Et je me rends également compte qu'on peut faire pleins de choses avec peu de débit. Je n'avais pas cette vision là avant de lire ce sujet.
Clairement, oui, au tout début, les réseaux de données consommaient très peu. Rappelez-vous : un minitel, c'est 1200bds, soit 50 fois moins qu'une communication téléphonique! Les terminaux texte classiques des années 80, avec leurs grands écrans (80 colonnes x 40 lignes) consommaient en pointe 12kbps!
Un terminal de paiement sur canal D du RNIS, c'est 14kbps.
C'est aussi ça qui a permis l'essor des réseaux de donnée :
le texte, c'est le format de transport d'information le plus compact qui existe! C'est infiniment plus compact que de transporter de la voix, même si c'est beaucoup plus impersonnel.
Dans les années 80, à l'époque où les communications inter-urbaines et internationales étaient chères, c'était un énorme atout. Il fallait tout faire pour réduire le débit transporté.
Autre constat rigolo:Dans les années 80, la majorité des communications inter-urbaines passaient par des faisceaux hertziens, alors que les derniers kilomètres étaient systématiquement en filaire. D'ailleurs, au sein d'une agglomération, les répartiteurs téléphoniques étaient majoritairement raccordés en filaire : câbles coaxiaux majoritairement.
C'est exactement l'inverse aujourd'hui quand on utilise le réseau mobile : inter-urbain en fibre optique, et dernier kilomètre en hertzien!
Leon.