Auteur Sujet: Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit (Lu 219999 fois)

fansat70 · « **Réponse #456 le:** 08 mars 2023 à 12:05:26 »

[Colère navrée]
Il suffit d'un seul pseudo-techos pour que ce soit le début du bouic!
A) Le pseudo-techos connecte la fibre abonné non pas sur le "plot" opérateur indiqué par la route optique, mais sur le premier "plot" libre...
B) Un autre abonné demande la fibre chez ce même opérateur. Là, le technicien suit strictement la route optique, qui lui indique de connecter (pas de bol) sur le plot occupé par la jarretière installée par le pseudo-techos... Donc le technicien débranche "l'ancien" abonné.
C) Pourquoi est-ce qu'il le débranche? Réponse simple: Le débranchement des jarretières des abonnés résiliés n'est pas prévu part le mode opératoire d'une résiliation. Donc le technicien qui fait bien son boulot le fait jusqu'au bout, et avec raison, puisque la jarretière est potentiellement "en l'air" et ne "peut être" (!!!) qu'une jarretière d'un abonné résilié!
D) En continuant le raisonnement, s'il y a pas mal de "churn", et que les résiliations / abonnements sont nombreux, il se peut que la réglette opérateur soit "saturée", avec en réalité une toute une série de jarretières "en l'air".
Si un ou plusieurs pseudo-techos répètent la connerie du (A), c'est rapidement le bouic!
Un grand merci aux ronds de cuir "conseillers" de notre "grande" ARCEP pour ne pas avoir réglementé la partie résiliation, car cette carence vient en surajouter aux errements que cette même réglementation a autorisé, en laissant mettre en place le mode STOC, qui est le régal des politiciens de tous poils, qui se "gargarisent" du fait que notre beau pays est dans le peloton de tête du FTTH en Europe, mais on ainsi mis en place une industrie du pitoyablement fait, ceci en se voilant la face, et en laissant le bébé aux joyeux lauréats des législatures suivantes. Honte à eux!
[/Colère navrée]

tdamienjd · « **Réponse #457 le:** 27 avril 2023 à 15:26:07 »

Désormais 60 000 abonnés et 125 000 lignes raccordables (source).
Taux de pénétration de 48%

tdamienjd · « **Réponse #458 le:** 09 juin 2023 à 16:41:59 »

La fibre optique déployée à 94 % dans les communes péri-urbaines

Après une phase de montée en débit (de l’ADSL) entre 2018 et 2021, Longevelle-sur-Doubs est la dernière des quarante-trois communes péri-urbaines de l’Agglo qui doit encore être raccordée à la fibre optique. Ce n’est plus qu’une question de semaines : les ultimes travaux sont en cours.

Ce n’est pas le bout du tunnel qu’entrevoit en ce moment Pays de Montbéliard Agglomération (PMA), mais le bout des gaines de fibre optique. Et le bon bout.

Le très haut débit est en passe, grâce au Smix, le Syndicat mixte Doubs très haut débit (1), de mailler l’ensemble de ses quarante-trois communes péri-urbaines. Elles ont rejoint PMA au 1er janvier 2017 pour former une comcom de 72 communes.

Au sein de « PMA 43 », selon une appellation propre au Smix, le taux de couverture atteint à ce jour 94 % ; il devrait tutoyer les 98 % d’ici à la fin de l’année. Les 2 % restants, ce sont des logements neufs en cours de construction, des immeubles non conventionnés ou des corps de ferme très isolés.

Un chantier en deux temps
Longevelle-sur-Doubs est la dernière des communes en cours de raccordement. « On est à deux pas de la ligne d’arrivée, on ne peut pas encore lever les bras, mais c’est une affaire de semaines », rassure Denis Leroux, président du Smix et vice-président du Département du Doubs, en filant la métaphore cycliste. « Les infrastructures sont en place, il reste quelques travaux à réaliser. »

L’histoire du très haut débit sur le territoire de la PMA, qui en a fait l’un de ses chantiers prioritaires, s’est écrite en deux temps. Il y a d’abord eu une phase de montée en débit (amélioration de l’ADSL), de 2018 à 2021, puis une seconde avec le déploiement de la fibre proprement dite et la construction du réseau FTTH (Fiber to the home/fibre optique jusqu’au domicile). « La première phase a notamment permis, pendant la pandémie de Covid-19 et les périodes de confinement, d’offrir une connexion internet performante. » PMA a adhéré de plein droit au Smix en 2019.

14 000 lignes de fibre

« PMA 43 », ce sont environ 25 000 habitants, 14 000 lignes de fibre - à ce jour, quelque 4 000 foyers se sont abonnés à la fibre, un chiffre en constante progression -, un investissement de 14 millions d’euros et plus de 55 réunions publiques organisées depuis 2019.

Des sous-traitants pas toujours à la hauteur
« Les travaux sont irréprochables », poursuit Denis Leroux, « on frôle le zéro défaut au moment de leur réception. »

Les travaux de construction et de réalisation des infrastructures de fibre optique ont été assurés sous la maîtrise d’ouvrage du Smix par le groupement Résonance (groupe FIRALP) et l’entreprise locale Climent. C’est Suez Consulting qui a été chargé de la maîtrise d’œuvre. Une fois le réseau construit, le réseau est pris en exploitation par l’opérateur spécialisé Altitude Infra dans le cadre d’une délégation de service public.

À charge pour les habitants de solliciter leur opérateur afin de passer de l’ADSL à la fibre. Les ultimes travaux de raccordement et l’activation, au domicile, du très haut débit sont confiés à des sous-traitants « pas toujours à la hauteur du service escompté », déplore Denis Leroux en citant l’opérateur Orange qui fait l’objet de récriminations dans de nombreuses communes.

(1) Le programme du Smix est piloté et financé par le Département du Doubs, l’ensemble des intercommunalités du Doubs. Il est soutenu par l’État et la Région Bourgogne Franche-Comté.

Alexandre Bollengier, L'Est Républicain, 09/06/2023

tdamienjd · « **Réponse #459 le:** 09 juin 2023 à 16:47:18 »

Internet à très haut débit : un retour « très positif » des administrés

A Sainte-Marie comme à Roches-lès-Blamont, les maires sont plus que satisfaits de l'arrivée de la fibre optique dans leurs village. Témoignages.

Georges Haberstich, maire de Roches-lès-Blamont (650 habitants) :
« On a le très haut débit depuis environ un an. En mairie, on était régulièrement sollicités sur le sujet. Les administrés, notamment ceux dont les habitations sont situées à l’écart du centre-bourg, souhaitaient être raccordés le plus vite possible. Les retours sont aujourd’hui très positifs. Avec le développement du télétravail, notamment depuis la pandémie du Covid-19, une connexion à très haut débit est un critère majeur pour les candidats à l’installation dans le village. C’est presque devenu un besoin de base, au même titre que l’eau et l’assainissement. Tous les secteurs de la commune sont aujourd’hui raccordables, à l’exception des “écarts”, très rares cependant. Il y a par exemple une ferme isolée sur la route de Meslières qui est en autonomie complète en termes d’électricité et d’eau. Aujourd’hui, un propriétaire désireux de se séparer de son bien qui n’est pas raccordé à la fibre doit faire les démarches nécessaires avant de le mettre en vente. La création du dernier lotissement date de 2014-2015. On n’a pas de nouveau projet en vue. On a régulièrement de nouveaux habitants, mais il y en a un peu moins actuellement. La frilosité des banques freine la construction, les projets immobiliers. »

Gérald Grosclaude, maire de Sainte-Marie (700 habitants) :
« Avec Échenans et Semondans, Sainte-Marie a été l’une des premières communes de PMA raccordées à la fibre. Ces trois villages dépendent du nœud de raccordement d’Arcey. Depuis que la fibre fonctionne, le bilan est très bon. Nous avons la chance d’avoir des artisans et des entreprises. Or leur activité dépend des conditions d’accès à internet, par exemple pour recevoir et transmettre des documents aux clients. On a pu satisfaire leurs attentes, comme celles des particuliers. Lorsque des candidats à l’installation venaient en mairie chercher des informations, le très haut débit figurait parmi leurs critères, aux côtés de l’école, du périscolaire, de la présence de nounous et du cadre de vie. C’est un tout. Quand on nous interrogeait sur l’arrivée de la fibre, on pouvait leur donnait une date, celle que nous avait communiquée le Département et PMA, à savoir mars 2022. Les délais ont été respectés : la fibre est opérationnelle depuis le 16 mars 2022 après une montée en débit en 2019. On a créé un lotissement en 2018-2020 avec une douzaine de foyers. Ils ont très vite réclamé leur raccordement. »

L'Est Républicain, 09/06/2023

tdamienjd · « **Réponse #460 le:** 13 juin 2023 à 11:19:33 »

Le Syndicat mixte annonce que le réseau compte désormais 130 160 lignes ouvertes à la commercialisation.
"Encore de grands secteurs en cours de finalisation à Saint-Vit, Valdahon, Ornans, Pont-de-Roide."

Pour rappel, l'objectif initial était 120 000 lignes fin 2022. Le nombre de locaux ayant augmenté avec les années, on s'approchera sans doute d'un total de 140 000 lignes à la fin du déploiement dans quelques semaines.

tdamienjd · « **Réponse #461 le:** 26 juin 2023 à 13:35:05 »

Désormais 63 157 abonnés et 131 023 lignes raccordables (source).
Taux de pénétration toujours à 48%

tdamienjd · « **Réponse #462 le:** 30 juin 2023 à 09:40:47 »

Le Doubs fête la fin du programme de construction de son réseau FttH

Pendant que la zone AMII du Doubs végète à 87% de raccordables, avec une progression de 0,17% au 1er trimestre 2023, le Syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit fête la fin de ses travaux d'équipement en fibre optique des 485 communes de la zone publique.

Après 10 ans du plus grand chantier d’infrastructures dans le département, 100% de ces 485 communes sont équipées et 99,5 % des communes ouvertes à la commercialisation (100 % fin juillet pour être très précis). Bien entendu, les travaux ne s'arrêtent pas là, ne serait-ce que parce qu'il reste à traiter les refus de tiers (heureusement très peu nombreux), les immeubles dont la convention n'est toujours pas signée et à passer du raccordable au raccordé, ce qui n'est pas toujours le plus simple.

L'Avicca félicite le Syndicat mixte et le Conseil départemental du Doubs pour l'atteinte de cet objectif dans les délais prévus, et s'associera à l’évènement du 30 juin 2023, qui marquera la bascule vers une nouvelle ère à très haut débit.

Avicca, 29/06/2023

vida18 · « **Réponse #463 le:** 02 juillet 2023 à 18:04:24 »

Fibre optique dans le Doubs : Denis Leroux revient sur la genèse du projet et évoque les enjeux futurs

tdamienjd · « **Réponse #464 le:** 04 juillet 2023 à 14:53:56 »

Fibre optique : 10 ans après le lancement du chantier, près de 90 % du département raccordé

Quelque 200 acteurs de la fibre optique se sont réunis à Bonnétage dans le Pays Horloger pour célébrer les dix ans du lancement du chantier dans le Doubs et plancher sur l’avenir. Retour sur un projet gigantesque, loin de faire l’unanimité au départ.

Le lieu n’a pas été choisi au hasard. À l’écart des zones habitées du village de Bonnétage, l’étang du Moulin – dont l’hôtel-restaurant sis au même endroit porte le nom – se trouve en lisière de forêt. C’est ici, en plein cœur du Parc naturel régional du Pays Horloger, que près de 200 acteurs impliqués dans le chantier de la fibre optique dans le Doubs se sont réunis ce vendredi. Un lieu isolé et quasiment dépourvu d’accès à la 4G, relié au réseau de fibre optique en 2018.

Le symbole était tout trouvé pour souligner l’aboutissement d’un projet hors-norme à 220 millions d’euros lancé il y a dix ans. Pourtant, au début des années 2010, le démarrage du chantier n’avait rien d’un long fleuve tranquille pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, à l’initiative du projet au côté du département.

Nombreux débats

« Au départ il faut convaincre. Aujourd’hui, la fibre fait partie du paysage mais il faut se remettre dans le contexte des années 2010. Il y avait des balbutiements et les opérateurs n’étaient pas à nos côtés » se souvient Christine Bouquin, présidente du Département. À l’époque, les débats sont légion.

« On a pris notre bâton de pèlerin et on s’est rendu dans chaque communauté de communes ». Économiquement, le projet ne faisait pas consensus, loin d’être viable pour certains. « On a eu le rapport de la Cour des comptes disant que la fibre dans les territoires ruraux c’est n’importe quoi, ça va coûter trop cher. Il y a eu une grande bagarre économique », souligne Denis Leroux, président du syndicat mixte Doubs Très Haut Débit.

Fin du cuivre

Dix ans plus tard, l’heure est donc au premier gros bilan d’étape du déploiement de la fibre optique, laquelle couvre désormais 485 communes du département, soit 87 % de la surface. « Un bel exemple de solidarité territoriale », a tenu à rappeler Denis Roux. « Notre volonté au départ, c’était de dire quel que soit le secteur où nous sommes, il faut que les citoyens soient traités de la même façon », rappelle Christine Bouquin.

Les citoyens justement, ont également été sollicités par l’intermédiaire des intercommunalités, pour contribuer au financement à hauteur de 10 euros par habitant chaque année pendant 15 ans. Si pour l’occasion, le syndicat a glissé un œil dans le rétroviseur, la poursuite du développement de la fibre optique n’a pas été oubliée. Le raccordement va donc se poursuivre avec en ligne de mire la barre des 100 %.

Autre chantier conséquent qui devrait s’étaler sur les prochaines années : la fermeture progressive du réseau téléphonique en cuivre. Un budget de 3 à 4 millions d’euros par an devrait être alloué au syndicat pour financer ses futures missions.

Jean-Baptiste Pouillot, L'Est Républicain, 02/07/2023

tdamienjd · « **Réponse #465 le:** 04 juillet 2023 à 14:55:33 »

Fibre optique : « On ne peut plus tolérer ce massacre du réseau »

Le département et le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, représentés par Christine Bouquin et Denis Leroux, ont partagé leur « inquiétude » concernant le travail de certains sous-traitants qui « causent des dégâts » sur le réseau de fibre optique. Interview croisée.

Où en sont les problèmes de dégradation ?

Denis Leroux : « On est encore très inquiets, d’autant plus qu’on fait partie des départements les plus en avance. Lorsqu’il va falloir passer le gap d’un raccordement rapide pour arriver aux 100 %, on sera encore plus inquiets parce que l’appareil industriel monté par les grands opérateurs et notamment leurs sous-traitants, fait des dégâts sur le terrain même s’il y a des petites avancées ».

Christine Bouquin : « Il faut du temps pour faire un raccordement. On est vraiment dans du précis et ça ne se fait pas en faisant n’importe quoi. Ce qu’on ne souhaite pas, c’est dégrader l’image d’un service au public qui est donné en état. Lorsque c’est dégradé, ils ne vont pas voir les opérateurs, c’est nous qu’ils appellent. Il n’y a pas une semaine où on ne remonte pas des informations de part et d’autre »

Quelles sont les conséquences pour le réseau ?

DL : « Cela nous oblige à réaliser des audits ou des travaux de maintenance. Ces travaux sont légitimes tous les cinq ou six ans parce qu’il y a du vieillissement mais pas six mois après. On continuera de se bagarrer car c’est encore un sujet. On ne peut plus tolérer ce massacre du réseau et on ne lâchera pas »

CB : « Quand on voit les dégâts qu’il y a dans les armoires et un peu partout, ce n’est pas admissible ! C’est de l’argent public »

Que comptez-vous faire pour améliorer la situation ?

DL : « On demande à l’Arcep, le régulateur, de taper du poing sur la table ! On a mis 220 millions d’euros sur la table, ce n’est pas rien. On a un réseau neuf et sur certains secteurs, ces malheureux sous-traitants sont capables de le dégrader en six mois…»

CB : « Un texte de loi est passé au Sénat justement pour que cette régulation et ce respect de ce qui a été fait soient maintenus. Être en avance c’est une chose, pouvoir préserver son réseau en est une autre. »

Jean-Baptiste Pouillot, L'Est Républicain, 02/07/2023

tdamienjd · « **Réponse #466 le:** 12 octobre 2023 à 11:32:47 »

Dioptic annonce que le réseau public départemental atteint désormais 70 000 abonnés fibre.

tdamienjd · « **Réponse #467 le:** 21 décembre 2023 à 16:51:03 »

Cinq foyers désespérés de Verrières-de-Joux retrouvent internet

Pendant une petite vingtaine de jours, cinq foyers du lieu-dit Les Prises, à Verrières-de-Joux, ont été privés d’internet à cause de dommages sur le réseau de fibre optique. Alors que l’exaspération et le découragement les avaient gagnés, la ligne a finalement été rétablie ce lundi.

« Il faut se battre en permanence, c’est épuisant… » soupirait déjà Laurence Pilloud la semaine dernière. Le 30 novembre dernier, son foyer et quatre autres logements situés au lieu-dit Les Prises, à Verrières-de-Joux, ont été privés d’accès à internet.

Jusqu’alors, les problèmes de réseau étaient réguliers, mais résolus rapidement du fait de la présence de l’hôtel-restaurant Le Tillau, au nord du lieu-dit, et de sa ligne professionnelle dans la liste des bâtiments impactés. Concernant la coupure du 30 novembre, l’hôtel n’a pas été touché. Pendant une grosse quinzaine de jours, ce fut donc une longue et épuisante attente pour les habitants des cinq foyers affectés.

Interminables minutes au téléphone

Excédée, Laurence Pilloud a préparé soigneusement une feuille où elle a retranscrit en détail la chronologie des démarches qu’elle a entreprises pour retrouver internet, lesquelles sont restées vaines jusqu’à lundi 18 décembre, jour où les problèmes sur le réseau (le secteur du Doubs est géré par Dioptic) ont enfin été réglés. Mais avant ce dénouement positif, il a fallu passer d’interminables minutes au téléphone avec l’opérateur pour tenter d’avoir un interlocuteur et de fixer des rendez-vous, avant que ceux-ci ne soient annulés.

Démunie, elle ne cachait pas son exaspération : « On ne peut jamais avoir quelqu’un de sérieux au téléphone… Ouvertement, on nous balade », regrettait la gérante du gîte des Hauts Sapins. Pour elle, c’était la double peine avec un impact sur son usage privé mais aussi professionnel, avec la gestion de la location du gîte, laquelle se fait essentiellement en ligne. « Je suis bien plus épuisée de devoir me battre pour avoir des réponses que de ne pas avoir internet », confiait-elle.

L’abattement dans la voix de sa voisine Julie Guichard transparaissait au téléphone. « Nos enfants sont au collège et au lycée, et tous les devoirs sont sur internet. Donc il faut qu’on aille chez des amis. C’est compliqué. J’avoue que j’ai un peu baissé les bras parce qu’on s’use la santé à s’énerver au téléphone avec l’opérateur… »

Elle et sa famille, qui ont déjà été concernées par des coupures d’internet en octobre, se sont vite retrouvées face au casse-tête des démarches administratives, qui plus est dans une zone où la 4G n’est pas optimale.

De la frustration au soulagement

De son côté, Dioptic, qui exploite le réseau de fibre optique dans le Doubs, assure n’avoir e u « aucune information » d’un quelconque problème les 15 premiers jours. « Le 14 décembre, l’opérateur a signalé un problème sur la ligne et on est intervenus lundi 18 décembre, on a donc mis quatre jours dont un week-end. Ce sont des délais relativement courts », précise Thomas Margogne, directeur de Dioptic (qui fait partie d’Altitude Infra).

« Je comprends tout à fait cette frustration et le fait que 15 jours sans internet, c’est très compliqué… » assure-t-il. Une frustration qui a vite été supplantée par le soulagement ce lundi après-midi, lorsque les foyers concernés ont retrouvé un accès à internet. « Le miracle de Noël s’est produit ! » sourit Laurence Pilloud, laquelle va pouvoir passer les fêtes de fin d’année beaucoup plus sereinement.

Jean-Baptiste Pouillot, L'Est Républicain, 20/12/2023