Bouygues Télécom n’a jamais bénéficié d’un accord de telle nature par exemple !

Mais au lancement de Bouygues Telecom, il n'y avait pas d'itinérance et son réseau.

Les anciens se souviennent d'un réseau qui couvrait principalement l'Île-de-France et les zones touristiques en province.

Je pense même qu'au démarrage, Bouygues n'a été lancé qu'en Île-de-France, alors que Itinéris et SFR avaient une couverture nationale.

En plus, Bouyges Telecom était pénalisé par l'absence de fréquence basse (Bouygues n'avait que du 1800 MHz, alors que Itineris et SFR avait uniquement du 900 MHz).

C'était l'époque de téléphone mono-fréquence : un téléphone pour Bouygues ne pouvait pas être utilisé pour Itineris et SFR et inversement. Ce n'étais pas grave, le téléphone était généralement proposé à  1 franc avec un abonnement. Plus tard sont arrivés les téléphones dual-band (900 MHZ et 1800 MHz).

Pour ceux qui se demandent comment Bouygues a réussi à se lancer avec une couverture aussi médiocre, la réponse est simple : Prix cassés et innovations (Invention du forfait alors que les autres opérateurs nécessitaient un abonnement et de payer chaque minute de conversation, interrogation du répondeur vocal gratuite, voix haute qualité, plus tard, le 15 novembre 2002 une exclusivité en France sur i-mode - un concurrent du WAP,...). Pour que les jeunes comprennent, c'est un peu le minitel sur le téléphonne. On composait un numéro de téléphone qui donnait accès à un service data à 9 Kbit/s si ma mémoire est bonne.

Plus tard, le GPRS (171 Kb/s) puis le Edge (384 Kb/s) ont permis d'augmenter les débits et d'avoir des images et même de la vidéo au format timbre poste.

A l'époque, on était aussi moins dépendant du mobile qu'aujourd'hui. J'ai le souvenir de couverture Bouygues Telecom qui ne passait pas en indoor à Paris quand j'étais étudiant en 2000 : J'étais obligé de sortir dans la rue pour passer un appel. Quand on se déplaçait hors d'ile de France, il y avait des cabine téléphoniques partout. Bref, l'usage a aussi considérablement évolué et Free ne pouvait pas se lancer comme cela a été le cas de Bouygues Telecom en 1996.

PS : Itineris était le nom du service de téléphonie mobile GSM de France Télécom Mobiles (Orange aujourd'hui)

Après, j'ai le souvenir que en Edge, j'arrivais à regarder la télévision dans le RER B dans les tunnels entre Denfert et Châtelet sans coupure. Je ne suis pas sur que cela soit possible aujourd'hui. Les usages ont augmenté plus vite que les réseaux dans les gares.

LA phrase fatale qui résume tout.

on me racontait qu'à la fin des années 90, bougues, sfr et orange captaient relativement bien à lyon, mais dès qu'on sortait de la ville, y'avait plus rien. Et que l'appel vers la messagerie vocale était décompté du forfait.

La prolongation de cet accord est une honte ! Une itinérance transitoire qui aura duré 17 ans ! Alors même que le réseau de Free devient équivalent à celui de ses concurrents !

Bouygues Télécom n’a jamais bénéficié d’un accord de telle nature par exemple !