Bonjour à tous.
Voici un travail en devenir.
Et toutes mes excuses à nos amis corse et d'outre-mer. Pour l'instant.
C'est bien moins joli que la carte actuelle des FH de Cartoradio : pas de regroupement (clustering) ni de ségrégation (par opérateur).
Mais j'ai quelques excuses : le temps ainsi que la base utilisée qui n'identifie pas les opérateurs (owner).
Et puis j'ai par ailleurs d'autres informations à faire figurer :
- la bande de fréquence utilisée (parmi celles octroyées aux réseaux numériques indépendants ou à destination du public)
- ainsi que la bande passante octroyée (de qq kHz à plusieurs centaines de MHz !)
.
La bande de fréquence est signifiée par la couleur de la liaison selon la table ci-dessus.
Quant au débit, c'est l'épaisseur du trait.
Mais c'est un travail que je ne fais pas pour le besoin de cartographie.
Disons que la cartographie est un travail intermédiaire.
Le point de départ de ce travail est une présentation assurée dans le cadre du CLUSIR RhA.
Vous connaissez peut-être le CLUSIF, le Club de la Sécurité Informatique Français qui est situé à Paris.
Les CLUSIR c'est pareil mais en région (et avec moins de monde qu'à Paris
).
Le CLUSIR Rhône-Alpes est situé à Lyon.
Cette présentation est disponible ici
http://www.clusir-rha.fr/sites/default/files/upload/Lyon/SSI/SSI20142015/presentation%20ssi%2025-2-15%20-2.pdf.
Comme vous le verrez pages 51, 52 et 53 des faisceaux ont été calculés dans le cadre de cette présentation.
Il s'agissait de montrer que :
- nous étions plongés en permanence dans les ondes ;
- ce que nous cherchions (p53) d'un point de vue sécurité était en fait masqué par les opérateurs de téléphonie mobile.
Je ne me souviens pas avoir eu de difficultés particulières pour tracer les faisceaux hertziens positionnés par les opérateurs de téléphonie mobile.
Les coordonnées géographiques sont précises ainsi que les azimuts et, étant donné le besoin satisfait par ces FH, on a toujours 1 aller et un retour.
Ça facilite grandement les rapprochements. Le taux d'erreur et de manque au but sont marginaux.
À l'époque je n'avais pas tiré de faisceaux à partir des données de l'ITU. J'avais simplement positionné les èmetteurs sub GHz.
Ils faisaient partie du sujet de l'exposé contrairement aux faisceaux.
Ce sont donc eux que l'on aperçoit p 53.
L'intérêt du registre de l'ITU est double.
1. C'est un registre international et donc tous les pays y figurent (enfin, en principe, davantage sur ce point plus tard).
Alors que Cartoradio c'est la France et ses possessions et rien que la France.
2. Les informations sont complèmentaires de celles de Cartoradio.
Mais les inconvénients pointent également leur nez.
En effet, dans ce cas précis des réseaux électroniques, les choses sont moins simples :
1. les faisceaux sont souvent chargés d'histoire, un utilisateur a commencé petit puis a accru sa demande au fil du temps.
Bien entendu, les faisceaux d'origine n'ont pas été démontés et continuent d'être utilisés. Après tout, les multiplexeurs c'est fait pour ça.
On peut donc très bien aller avec 2 faisceaux à 14 MHz (dans 2 bandes différentes) et revenir avec un 1 seul à 28 Mhz (dans une troisième bande).
Parfois on ne revient pas par le même chemin (pylône surchargé, plus de disponibilité de bande à cet endroit, etc).
Comme vous vous en doutez, ça ne facilite pas du tout les rapprochements.
2. les coordonnées géographiques sont approximatives (très souvent par arrondissement à la minute d'angle la plus proche ce qui met tout de suite parfois 100 mètres dans la vue).
Ce n'est pas très gênant pour les relais car leurs dimensions sont imposantes.
C'est plus gênant pour les équipements légers et discrets (genre PMR).
3. Tout ne figure pas, loin de là !
Par exemple on n'y trouve pas la radio d'exploitation SNCF (en 467 MHz) que l'on peut pourtant écouter de chez soi.
Aucun registre (Cartoradio, ITU) n'en mentionne les èmetteurs. Certes leur PIRE est évaluée à 1 ou 2 W (donc < 5 W) mais l'on trouve des trucs bien plus rikiki dans la base de l'ITU. Pourquoi pas la SNCF ? Question d'ancienneté (cette radio doit dater des années 80 à une époque où le registre électronique de l'ITU n'existait pas) ? Pourtant la bande a bel et bien été octroyée.
On ne trouve pas non plus la téléphonie mobile dans cette base.
En revanche on trouve les grandes ondes, les petites ondes, la télé ainsi que la FM, les liaisons spatiales et les liaisons maritimes.
Au sujet des pays à présent.
L'ITU, qui fête ses 150 ans cette année (champagne !) [1], regroupe pratiquement tous les pays du monde.
Chouette me direz-vous, on va cartographier le monde !
Alors, déjà, je vous laisse volontiers cette tâche ingrate.
Mais surtout, la « contribution » des pays est très variable.
J'en ignore la raison à ce jour.
Y aurait-il une certaine paresse ?
S'agit-il d'une question de convention signée ou pas ou simplement de sensibilité de l'information ?
La France est toutefois un excellent contributeur.
Et c'est bien le seul en Europe de l'Ouest.
Des raisons historiques ?
Voici un petit résumé du nombre d'objets présents dans ce registre selon quelques pays.
Les objets en question sont les allocations de bande.
J'aurais pu le faire avec les antennes ou les supports mais l'élèment fondamental du registre en question est l'allocation de bande.
FR : > 160 k
UK : 400
RU : 200 k
DE : 300
CN : 700
US : 1 000
BE : 700
IT : 100
ES : 1,6 k
BR : 21 k
SE : 50
Bonne lecture,
db
[1] L'Union Internationale du Télégraphe a été créée en 1865 mais elle a changé de nom en 1932.