Vous avez une réponse "juridique".... si on remonte a l'origine du chantier fibre en France, lorsque la décision politique de fibrer le pays a été actée, il s'en est suivi une consultation des operateurs pour savoir qui sera acteur. A l'epoque seul Orange et SFR ont répondu présent et au vu des budget proposé par ces deux là, la decision a été de donner a Orange 75% du chantier national et le reste a SFR, je parle ici de tirer de la fibre dans les sous sol et non pas de part de marché en tant que fournisseur de service internet. Ensuite SFR a été racheté par Patrick Drahy de Numericable qui a pris le controle sans accepter les engagements pris par SFR...d'ou un premier couac dans le déploiement. Ensuite en Bretagne par exemple les élus ont actés qu'ils étaient mieux a même de mener ce chantier que les operateurs et ont décidé sur fonds publique de deployer la fibre en Bretagne....le chantier Megalis. Pour ce faire il devaient passer par un appel d'offre de génie civil qui a été emporté par Orange. Ce jour, avec je maintiens la cible tout fibre a terme, Orange qui n'a plus d'equipes en propre pour tirer des milliers de kms de fibre soustraite pour deployer sa part du chantier (les 75% plus ce que SFR a laisse tomber), puis le deploiement des chantiers tel Megalis. On peut imaginer qu'il est complexe de créer en claquant les doigts des equipes competentes pour realiser ces chantiers, puis ensuite jongler juridiquement entre les engagements vers les politiques (megalis), la volonté de gérer la concurence avec les FAI tiers. Ma vision est que si les politiques s'étaient cantonnés a leur role le chantier aurait progressé plus rapidement (hors consequences du covid, de la rupture industrielle de production de fibre, etc...). Il est également a prendre en compte l'action de l'Arcep qui ce jour est le regulateur de regles créées par l'Arcep...donc une fois encore l'ingerence politique dans un chantier industriel