Je ne sais pas qui vous visez s’agissant de la « désinformation », mais en ce qui me concerne, je maintiens que la situation dans les zones où les opérateurs privés sont en charge du déploiement est le résultat d’un choix politique : laisser les clés aux opérateurs privés sans réel engagement contraignant en contrepartie.
Ce choix politique étant lié au niveau d’endettement du pays qui dissuade nos dirigeants d’engager, sur des financements publics, des grandes politiques d’amenagement du territoire.
J’en veux pour preuve que les « politiciens » de tous bords avec qui j’ai abordé la question avouent leur impuissance sur le mode: « oui, on sait, la situation n’est pas logique, et oui, ils ont beaucoup de retard... mais on ne peut rien faire ou presque : ce sont des opérateurs privés qui financent sur leurs fonds propres, ils ont peu d'engagements à tenir et pas de pénalités »
Alors oui, c’est un chantier titanesque, complexe, etc. Néanmoins, cela ne devrait pas les exonérer de suivre une certaine logique, de réparer leurs erreurs de parcours en priorité et de rendre des comptes. Après tout, s’ils y vont, c’est sûils y trouvent leur compte, non ?
Il me semble que dans le cas de la téléphonie mobile, les contraintes sont plus nombreuses et plus contrôlées...