Effectivement, beaucoup de marketing - journalistique.
C'est toujours dommage de voir des sujets intéressants être traités aussi mal, et être aussi mal mis en avant, avec de mauvais arguments.
La réduction de 80% des "couts d'exploitation", c'est du pipeau! Oui, tout le monde sait que ces coùts, c'est l'énergie principalement dans un datacenter. Et l'amortissement des panneaux solaires et autres éoliennes revient infiniment plus cher que l'énergie qui serait extraite du réseau électrique. Bref, on est bien dans le "green computing marketing pipeau". Le "greenwashing" dans sa grande imposture.
Ici, l'idée qui me semble intéressante, c'est qu'on peut décider de faire varier la consommation électrique des serveurs, de manière volontaire.
On pourrait très bien élargir le champ des réflexions:
* pourquoi ne pas éteindre des serveurs "web" quand la demande est faible? Il parait que certains le font déjà sur des grosses fermes de serveurs (serveurs frontaux), mais ça reste une pratique rarissime.
* plutôt que de prévoir des groupes électrogènes (chers) capables de soutenir la totalité de la consommation de tous les serveurs au maxi pendant une défaillance d'alimentation, pourquoi ne pas volontairement réduire la consommation électrique sur le site impacté par une défaillance, et transférer une partie de la charge ailleurs, sur un autre site, si c'est acceptable?
Pour finir, je pense qu'il reste tout à faire dans l'accélération matérielle. Apparemment, on pourrait faire des serveurs web ultra optimisés sur des FPGA, des choses comme ça. Le gain énergétique de ce genre de solution serait énorme. Pareil, l'optimisation énergétique du code est une vraie voie d'avenir, et pas seulement du marketing.
Leon.