J'ai travaillé sur le contrat de maintenance des groupes électrogènes sur le site de la Hague (AREVA).
Il y a 1 ligne EDF de secours (300 KV)
Ensuite 3 groupes électrogènes de 7,2 MW pour la boucle 20KV et 4 groupes de 2,5 MW pour la boucle 15KV (alimentation de l'usine avec 3 crans de relestage)
Chaque batiments sensibles est équipé de 2 groupes électrogène et batterie + onduleur (2 voies)
Et il existe un groupe électrogène dit à temps 0 (qui alimente uniquement la diffusion radio dans les batiments), c'est à dire sans aucune coupure électriques au niveau des récepteurs. En fait l'alimentation normale fait tourner un moteur électrique relié par courroies (X5) à un alternateur. Cet alternateur est lui-même relié par un arbre à un volant d'intertie et l'autre côté de ce volant un diesel avec embrayage électro magnétique.
En configuration normale, l'électricité est fourni par l'alternateur qui est entrainé par le moteur électrique. En cas de coupure du réseau, l'alternateur continue de tourner (et donc de fournir du courant) grace à l'interie du volant, dans le mêm temps l'embrayage électro-magnétique se colle et provoque le démarrage du diesel qui reprend la sauvegarde.
Lors d'essai, on a pu enregristré une baisse de 0,5 Hz qui dure à peine 1 secondes lors du démarrage du diesel (le temps que celui-ci ateigne sa vitesse de 1500 tr/min.
Le plus drôle c'était lors des maintenance. Une fois l'alimentation du moteur électrique coupée, il fallait une bonne 1/2 heure pour que le système s'arrête de tourner (l'inertie du volant).
La phase de redémarrage était la plus embêtante. Il était impossible de redémarrer en alimetant directement le moteur électrique car celui-ci ne pouvait pas entrainer le volant d'inertie (le moteur étant un moteur synchrone, ça disjoncte de suite)
Il fallait simplement démarrer (embrayé au volant d'inertie) le diesel et attendre que celui-ci atteigne 1500 tr/mn pour enfin réalimenter le moteur électrique.
Ce système étant "jouable" sur de petites puissances (jusqu'à 600KVA).