les NRA-HD et autres ZO sont sur batteries + onduleurs.
C'est suffisant pour assurer la continuité du service en cas de coupure ponctuelle d'énergie avant l'arrivée d'un groupe électrogène/pile à combustible mobile probablement.
Il me semble que les armoires de rue paloises sont également secourues électriquement, désormais.
Ça faisait en tout cas partie du plan d'action d'Axione en 2008 en vue d'améliorer la fiabilité du réseau.
J'ai interrogé quelques collègues raccordés au PBC depuis plusieurs années, habitant dans des zones éloignées les unes des autres, et aucun n'a souvenir d'une coupure totale de service depuis qu'ils sont abonnés (en dehors de 2 personnes qui ont subi comme moi l'incident SFR du 4 mai, mais qui n'est pas imputable au réseau PBC lui même).
Je n'ai donc pas l'impression que la multiplication d'éléments actifs soit si handicapante que ça.
À mes yeux (mais je n'y connais pas grand chose), ça ressemble quand même furieusement au principe des NRA-ZO.
Je me demande quand même comment ils s'y prennent pour accueillir Orange sur le PBC.
Je verrais bien la fibre d'abonné arriver jusqu'à l'armoire de rue, comme d'hab, mais filer dans un splitter GPON plutôt que de finir sa course sur un switch (c'est possible d'ajouter des fibres sur un splitter sans couper tout le monde ?). De là, fibre "noire" jusqu'à l'un des POP du PBC, ou l'un des NRA d'Orange pour finir sur leurs équipements actifs.
À la différence près que les boîtiers de mutualisation n'appartiendraient pas aux opérateurs, ça serait assez proche dans l'esprit de ce qui se fait dans les zones denses, non ?