Le problème de fond est la volonté politique ou non de "plonger" dans l'aventure de la fibre.
Les motivations que je n'hésiterai pas à affirmer "court-termistes" de pas mal de politiques, bouffés par l'électoralite aigüe ne pouvaient qu'aboutir à ce fiasco!
Il est clair qu'une vision à minima moyen terme, voire long terme est nécessaire pour s'engager dans ce type d'aventure au niveau d'un RIP.
Le Doubs a eu cette vision, la Haute-Saône, avec ses "moyens" a embrayé en prenant aussi le problème à bras le corps, en passant par une étape intermédiaire un peu surprenante, mais au final, pas si mauvaise que certains auraient pu le penser. Le Territoire de Belfort a eu une vision un peu différente, mais a traité le problème aussi avec une "certaine volonté".
Il faut admettre que pour les autres départements, on est en ordre dispersé.
Résultat des courses: Le Doubs vise le 100% de complétude fin 2022, la Haute-Saône fin 2023, tous deux avec une DSP affermo-concessive pour la 2ème phase et la "reprise de la phase 1 dans cette DSP...
Le Jura, qui avait déjà essuyé un relatif échec en étant "parti avant l'heure" en 2009, n'avait peut-être pas envie de se brûler les ailes une deuxième fois, et avait choisi une solution qui pouvait apparaître comme "tranquille"... Il a choisi en dernier ressort la voie de la DSP, et ne devrait s'en porter que mieux... Quand aux autres départements, il est de fait que l'effet est un peu "brouillon"...
La SPL n'avait pas de structures (ou si peu) et pas de moyens d'action, donc pas d'ambitions (ce n'était pas son rôle non plus!) pour arriver à recentrer toutes les non motivations et les dérives politicardes...
Effectivement, chronique d'un échec annoncé, échec d'ailleurs pronostiqué par plus d'un intervenant ici, devant les constats d'autres échecs dans d'autres régions.
La "chose" politiques continue trop souvent à "faire quelque chose" pour dire que quelque chose a été fait, et là, on à affaire à de l'opérationnel, il est clair que ce type de démarche est à bannir!