/ou NRO en P2P) et combien en cascade
Village isolé : En supposant une liaison Internet de fort débit arrivant à un point central du village, du fait de la courte distance de la majorité des habitants du village donc on va pas mettre ni des SRC ni des splitters à tous les coins de rues donc raccordement direct au NRO. => P2P
Si une habitation est isolée, une fibre pour lui sur les poteaux existants
S'il s'avère qu'il y ai des quartiers entiers quelque peu éloignés (hameaux, tout petit village à côté...), on peut tirer une fibre renvoyant la liaison Internet puis de la vers un autre NRO (ou un SRC si vraiment peu de monde). On crée ainsi un 'backbone' local.
Communauté de petites communes ou ensemble de petits villages pas trop éloignés : Même schéma que Village avec un NRO par commune et un backbone entre les NRO reliant toutes ces communes/villages au point de livraison Internet.
Dans ces deux cas, le PON n'a pas d'intérêt ni économique ni technique du fait des distances relativement faibles entre la majorité des habitations et le NRO du village/commune
Pour ce qui est de la liaison Internet, elle aussi peut passer par les poteaux jusqu'à la grande ville
Et mieux encore, lorsqu'il y a des réseaux fibres 'départementaux' tels qu'Iris 64, on trouvera probablement une arrivée Fibre par très loin
Là où ça se complique c'est les villes de plus grande importance.
Tout dépend d'abord de la disponibilité en terme de 'câblage' (que ce soit Pon ou P2P, au delta près de la taille des câbles à passer) :
- utilisation possible des fourreaux pour l'éclairage publique ou le passage de la voirie, pour des câbles non 'électriques' tels que la fibre.
- fourreaux télécoms existants
- poteaux existants
- volonté politique locale d'y remédier si 'bouché' (travaux là où ça coince)
- ou encore utilisation de méthodes par micro-tranchées
Ensuite la répartition géographique et la nature des habitations (plus immeuble que maisons individuelles, ...)
Là, P2P ou PON ?
Comme déjà dit, l'un dans l'autre c'est quif quif en cout total. Donc c'est vraiment les deux points précédents qui définiront le choix.
Perso, je pense P2P immédiatement sur les partie de la ville où c'est possible, car rien n'empêche de mixer les deux au départ, car il y a TOUJOURS des travaux à faire sur la voirie, donc si à un instant T on ne fait que PON sur telle partie de la ville faute de 'place' on peut dans le futur prévoir ce qu'il faut pour du P2P (là où déjà en PON, on rajoute en amont les fibres manquantes avec certe quelques soudures à la clé)
* Encore que, pour le PON, il y a des contraintes en terme de nombre de spillters en fonction du nombre d'abonnés et des débits à leur amener, influant sur le nombre de OLT, ... au final faut bien calculer si passer un câble de 700 fibres sur 10km ne revient pas moins cher, même s'il faut faire quelques travaux ici ou là pour les passer faute de place)
**Le cas PBC certe P2P manquant à l'appel de la neutralité totale sur certains points 'structurels' (trop de SRC entre autres, moins aurait été mieux avec plus de NRO plus gros) et sur des points purement d'offres (offres de transport et pas de fibre noire par abonné, à moins d'aller dans trop de SRC ...). Mais on peut encore le faire évoluer dans le sens qui va bien
(rassembler des SRC dans un super SRC, ou carrèment un NRO supplèmentaire ici ou là)