Parce que si la config par défaut est aussi mal faites que celle à faire sur place, on n'est pas sorti le cul des ronces.
Je ne dirai pas qu'elle est mal faite, elle est basique pour passer partout.
Par exemple, en fonction du site, du profil de charge, de la distribution, etc. on veut ou pas faire du réactif. Et quand on veut en faire, que veut-on faire? Q(U) pour régler la tension (utile sur réseau faiblard, au hasard au bout de la ligne BT du hameau, pour aller chercher les 250kWc produits par le PV des hangars de la ferme), injecter à cos phi constant (sur réseau fort, pour contribuer au réactif global proportionnellement à ce que tu injectes), compensation de réactif du site (pour diminuer la facture d'un industriel, par exemple) ? Ou une combinaison de Q(U) et de compensation de réactif ?
Si tu fais de la compensation de réactif, il faut un équipement de mesure externe au point d'interco.
Si le site est fait pour s'îloter en cas de perte du réseau et qu'il doit tourner sur groupe, on veut probablement élargir les gammes de fréquence acceptées avant de découpler (car un groupe n'aura pas la stabilité de la plaque Européenne... et probablement aussi car on ne veut pas que l'onduleur stoppe sa prod lors des phases de découplage/recouplage au réseau, qui sont les transitions où ton micro réseau est le plus fragile).
Il y a des centaines de cas différents, et donc autant de configurations désirables. La seule qui soit vraiment plug and play est celle qui ne fait que de l'actif, avec des protections anti islanding et du de-rating qui respectent les exigences du grid code... mais cette conf, malheureusement, n'active quasiment aucune fonction de service système (même pas le fault ride through, c'est dire).
Ah bon et tu sors ça d'où?? Une tranche 900Mw c'est un ASR tous les 12 mois quoiqu'il arrive et les 1300 c'est 18 mois. Systématiquement une partie du combustible est remplacé (un tier de mémoire) donc explique moi comment on économise du combustible??
Le réacteur 5 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible le 2 août 2024 pour atteindre à nouveau sa puissance nominale le 19 novembre 2024.
Le réacteur 5 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible le 6 mai 2023 pour atteindre à nouveau sa puissance nominale le 1er juillet 2023.
Le réacteur 5 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible et pour réaliser sa quatrième visite décennale le 2 juillet 2021. Il a atteint à nouveau sa puissance nominale le 7 juin 2022.
Le réacteur 5 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté, pour maintenance et renouvellement partiel de son combustible, du 25 février au 2 mai 2020.
Le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible le 9 mars 2024 pour atteindre à nouveau sa puissance nominale le 19 juillet 2024.
Le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté pour maintenance et rechargement en combustible le 9 avril 2022 pour atteindre à nouveau sa puissance nominale le 25 novembre 2022.
Le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Bugey a été arrêté, pour maintenance et renouvellement partiel du combustible, du 27 juillet au 5 septembre 2019.
https://www.asn.fr/controle/actualites-du-controle/installations-nucleaires/arret-de-reacteurs-de-centrales-nucleaires?publication_date_year[from]=2005&publication_date_year[to]=2024&nuclear_installation_location[]=Bugey&nuclear_installation_type[]=R%C3%A9acteurs+de+900+MWe&nuclear_installation_name[]=Centrale+nucl%C3%A9aire+du+Bugey
Ces deux réacteurs sont des 900MW si je ne m'abuse. L'intervalle entre deux arrêts pour rechargement n'a pas l'air aussi constant que tu l'annonces ?
De plus, et comme déjà répété maintes fois, le cout fixe d'une tranche est très importante et le cout de fonctionnement est marginale donc un réacteur qui ne tourne pas à sa puissance nominale est un réacteur qui va fournir de l'électricité plus chère. Et aussi la variation de puissance d'un réacteur use plus le combustible et le matériel que de tourner à puissance constante (le plus proche possible du nominale).
Je pense qu'on est tous d'accord pour dire qu'une tranche nucléaire est la plus rentable à fort facteur de charge... mais c'est un calcul purement économique selon moi.
Le fait que ces centrales aient un coût fixe très important les désavantage dans une économie de marché. Le fait qu'elles peuvent fournir énormément d'énergie, de facon dispatchable, avec un combustible peu cher est un avantage si elles savent moduler leur puissance (ce qu'elles peuvent faire dans une certaine mesure).
C'est un fait, mais ca n'a pas grand chose à voir avec la choucroute si je peux me permettre.
Bref, je pense que tu maitrises pas le sujet de la production électronucléaire.
OK, si ca aide à la discussion, je veux bien avouer ne pas être un expert de la filière.
EDIT:
Donc il y a des supervisions de malade sur du matos mal configuré?
La supervision, c'est plus pour savoir quand tu dois envoyer un ou deux mecs sur le terrain pour changer quelques panneaux ou refermer une cellule HTA à la mano (parce qu'un banquier a décidé qu'ajouter une motorisation de cellule, c'était trop cher pour faire passer le projet).
Ces supervisions, bien souvent, prennent 1-2 points par minute, pas plus... tu n'y verras pas les transitoires.
C'est étonnant d'ailleurs, car bien souvent les développeurs installent des compteurs assez sophistiqués (type powerlogic ion 9000) sur le départ HTA/HTB des centrales, mais ne s'en servent que pour suivre les volumes d'énergie injectés, pour pouvoir vérifier les relevés ENEDIS/RTE. Ces trucs sont plus des qualimètres et analyseurs de réseau que des compteurs... donc le matos est là pour avoir une supervision de malade, comme tu le dis. Mais c'est juste pas utilisé :-)