Auteur Sujet: Le nucléaire  (Lu 288988 fois)

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alain_p

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Le nucléaire
« Réponse #1248 le: 01 janvier 2024 à 19:24:21 »
Retrait des chinois de CGN du financement des deux EPR d'Hinkley Point :

On a appris mi-décembre, que les chinois de CGN (China General Nuclear Corp), qui participaient à hauteur de 33% au financement des deux réacteurs EPR construits par EDF à Hinkley Point C, en Angleterre, s'étaient retiré du financement après leur dernier versement contractuel en Octobre. C'est à dire qu'ils ne participeront pas au financement des nouvelles augmentations de coût des réacteurs. Le coût est en effet passé de 16 milliards de livres sterling au début du projet (18.4 milliards d'euros, 1£ ~ 1.15€), à 25 milliards en 2022 (28.75 milliards d'euros), à cause des retards, et des estimations début 2023 portait même le coût final à 32 milliards de £, soit 36.8 milliards d'euros), à cause de l'inflation, soit un doublement du coût.

EDF devrait financer maintenant tout seul le projet, environ 5 milliards d'euros pas an, contre 4 milliards avant. cela tombe très mal pour EDF, mal en point financièrement, qui a fait 17 milliards de perte en 2022, après avoir du portier le coût du bouclier des tarifs d'électricité, et qui depuis à été nationalisé à 100% par l'Etat. Et qui a déjà une dette à lui tout seul de 64.5 milliards d'euros...

Le retrait des chinois de CGN semble une mesure de rétorsion, pour avoir été écarté d'un autre projet de constructions de deux EPR à Sizewell, par les anglais (sur fond de conflits style Huawei). L'Etat anglais a décidé de participer à 50% du financement du projet de Sizewell, mais le financement n'est pas encore bouclé.

EDF doit percevoir les recettes des deux réacteurs d'Hinkley Point, pas avant 2027 maintenant, et a obtenu un prix garanti de 96.5 £ le MWh, soit 110 € le MWh, nettement supérieur au tarif cible qui avait été estimé en France à 72 € le MWh. Cela ne va pas faire non plus le bonheur des consommateurs anglais au niveau prix...

Les EPR sont décidément un cauchemar pour EDF et Areva, après déjà les immenses surcoûts et retards de l'EPR de Flamanville, et de l'EPR finlandais d'Olkiluoto.

A mon avis, EDF aurait intérêt à revenir à un schéma de centrale plus simple et moins coûteux, même si n'atteignant pas les mêmes critères de sécurité, qui ont été je pense trop relevés après Tchernobly et Fukushima...

Voir par exemple les Echos :

Citer
Nucléaire : les EPR anglais au coeur d'un bras de fer entre Londres et Paris

L'équation financière des futurs réacteurs anglais est l'objet d'un groupe de travail franco-britannique, à la demande de Bruno Le Maire. Le retrait du chinois CGN impose désormais à EDF de porter seul les surcoûts liés au retard d'Hinkley Point. Ce sujet pourrait percuter le financement de l'autre chantier nucléaire phare promis au Royaume-Uni sur le site de Sizewell.

Par Sharon Wajsbrot, Ingrid Feuerstein - Publié le 14 déc. 2023 à 06:24Mis à jour le 14 déc. 2023 à 06:28

Dans quelle mesure le Royaume-Uni pourra-t-il tenir sa promesse de relance du nucléaire ? Londres mise sur deux projets phares pour prendre le relais de ses réacteurs nucléaires vieillissants : la construction par le français EDF de deux EPR à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre, ainsi que de deux réacteurs équivalents sur le site de Sizewell, à l'est du pays. Or ces deux chantiers font actuellement l'objet de vives discussions en haut lieu entre Paris et Londres.

Au coeur des débats figurent les modalités de financement du projet de Sizewell, un chantier titanesque au coût estimé jusqu'ici entre 20 et 30 milliards de livres. Un projet complexe à financer compte tenu des contraintes qui pèsent sur le bilan d'EDF, de l'envolée des dettes publiques française et britannique et aussi du retrait du partenaire chinois d'EDF dans ce projet, le groupe CGN.

Un groupe de travail entre Londres et Paris

Selon nos informations, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, aurait abordé la question avec son homologue britannique, Jeremy Hunt, et le Premier ministre, Rishi Sunak, lors de sa visite au Royaume-Uni pour le sommet sur l'intelligence artificielle à Bletchley, début novembre.

Cet entretien a relancé la création d'un groupe de travail franco-britannique dont les premières avancées sont attendues avant la fin de l'année. Car un autre sujet d'importance est aussi sur la table : la responsabilité des surcoûts du chantier en cours à Hinkley Point, en particulier vis-à-vis de la part attribuable au partenaire chinois d'EDF, le groupe CGN, actionnaire à l'origine à 33,5 % dans la construction de ces deux réacteurs.

Ce partenariat franco-chinois remonte à « l'âge d'or » de la relation entre le Royaume-Uni et la Chine, en 2015. Depuis, le climat a nettement changé, les investisseurs chinois ayant été ciblés par une loi britannique sur la protection des entreprises nationales et par des déclarations hostiles de la part de députés et ministres conservateurs.

Coût revu à la hausse

Concrètement, depuis le mois d'octobre, le géant chinois ne couvre plus les surcoûts liés aux retards de construction sur le chantier d'Hinkley Point. Au lieu de 4 milliards de livres, EDF doit investir 5 milliards par an et porter seul l'énorme risque financier.

Le sujet est d'ampleur pour l'électricien tricolore : en mai 2022, le groupe avait réévalué le coût total du projet à 25, voire 26 milliards de livres, contre 18 milliards évoqués en 2016, lors du lancement du chantier. Début 2023, EDF a même évoqué un coût total à terminaison du chantier possible de 32,7 milliards de livres.

https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/nucleaire-les-epr-anglais-au-coeur-dun-bras-de-fer-entre-londres-et-paris-2041318

Nico

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Le nucléaire
« Réponse #1249 le: 01 janvier 2024 à 21:45:29 »
A mon avis, EDF aurait intérêt à revenir à un schéma de centrale plus simple et moins coûteux, même si n'atteignant pas les mêmes critères de sécurité, qui ont été je pense trop relevés après Tchernobly et Fukushima...
C'est à priori le principe de l'EPR 2. Gageons que ces objectifs seront atteins. Par contre, il ne semble pas prévu de ne pas maintenir les standards de sécurité.

alain_p

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« Réponse #1250 le: 01 janvier 2024 à 22:35:58 »
C'est à priori le principe de l'EPR 2. Gageons que ces objectifs seront atteins. Par contre, il ne semble pas prévu de ne pas maintenir les standards de sécurité.

Cela dépend ce que l'on appelle standards de sécurité. Par exemple, je note que l'EPR 2 n'aurait qu'une simple enceinte de confinement, et non pas une double comme les EPR actuels, d'après l'article Wikipedia, ce que l'on peut interpréter comme une diminution de la sécurité, mais aurait été accepté par l'ASN :

Le moindre compartimentage du bâtiment réacteur et la simple enceinte au lieu de la double enceinte de l'EPR permettent aussi une simplification du génie civil

https://fr.wikipedia.org/wiki/Evolutionary_Power_Reactor_2_-_EPR_2
https://www.sfen.org/vos-questions/lepr-et-lepr-2-quels-changements/

Le moindre nombre d'enceintes de confinement et de compartimentage veut dire moins de béton, donc un économie, et effectivement une simplification du génie civil.

Il faut bien sûr important de garder un très bon niveau de sécurité, mais sans en faire de trop, car alors les coûts, et la complexité, explosent. Pour les EPR, on a voulu gagner un facteur 10 sur la sécurité, donc la probabilité d'accident, alors que l'on n'en pas eu de grave depuis 50 ans.

Après, je préférerais que l'on travaille plus sur des réacteurs de 4eme génération, comme ceux à sels fondus, qui par conception, sont plus sûrs, sans devoir rajouter des tonnes de béton, et quadrupler les systèmes de sécurité.

Et il ne faudra pas aussi exclure la possibilité d'acheter des réacteurs étrangers, comme les coréens, au lieu de vouloir absolument utiliser ceux développés par EDF/Areva. Il y a 50 ans, on avait commencé par utiliser des réacteurs américains de Westinghouse.
On pourrait ainsi avoir des réacteurs moins chers et plus rapides à construire. Et aussi des modèles innovants, sur lesquels on n'a pas investi en France.

alain_p

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« Réponse #1251 le: 01 janvier 2024 à 22:57:44 »
Pour comprendre le contexte en Angleterre, il faut savoir que le pays a été le premier a construire des réacteurs nucléaires, dès les années 50, et a des réacteurs de très ancienne génération, les modèles AGR (Advanced Gas Cooled Reactors), qui doivent fermer entre 2026 et 2028, et un seul plus moderne, à eau pressurisée, qui doit fermer pour l'instant en 2035. Il a 9 réacteurs en fonctionnement en tout, 8 AGR et un PWR (Pressurized Water Reactor). Beaucoup d'autres anciens ont fermé, ce qui fait que la part du nucléaire a baissé de 26% en 1986 à 16% en 2020.

Du fait de la fermeture bien plus anticipée en Angleterre qu'en France, l'ouverture de nouveaux réacteurs est nettement plus pressée.
A noter que l'Ecosse de son côté a décidé, comme l'Allemagne, la sortie du nucléaire.

L'Angleterre est un pays qui importe déjà beaucoup d'électricité de France.

https://en.wikipedia.org/wiki/Nuclear_power_in_the_United_Kingdom

Interdit_de_poster

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« Réponse #1252 le: 02 janvier 2024 à 11:49:03 »
Après, je préférerais que l'on travaille plus sur des réacteurs de 4eme génération, comme ceux à sels fondus, qui par conception, sont plus sûrs, sans devoir rajouter des tonnes de béton, et quadrupler les systèmes de sécurité.


Tu iras dire ça à celles et ceux qui ont torpillé phénix, superphénix et Astrid.... Nous avions une avance considérable avant que des politicards prennent des décisions purement électoralistes pour faire plaisir aux bobos gaucho-escrologistes.

Free_me

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« Réponse #1253 le: 02 janvier 2024 à 12:48:23 »
bah la 4eme generation ce sera plutot les SMR. A voir ce que ca va donner.

Sinon pour les anglais, attention à ne pas les enterrer trop vite, il faut bien voir qu'ils possedent quasiment la moitié de la mer du nord et qu'avec leur potes ayant tous un bout de cette zone (NL, DK, NO  et DE) ils construisent des parcs eoliens gigantesques. Il faut se rendre compte que la mer du nord, dans son ensemble est TRES venteuse, et profondeur moyenne de 90m donc 'facile' a exploiter, en tout cas c'est une situation unique au monde.
On verra bien ce que ca donnera dans les 10 ans qui viennent.

alain_p

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« Réponse #1254 le: 02 janvier 2024 à 13:31:54 »
ils construisent des parcs eoliens gigantesques. Il faut se rendre compte que la mer du nord, dans son ensemble est TRES venteuse, et profondeur moyenne de 90m donc 'facile' a exploiter, en tout cas c'est une situation unique au monde.
On verra bien ce que ca donnera dans les 10 ans qui viennent.

Bah justement, la dernière enchère pour des champs d'éoliennes offshore a échoué, en Septembre dernier, aucun candidat ne s'est présenté, car le gouvernement britannique demandait un prix de 46 £ le MWh, et que tous les candidats potentiels ont renoncé car considérant qu'à ce prix, cela ne pouvait pas être rentable, car les prix de construction d’éoliennes ont beaucoup augmenté, avec de gros problèmes dans ce domaine, par exemple les problèmes de turbines de l'allemand Siemens, qui l'ont amené au bord de la faillite.
Ils doivent refaire des enchères à de nouvelles conditions, mais ont perdu beaucoup de temps sur le développement de l'éolien

Il faut dire que le prix de l'électricité a beaucoup augmenté en Grande Bretagne, il n'y a pas eu de bouclier sur les tarifs comme en France, et que le gouvernement britannique, pas très populaire, et qui a des problèmes avec sa propre majorité au parlement, aurait bien aimé présenter des perspectives d'électricité moins chère.

D'autre part, l'éolien, même en mer du Nord où le vent souffle de manière plus constante, est une énergie intermittente, et il faut prévoir une production de base pour compenser quand il n'y a pas assez de vent...

Voir par exemple The Guardian :

Citer
‘Biggest clean energy disaster in years’: UK auction secures no offshore windfarms

Lack of interest was widely expected after government failed to heed warnings about soaring costs

Jillian Ambrose Energy correspondent - Fri 8 Sep 2023 17.20 CEST

No new offshore windfarms will go ahead in the UK after the latest government auction, in what critics have called the biggest clean energy policy failure in almost a decade.

None of the companies hoping to build big offshore windfarms in UK waters took part in the government’s annual auction, which awards contracts to generate renewable electricity for 15 years at a set price.

The companies had warned ministers repeatedly that the auction price was set too low for offshore windfarms to take part after costs in the sector soared by about 40% because of inflation across their supply chains.

The government’s “energy security disaster” means the UK may miss out on billions in investment and may also push up bills for working households, the Labour party said.

Up to 5 gigawatts of offshore wind was eligible to compete, which could have powered nearly 8m homes a year. That would have saved consumers £2bn a year compared with the cost of using electricity generated in a gas power plant, according to the industry group Renewable UK.
...

https://www.theguardian.com/environment/2023/sep/08/biggest-clean-energy-disaster-in-years-uk-auction-secures-no-offshore-windfarms

Free_me

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« Réponse #1255 le: 02 janvier 2024 à 16:25:25 »
Bah justement, la dernière enchère pour des champs d'éoliennes offshore a échoué, en Septembre dernier, aucun candidat ne s'est présenté,

Je ne pense pas que ce soit significatif. Il y a deja tellement de parcs en cours de construction.... Et c'est juste un parc anglais, il y a les autres pays aussi.

D'autre part, l'éolien, même en mer du Nord où le vent souffle de manière plus constante, est une énergie intermittente, et il faut prévoir une production de base pour compenser quand il n'y a pas assez de vent...
Tout a fait, mais ce n'est pas une raison pour ne pas l'exploiter.
Je repette que c'est une situation unique : vent + eaux peu profondes + proximité des consommateurs.



alain_p

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Le nucléaire
« Réponse #1256 le: 03 janvier 2024 à 21:44:46 »
proximité des consommateurs.

Proximité des consommateurs, pas forcément. Justement, en Allemagne, les régions industrielles sont situées plus au sud, et il fallait construire de nouvelles lignes THT pour acheminer l'électricité produite dans la mer du Nord vers le Sud, et cela a longtemps bloqué pour des raisons environnementales et de coût. Par exemple, une ligne qui a longtemps bloqué a un coût estimé à 10 milliards d'euros.

En Angleterre aussi, les régions industrielles comme Manchester et Liverpool, sont plutôt situées à l'Ouest.

Voir par exemple cet articles de sEchos :

Citer
L'Allemagne lance enfin le chantier titanesque de sa première autoroute électrique

Lundi, le pays a officiellement démarré la construction de son plus grand projet d'infrastructure électrique. Un chantier à 10 milliards d'euros qui aurait dû être achevé l'an dernier.

Par Emmanuel Grasland - Publié le 12 sept. 2023 à 07:00Mis à jour le 12 sept. 2023 à 07:02

C'est un coup de pioche qu'il aura fallu attendre longtemps. Lundi après-midi, le ministre fédéral de l'Economie et de la protection du Climat, Robert Habeck, a officiellement lancé, dans le nord de l'Allemagne, le chantier de la construction de la SüdLink.

Une ligne très haute tension de plus de 700 kilomètres de long, qui reliera les champs d'éoliennes de la mer du Nord aux grandes usines du sud de l'Allemagne. Le projet, évalué à dix milliards d'euros, constitue l'une des trois grandes autoroutes de l'énergie nord-sud, annoncées par l'Etat allemand, après la décision d'Angela Merkel de sortir du nucléaire en 2011.

« Grâce à SüdLink, le sud de l'Allemagne pourra à l'avenir profiter des grandes quantités d'électricité éolienne en provenance du nord. Nous renforçons ainsi la sécurité d'approvisionnement en Allemagne, mais aussi celle de nos pays voisins », a déclaré Robert Habeck.

Dix millions de foyers

Doté d'une capacité de transport de 4 gigawatts, soit l'équivalent de la consommation d'électricité de dix millions de foyers, cette ligne comprendra deux liaisons à courant continu de 525.000 volts reliant le land du Schleswig-Holstein, au Bade-Wurtemberg pour l'un et à la Bavière pour l'autre.

Les deux liaisons suivront un tracé commun sur la majeure partie du trajet et seront posées en câble souterrain dans un corridor de 30 mètres de large.

Des levées de boucliers

Avec des années de retard sur le calendrier prévu, le démarrage du chantier est emblématique des difficultés bureaucratiques dans lesquelles se débat l'Allemagne, comme de la réticence de plus en plus marquée des Européens vis-à-vis des grands travaux d'infrastructures.

Free_me

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« Réponse #1257 le: 04 janvier 2024 à 08:47:04 »
Proximité des consommateurs, pas forcément.


si si
en antartique, il y a 4 fois plus de vent dispo qu'en mer du nord, de meme qu'en amerique du sud ou que dans le nord du canada.
Sauf que la-bas y a personne.
La mer du nord est au milieu d'une zone densement peuplée, alors apres que les consommateurs d'elec ne soient pas tous pile au bord de la mer, soit, qu'il faille tirer des cables, soit.

MoXxXoM

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Le nucléaire
« Réponse #1258 le: 04 janvier 2024 à 21:58:01 »
Oui c'est tout proche des consommateurs même le projet de ligne électriques de 525kv DC c'est 'que' 700km. En comparaison les barrages du projet de la baie James au Canada c'est plus de 5000km de ligne 735kV initialement, prolongés vers les USA pour exporter le courant avec des projets énormes comme l'interco Quebec-Nouvelle Angleterre. Ici en comparaison c'est vraiment extrêmement proche et globalement la configuration est hyper favorable pour de l'éolien offshore.

alain_p

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Le nucléaire
« Réponse #1259 le: 04 janvier 2024 à 22:06:22 »
Il est aussi plus difficile de tirer des lignes très haute tension dans des régions très densément peuplées, et cela se heurte à une grosse résistance des populations traversées... Cela rappelle une autre résistance : Qui veut un champ d'éoliennes à côté de chez lui ?