J'ai en plus de mon abo pxs une sim reglomobile à 5€/mois pour de la voix illimitée et 10GB.
Pour l'anecdote, le firmware de mon Samsung A52s se mélange les pinceaux avec les 2 sims.
On sait très bien que son histoire de 20€ c'est du pipo. Enfin bon il défend sa boutique et son chèque annuel qui frôle le million d'€.

Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console !

- Sur le réseau xDSL, il y a eu une montée en débit (rapprocher les DSLAM des clients) plus marquée qu'en France.

En fait, c'est plus que "plus marqué". La montée en débit sur le xDSL en Belgique s'est faite avec du FTTC et du VDSL, déployé massivement. Donc avec des DSLAM répartis sur le terrain, dans les immeubles et dans des armoires de rues qu'il a fallu construire, au plus près des logements.
C'est 28 000 armoires de rue qu'il a fallu créer, comme sur la photo ci-dessous.

Ce VDSL2 est commercialisé pour le grand public avec 100Mb/s down et 30Mb/s up.

La France a globalement zappé cette phase FTTC, pour passer directement au FTTH. Et je ne pense pas que ça soit une mauvaise décision, bien au contraire. Ca permet d'anticiper le déploiement du FTTH, et d'étaler les investissements dans le temps.

La Belgique doit faire 2 transitions de technologies à 10 ans d'intervalle seulement. La transition vers le VDSL-FTTC c'était à partir de 2007. Forcément la somme de ces 2 transitions, ça coute très probablement plus d'argent au final. 

Leon.

Oui...

Quand on compare le coût moyen pour déployer la fibre optique, la Belgique est quatre fois plus chère que le Portugal par exemple. "Il y a des contextes, des situations de pays qui sont très différents. En France, vous avez, pour les huit millions de premiers foyers, l’accès au réseau d’égouts. Pareil à Marseille, vous pouvez être debout dans un égout et déployer la fibre optique" justifie Guillaume Boutin. Ce qui n’est absolument pas possible à Bruxelles. Le niveau d’investissement nécessaire pour atteindre la même qualité de couverture n’est donc pas le même partout.

Le réseau du futur, l’internet ultrarapide, des données transmises à la vitesse de la lumière : le déploiement de la fibre optique est de nature à débrider les imaginations et oser les comparaisons spectaculaires. Ainsi, selon les responsables de la société Unifiber, l’installation de ce nouveau réseau de "câble rose" dans nos rues, n’a pas d’équivalent depuis plus de 50 ans, soit en gros depuis l’arrivée du câble coaxial de la télédistribution. Autrement dit, une révolution !

Une révolution dont la Belgique en général (25e sur 27 nations au classement des performances en connectivité) et la Wallonie en particulier ont bien besoin afin de casser l’image de "traînardes" qui leur colle actuellement à la peau. Et une révolution qui, malgré son urgence, va (encore) prendre un peu de temps...

La rive gauche, fin 2025

Unifiber en née, en juillet 2021, d’une association entre Proximus et Eurofiber. En 10 ans, 1 milliard d’euros va être consacré à l’équipement en fibre optique de 60 communes en Wallonie. Et ce lundi 27 novembre, c’était au tour de la Ville de Tournai de nouer un partenariat avec Unifiber avec, à la clé, la couverture de 82% du territoire de l’entité.

"Le déploiement se fera au fil de trois zones", explicite Nico Weymaere, CEO d’Unifiber, "A terme, 35 000 foyers tournaisiens seront reliés à la fibre optique, dont 14 000 sur la rive gauche, première zone à être équipée. L’ouverture du réseau à cet endroit est prévue pour fin 2025". Rive droite puis centre-ville suivront selon un timing encore à déterminer. À noter que certains immeubles à appartements, notamment dans le quartier de la gare, ont déjà reçu la visite d’agents techniques, en quelque sorte chargés de "repérer les lieux" et de baliser la manière dont un raccordement pourrait se concrétiser.

Ceci étant, qui dit câblage sous-entend inévitablement chantier et donc potentiels désagréments pour les habitants, commerçants, entreprises,... "Dans la première zone (rive gauche), 40% de la fibre sera installée en souterrain et donc 60%, soit en façade, soit en aérien", explique Laurent Petit, responsable commercial chez Unifiber, sous-entendu dans 60% des cas, cela devrait se faire "en douceur".


C’est précisément pour que tout se passe "pour le mieux" que Paul-Olivier Delannois et l’échevine des Travaux, Laurence Barbaix, ont signé une sorte de charte de bonnes pratiques, notamment en termes de communication à l’adresse des riverains. À titre d’exemple, relevons qu’un site internet www.unifiber.be est accessible où l’on a un aperçu des avancées de la fibre sur le territoire de la commune ou encore un outil permettant de vérifier la disponibilité de la fibre à une adresse précise.

(Très) important à signaler : le réseau qu’Unifiber s’apprête à mettre en place sera ouvert à tous ; autrement dit, le moment venu, si vous décidez de vous connecter au réseau Unifiber, vous aurez le choix de le faire via n’importe quel opérateur. Reste à voir à quel prix ?...

Pour conclure, signalons que d’autres communes en Wallonie picarde ont, ou vont, contracter un même partenariat avec Unifiber ; il s’agit de Comines-Warneton, Mouscron,,Lessines, Enghien et Peruwelz.

Source : l'avenir

Ce sont pas moins de 150 km de fibre optique que Proximus enterre en ce moment dans des tranchées comme celle-ci. Objectif : amener l’Internet à Haut débit au porte à porte. Actuellement 1.700 foyers et entreprises sont déjà connectable. D'ici la fin de l'année, ils seront 4.400 à pouvoir bénéficier de cette connexion qui renvoie les bons vieux câbles en cuivre à l'âge de pierre, comme l'explique l'ingénieure en charge du projet de déploiement de la fibre pour Proximus, Virgnie Géradin :

"La fibre, c'est une technologie qui permet d'avoir une bande passante à grande vitesse. Avec le cuivre, le maximum qu'on peut avoir, c'est 100 Mbit par seconde. Avec la fibre, on peut aller jusque 8,5 gigabits par seconde, donc c'est 80 fois plus rapide. Pour certains habitants qui se trouvent aujourd'hui loin des armoires avec une connexion en cuivre, on pourrait aller jusqu'à 200 fois plus vite"

Comme son nom l'indique la fibre optique fonctionne grâce à des signaux lumineux. Elle consomme 80 à 90% d'énergie en moins que le réseau en cuivre.

L'autre avantage de la fibre, c'est que la latence est moindre, autrement dit la réactivité est plus grande. Et là, c'est plutôt une bonne nouvelle pour les fans de jeux en ligne.

Côté infrastructure, si en milieu urbain Proximus privilégie l'enfouissement, elle utilise également le réseau aérien d'Ores et la pose en façade. Une technique que l'on devrait retrouver plus fréquemment en zone rurale. Car oui, Proximus compte bien couvrir avec sa fibre les zones les moins peuplées.

"Actuellement on a plus ou  moins 1.700.000 foyers qui sont connectables. Notre ambition est d'arriver à 70% de la population belge en 2028 et 95 % de la population en 2032" Haroun Fenaux, porte-parole de Proximus

À Arlon, le chantier suit le programme à un rythme soutenu. D'ici 2027, 96% des foyers arlonais pourront se connecter directement à la fibre optique.

Source : TV Lux, écrit le 16 avril 2024 par Frédéric Feller.