J'attends une réponse claire à la question : pourquoi est ce que le GPON à été em segmenté en 7 vitesses différentes, dont 5 asymétriques ?
La réponse de la
norme GPON (UIT-T G.984.1), citée en source de ce passage précis de l'article Wikipédia :
7) Débit
Le réseau GPON vise à permettre l'emploi de vitesses de transmission supérieures ou égales à 1,2 Gbit/s. Toutefois, dans le cas des raccordements FTTH ou FTTC avec des lignes xDSL asymétriques, de tels débits à grande vitesse en amont pourraient ne pas être nécessaires. En conséquence, on a défini comme suit dans le réseau GPON les sept combinaisons suivantes de vitesses de transmission:
- 155 Mbit/s en amont, 1,2 Gbit/s en aval;
- 622 Mbit/s en amont, 1,2 Gbit/s en aval;
- 1,2 Gbit/s en amont, 1,2 Gbit/s en aval;
- 155 Mbit/s en amont, 2,4 Gbit/s en aval;
- 622 Mbit/s en amont, 2,4 Gbit/s en aval;
- 1,2 Gbit/s en amont, 2,4 Gbit/s en aval;
- 2,4 Gbit/s en amont, 2,4 Gbit/s en aval.
C'est clair que nos opérateurs nationaux font vachement du FTTH en collecte ADSL...
On note que le document date de 2003 et parle encore de faire passer du RTC et du RNIS sur de la fibre.
Les différences précises dans la manière dont est transmis le signal sont décrites dans la norme
G.842.2 (spécification de la couche physique du GPON). Je ne suis pas un spécialiste en la matière, ça semble d'abord être une question de puissance/précision du signal, et de production massive du matériel correspondant ?
Il reste que l'opérateur qui a fixé le standard de débit actuel de 1000/200 Mb/s, Free, n'utilise pourtant pas de GPON. De plus, les différents ratios up/down qui ont été proposés sur les offres FTTH ne correspondent pas à ceux des normes PON, et semblent avoir été fixés de manière largement arbitraire.
Je pense que pour avoir une idée des répercussions réelles du choix du débit montant dans l'offre, il faudrait d'abord prendre en compte des statistiques sur l'usage qui en est fait par les utilisateurs, s'il y en a qui sont disponibles quelque part (on a bien pu avoir quelques informations sur l'utilisation descendante en heure de pointe).
Mais aussi et surtout les spécificités des applications qui en tirent spécialement parti ; comme le fait qu'un téléchargement est quelque chose de généralement momentané, limité par l'espace de stockage disponible, tandis qu'un usage type peer-to-peer ou auto-hébergement peut aller jusqu'à uploader beaucoup mais en plus
en permanence, en plus en divisant l'usage du débit par de nombreuses connexion entrantes simultanées. Il faut voir si, dans ces conditions, la présence d'un ou deux « net-goinfres » sur l'arbre ne peut pas impacteur davantage les autres utilisateurs dans un sens que dans l'autre.
Si l'on regarde la norme G.984.2, on voit vite que la voie remontante à 2.4 Gbps n'est pas définie...
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