Certes, aucun opérateur n'est assez fou pour fibrer tout un département sur fonds propres mais dans la situation, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que je parle du déploiement dans les zones où l'on a le choix, en l'occurence les zones AMII sur lesquelles les agglos ont créé un réseau d'initiative publique, donc EuropeEssonne, le Val d'Orge ect...
Si mes souvenir sont bons, ça s'est passé dans l'autre sens : d'abord ces communautés d'agglo ont lancé leur RIP (Europe Essonne), puis seulement on a eu décision sur le mécanisme des zones (par l'ARCEP), et sur les intentions des grands opérateurs privés pour les zones AMII.
Du coup, c'est les intentions des opérateurs privés qui ont "empiété" sur quelques zones où des RIP étaient déjà en cours de déploiement.
Effectivement, ces zones sont des anomalies! Et oui, ça peut retarder un déploiement au final!
Après, est-ce que la collectivité locale aurait pu le savoir à l'avance qu'un opérateur privé aurait l'intention de déployer? Difficile à dire après coup.
Sinon, oui, je suis parfaitement d'accord avec toi pour dire que beaucoup de RIP n'auraient pas du être lancés "à l'arrache". Pour qu'un RIP fonctionne, pour moi, il faut la présence d'au moins un gros FAI, sinon la rentabilité est insuffisante.
Leon.