Orange a commencé a déployer des PMZ avec alimentation électrique à la demande de Free mais quand Free a dit qu'il ne souhaitait plus d’alimentation électrique Orange a déployé sans alimentation.
Pour moi, qu'ils déploient sans alimentation, je peux comprendre. Par contre, il faut que cette alimentation soit installable par la suite pour un opérateur qui en voudrait (voire pour Orange eux-même si dans le futur ils s’aperçoivent que le PON conviens plus, quel qu’en soit la raison).
Ca demande pas grande chose, juste que les armoires soient à même d’accueillir les alimentations (je parle bien sur pas d'amener réellement l'élec à l'armoire, ce qui selon le cas coûterais bien plus cher)
Je suis contre l'actif Ethernet pour son faible taux de disponibilité face a une solution passive (Gpon / P2P)
Certains autres pays ont pourtant fait ce choix, dont l'allemagne (avec des DP VDSL sur poteaux) ou la belgique, sans compter les pays nordiques. L'une des raison c'est la hantise des opérateurs nationaux à poser de l'actif dans les parties privées (on peut les comprendre vu la merde que ça génère avec les syndic).
Je pense que _dans le contexte réglementaire français_ tu as raison, l'actif en armoire de rue c'est trop vulnérable (note que quand un conducteur bourré défoncera une armoire, actif ou pas il y aura quand même du boulot). Mais sur le long terme, je pense qu'on est en train de se planter radicalement de modèle de déploiement, que ce soit en actif ou en passif.
Moi aussi j'aurais bien aimé un déploiement FTTH identique au réseau téléphonique actuel (point à point) maintenant il faut être honnête, cela coûte plus cher. Il me semble que pour fibrer rapidement toute la France il faut prendre une solution pas trop chère.
De même , ça coûte plus cher parce qu’on a voulu garder un modèle de déploiement identique à celui du cuivre depuis 1996 et +, avec des empilages de couches de sous-traitance (qui ne servent qu'a faire "bouclier de responsabilité" pour les couches N+1) pour en arriver au larbin qui effectue ses interventions à l'arrache car il en a 5 autres à faire dans la journée, donc à la moindre difficulté il doit laisser tomber.
Ainsi qu'a des contraintes administratives très contraignantes et très bureaucratiques pour intervenir sur le domaine public, ce qui génère de gros délais et du "travail artificiel" qu'il faut bien financer aussi, d'autant plus que là c'est plus des larbins, c'est en général des CSP+ des grosses boites ou cabinets de conseil spécialisés (donc salaires conséquents) qui s'occupent de cette interaction avec l’administration.
Ya pas de secret - après, tout ça, ça retombe sur les clients, par l'abonnement ou par les impôts (qui reviennent en subventions ensuite), mais surtout ça génère des délais.
C'est enfin une question de priorité gouvernementale. En diminuant d'un cinquième le budget annuel consacré aux voiries, en moins de 10 ans on fibre la France jusqu’à la dernière ferme du dernier village (Peut-être qu'en instaurant une "TIPP des octets" , le gouvernement choisirait des priorités différentes... ? )