Il faut voir les flux d'images comme des combinaisons d'échantillonnage (ou discrétisations).
En cinéma (sur pellicule traditionnelle), on échantillonne à une fréquence habituellement de 24 Hz, mais on peut aussi bien faire plus pour capturer un mouvement rapide ou moins pour économiser la péloche. Chaque image restant analogique, ou analogue à la réalité physique. On peut parler de film anamorphique quand une lentille anamorphique a été utilisée pour compresser l'image dans un sens, pour projeter sur la pellicule plus d'image en largeur qu'en hauteur.
Une image peut représenter soit un "instant" soit une certaine durée.
En télé N&B dite "analogique", on échantillonne chaque image en un certain nombre de lignes, chaque ligne étant codée par un signal variable qui est analogue à la luminosité des points d'une ligne.
On ne peut plus parler d'image anamorphique en télé analogique, ça n'a aucun sens.
En télé N&B dite numérique, on échantillonne chaque image en un certain nombre de "pixels" qui représentent ou bien un "point" de l'image, ou bien la moyenne de la luminosité d'une zone de l'image, ou bien une moyenne de type gaussienne sur des zones se chevauchant. Ces pixels peuvent représenter une zone carré ou bien invariante par changement d'axe. Si les pixels sont supposés représenter un carré (ce qui n'est pas le cas pour un DVD Video) mais en fait ils représentent un rectangle (carré étiré), et uniquement dans ce cas,on peut parler d'image anamorphique (donc un DVD Video ne pourra JAMAIS être qualifié d'anamorphique).