Bonsoir Ceprt_26
1- La nouvelle tendance qui se démocratise pour les donneurs d'ordre (Principalement les RIP) est de demander une précision de type classe A pour les réseaux aériens en prévision d'une modification de la loi de juillet 2012 sur la véracité de l'emplacement de leur réseaux, et donc la seule méthode fiable actuellement est un relevé sur le terrain avec un GPS RTK (Précision centimétrique, on est loin du mètre).
Cela tombe bien. Les MOA ont raison de demander de la classe A, c'est la loi.
On utilise également du RTK pour collecter des données terrain. Voir sur ce genre d'exemple:
https://x.com/stfmani/status/902539408175443968Par ailleurs, vu qu'on a "pas de données", ca peut être bien de commencer par quelque part. Le but n'est ni de remplacer les gens ni les études terrain, mais de les limiter au strict nécessaire et d'en tirer le meilleur d'informations utiles. Ce n'est pas le cas aujourd'hui.
Il faut aussi prendre le problème global: si on a aucune info pour l'étude, on en a encore moins pour suivre le vieillissement. Ce n'est pas parce que le câble est en place qu'il va bien vieillir. Sur des photos mapillary prises mois après mois, on voit les poteaux s'incliner. La machine elle-même peut envoyer les notifs, sans qu'on ait à balader quelqu'un au hasard à la recherche d'éventuels désordres (qu'on trouvera forcèment trop tard).
La situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui est due à des années de négligences. Une des manières qui me semble la meilleure pour y remédier et faire de sorte que le problème ne se pose plus est celle que je vous présente ici.
Parce que la mesure ne fait pas tout, il faut aussi la stocker et la rendre accessible. Un fichier Excel = plan papier = un mail = /dev/null.
2-Le problème d'appliquer cette méthode, est aussi de pouvoir justement distinguer les équipements nécessaires dans l'établissement des fiches supports, ainsi que les hauteurs d'accroche des réseaux pour le calcul des flèches. Entre autre dans certains cas, un Lidar ne serait capable de restituer qu'une "patate" au lieu de l'ensembles des éléments nécessaire à l'étude ENEDIS.
Quand on voit ce qu'ils font à la SNCF avec des Lidar justement, c'est pas des patates qu'ils ramassent.
Les nuages de points sont au centimètre. Un de mes amis fait du scan de bâtiment 3D avec un drone du dimanche et on voit le grain de la pierre.
3-L'avantage du levé terrain au GPS, permet justement d'inventorier en même temps correctement les équipements (A l'aide de tablette/PC), et d'obtenir les longueurs exacts des portées, ainsi que les altitudes des supports (Utile si l'on veut faire un calcul correct des flèches sous Camélia Profil/Camélia FOP/COMAC, ce qu'impose ENEDIS).
Je vois les retours de mesure terrain avec des tablettes/PC en GPS. La qualité n'est pas compatible avec la classe A dont tu parlais au dessus (j'ai des écarts de 30m parfois)
Impossible d'obtenir des longueurs de portées également. Avec du RTK, c'est beaucoup mieux.
On est d'accord sur la teneur des éléments à mesurer, moins sur la manière de les relever.
4-Si le réseau Orange suit dans 90% des cas les routes, ce n'est absolument pas le cas du réseau ENEDIS.
Je suis en zone de montagne, là où le réseau Enedis coupe les champs ou les virages, Orange vient avec en appuis commun.