Au sujet de la fermeture à clef des PM, il semble que ce soit Monsieur "Grossous" qui ait eu le dessus, avec un constat simple: La quasi-totalité des bris de serrures d'armoires semblent dues à des "techos" qui opèrent en tant que sous-sous-sous-sous...-traitant, et ne disposent au final pas de la clef idoine (ou ne veulent pas perdre de temps à la récupérer!)...
Les OI en sont ainsi arrivés au constat que si l'on supprime cette problématique, leurs frais de maintenance sont réduits de XXX fois! Résultat dans pas mal d'endroits: Serrures triangle, éventuellement intégrant une "fente tournevis plat"... Ouvertures d'armoires au pied de biche = zéro! Avec comme argument complémentaire que s'il s'agit de vandales, ils ouvriront la porte de toutes façons au pied de biche... Clair que l'étude de rentabilité a vite fait de calmer le jeu... Grisbi is grisbi! Point final!
Défaitiste? Non, réaliste, on est dans un monde de pognon, de préférence facile, et les raisonnements sont simplistes et court-termistes, point! X fois hélas!!!
Disons que c'est plutôt un problème d'anticipation d'un système délirant de raccordements, qui devient seulement ensuite un problème d'investissements.
Quand les 1ers premiers raccordements ont été fait dans le Doubs, entre 2015 et 2018, il n'y avait pas d'OCEN, pas de mode STOC (système où les FAI envoient leur propres sous-traitants), et ceux qui faisaient les raccordements, dans des volumes beaucoup plus limités, étaient parfaitement connus. Il y avait des trousseaux de clés, répartissables entre les quelques techniciens-raccordeurs missionnés.
Avec le mode STOC, où l'opérateur d'infra est spectateur passif des raccordements, ne sait pas qui intervient où et quand, la seule solution immédiate a été de passer au plus petit dénominateur commun : les clés triangle. Et encore, certains intervenants n'en ont pas. Pied de biche, masse, meuleuse (!) les remplacent avantageusement.
Mais honnêtement, remplacer une porte, pour l'exploitant, ce n'est pas grand chose par rapport aux dégâts massifs causés sur l'ensemble des câblages par des raccordeurs incompétents ou indélicats ou les 2.
Pour la suite, il va falloir en venir à des systèmes de contrôle à distance + vidéo. Mais vu la dispersion des points techniques, l'électrification à faire, il y en a pour plusieurs millions d'euros rien que pour un "petit" réseau comme celui du Doubs. Donc, là oui, se posent les questions de qui paye, qui fait les travaux sur un réseau déjà en exploitation, comment sont supervisés ces systèmes au niveau de l'exploitant...