Auteur Sujet: Datacenter de 1400 MW pour l'intelligence artificielle en Seine-et-Marne (Fouju)  (Lu 3177 fois)

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vivien

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Un plan des 12 datacenters et des deux postes électriques est proposé.

Le bâtiment de formation est bien petit et c'est le bâtiment qualifié en dessous de "bâtiment d’accueil aux fonctionnalités multiples", il n'est pas dédié à la formation.




Le site sélectionné

Le projet Campus IA a vocation à s'installer à Fouju, en Seine-et-Marne (77), en région Île-de-France.  Fouju est une commune qui dispose de nombreux atouts pour accueillir le projet Campus IA :
- L’accès immédiat aux infrastructures électriques à haute tension ;
- Un accès privilégié pour un réseau fibre de haute capacité ;
- Ce projet est localisé au sein d’une zone qui depuis longtemps est identifiée pour accueillir des activités économiques. Cette zone inscrite au SDRIF-E comme secteur d’urbanisation préférentielle permet de respecter les objectifs ZAN portés à l’échelle de la région Ile-de-France, dans une optique de sobriété foncière ;
- Un secteur en pleine mutation, compatible avec le projet, notamment la création du centre pénitentiaire de Crisenoy ainsi que le contournement de la RD 57 ;
- La proximité avec l’axe de transport majeur qui est l’autoroute A5 ;
- L’absence de riverains à proximité immédiate, contrairement à de nombreux sites en région parisienne.


Les aménagements nécessaires au projet

Le projet, se développera sur environ 70 hectares et comprendra :
- Environ 12 bâtiments de datacenters, construits par phase, chacun comprenant des supercalculateurs (machines agrégeant de nombreuses unités informatiques pour réaliser un grand nombre d’opérations de calcul ou de traitement de données en parallèle) ;
- Deux postes électriques ;
- Un bâtiment d’accueil aux fonctionnalités multiples ;
- Un bâtiment de support technique ;
- Une station de traitement des eaux usées ;
- Des espaces communs (voiries, contrôles d’accès, postes de transformation, etc.) ;
- Des espaces verts paysagers et plantés avec des ouvrages de gestion des eaux pluviales, participant à la bonne intégration du projet dans le paysage.


Source : https://www.concertation-campus-ia.fr/fr/comprendre-le-projet

alain_p

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On a des réponses à des questions que je me posais sur le type de refroidissement utilisé qui est du type dry cooling (refroidissement à l'air)

Je suis très sceptique sur cette affirmation de dry cooling. On a eu encore récemment une présentation par Dell qui disait qu'à partir d'une certaine puissance par rack, je crois qu'ils parlaient de 40 kW, le dry cooling n'est plus possible, il faut un refroidissement par eau (ou autres liquides caloporteurs, comme certaines huiles), notamment avec les GPU Nvidia.

Avec la puissance évoquée, cela m'étonnerait que le refroidissement se fasse par dry cooling.

vivien

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Ils travaillent le samedi !

Je trouvais qu'il manquait un gros document sur le site web (il y avait des références au "dossier du maître d’ouvrage" mais ce document était introuvable).

Il a été mis en ligne ce samedi midi : La partie intéressante commence à partir de la page 24.


(cliquez sur la miniature ci-dessous - le document est au format PDF)


Le document nous offre une vue architecturale du « Boulevard » marquant le cœur du Campus : (visuel non contractuel)

vivien

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On apprend que le poste électrique de Campus IA sera directement en 400 000 volts : le poste RTE n'aura aucuns transformateurs.

Création d’un poste 400 kV en double entrée en coupure

Un poste électrique à haute ou très haute tension aérien est un lieu clôturé, constitué d’une surface enherbée sur laquelle des appareils électriques (transformateurs, disjoncteurs, sectionneurs, etc.) sont implantés sur des charpentes métalliques, ainsi qu’un bâtiment de contrôle commande de ces appareils

Dans le cas du présent projet, le poste RTE n’accueillera pas de transformateurs, il s’agira donc d’un poste de répartition et non d’un poste de transformation.




Mise en souterrain partielle d’une ligne 225 kV

La mise en souterrain partielle d’une ligne, aussi appelée mise en siphon, nécessite de créer une liaison souterraine et d’installer deux pylônes aérosouterrains de part et d’autre du siphon.

Une liaison souterraine comporte trois câbles de puissance de 225 000 volts, éventuellement un câble de mise à la terre et un câble à fibres optiques nécessaire à l’exploitation du réseau.
Les pylônes aérosouterrains sont conçus pour permettre le passage de la technique aérienne à la technique souterraine.

En amont de la mise en service du futur poste RTE, une première étape provisoire de raccordement sur l’une des lignes 400 kV Chesnoy – Morbras est également à l’étude pour pouvoir alimenter les premières installations du projet Campus IA de manière anticipée.

vivien

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Je suis très sceptique sur cette affirmation de dry cooling. On a eu encore récemment une présentation par Dell qui disait qu'à partir d'une certaine puissance par rack, je crois qu'ils parlaient de 40 kW, le dry cooling n'est plus possible, il faut un refroidissement par eau (ou autres liquides caloporteurs, comme certaines huiles), notamment avec les GPU Nvidia.

Avec la puissance évoquée, cela m'étonnerait que le refroidissement se fasse par dry cooling.

Le diable est dans les détails :
- Le refroidissement uniquement par dry cooling ne concerne que les 3 premiers centres de données
- La puissance de ces 3 premiers centres de données n'est pas mentionnée, elle pourrait être inférieure aux autres. (j'avais pensé 1400 MW / 12, soit 117 MW / datacenter, mais ce n'est pas forcément le cas)
- Campus IA ne construit pas de datacenter, ce sont ses clients qui le font (et la phase 1 intègre déjà un / des clients qui vont construire les 3 premiers datacenter). Il est donc compliqué de donner des détails par d'hypothétiques centres de données tant que ceux qui vont les construire n'ont pas été identifiés. Cela explique également le flou sur le nomrbe d'emplois à terme.

Le rapport explique :

La consommation en eau

Pour la phase 1 du projet, Campus IA a fait le choix de la sécurité environnementale : le refroidissement sera assuré à 100 % par des technologies de type dry cooling, ce qui signifie aucun prélèvement dans les ressources en eau locales.
À terme, et selon l’évolution des besoins et des technologies disponibles, certains bâtiments pourront recourir à des solutions mixtes, intégrant par exemple l’utilisation d’eaux grises (eaux industrielles de réutilisation, impropres à la consommation humaine mais parfaitement adaptées pour des usages industriels).

Campus IA s’engage à :
› Ne pas recourir à la nappe de Champigny, ressource stratégique du territoire,
› Privilégier des solutions sobres en eau,
› Appliquer une gestion différenciée selon les bâtiments pour optimiser l’équilibre entre performance énergétique et respect de la ressource.



Plus loin, le modèle économique de Campus IA est détaillé :

Quel est le modèle économique du projet ?

Le modèle économique de Campus IA repose sur une logique d’aménagement et de mise à disposition d’infrastructures stratégiques, destinées à accueillir des datacenters et des acteurs majeurs du numérique.

Concrètement, la société de projet prend en charge :
› l’acquisition et l’aménagement du foncier,
› la construction des infrastructures structurantes (raccordements électriques haute tension, fibre optique, voiries, réseaux d’eau potable, dispositifs de sécurité incendie),
› la mise en place d’un cadre sécurisé et évolutif permettant l’accueil progressif de plusieurs bâtiments de datacenters.

Une fois ces investissements réalisés, les opérateurs de datacenters et entreprises utilisatrices s’implantent sur le site et se voient facturer les services associés (énergie, connectivité, sécurité, eau, maintenance).

Ce modèle présente plusieurs avantages :
› la mutualisation des coûts d’infrastructures lourdes, difficilement supportables par un acteur isolé,
› la garantie d’un haut niveau de performance et de sécurité, attractif pour les grands acteurs de l’IA et du cloud,
› la stabilité et prévisibilité des revenus sur la durée, grâce aux contrats conclus avec les opérateurs implantés.

À travers cette approche, Campus IA ne se limite pas à bâtir des datacenters : il agit comme un aménageur spécialisé, offrant une zone d’activités numérique clé en main, pensée pour accueillir un écosystème complet dédié à l’intelligence artificielle et au calcul intensif.

alain_p

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Campus IA s’engage à :
› Ne pas recourir à la nappe de Champigny, ressource stratégique du territoire,
› Privilégier des solutions sobres en eau,
› Appliquer une gestion différenciée selon les bâtiments pour optimiser l’équilibre entre performance énergétique et respect de la ressource.[/color]

Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. Toujours vues les puissances évoquées (on est à 100 MW par datacenter, on verra si les trois premiers sont plus petits), il est clair qu'une eau grise ne suffira pas. Il faudra beaucoup d'eau à terme. Elle ne viendra peut-être pas de la nappe de Champigny, mais il faudra bien qu'elle vienne de quelque part.

Je vois bien le discours dans quelques années : "Ah oui, on s'était engagé pour la nappe de Champigny, mais pas pour celle de Tataouine, à quelques km plus loin".

Quand je vois le nombre de châteaux d'eau qui ont été construits sur le plateau de Saclay. Et pourtant on sort un discours écologique sur ce projet, de quartier "écologiquet". Du greenwashing. On est sur du discours lénifiant et trompeur.

vivien

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J'ai mis à jour mes questions en supprimant celles dont on a la réponse et en adaptant d'autres. N'hésitez pas à faire des propositions d'adaptation, j'envoie mes questions lundi.



Analyse et interrogations relatives au projet de campus d'intelligence artificielle à Fouju

1/ Justification de l'implantation géographique à Fouju

Le choix de Fouju pour l'implantation du campus d'Intelligence Artificielle (IA) apparaît comme stratégiquement pertinent, notamment en raison des facteurs suivants :
• Environnement immédiat : L'absence de voisinage résidentiel direct, à l'exception du futur centre pénitentiaire de Crisenoy ;
• Énergie : La parcelle est localisée sous deux lignes électriques RTE de 400 000 volts (Chesnoy – Morbras 1 et 2) et une de 225 000 volts. Il y a également à proximité deux autres lignes 400 000 volts (Chesnoy – Cirolliers 1 et 2), une autre de 225 000 volts et 4 lignes 63 000 volts.
• Connectivité numérique : La faible latence de la liaison par fibre optique avec Paris, de l'ordre de la milliseconde ;
• Accessibilité routière : L'emplacement bénéficie d'une proximité immédiate avec une sortie de l'autoroute A5 ;
• Infrastructures locales : La création d'une nouvelle voie de desserte (actuellement en travaux) permettra de contourner le hameau des Bordes.
• Possibilité d'extension ferroviaire : Si des dizaines de milliers d'empois venaient à être créés sur la zone, il pourrait être étudié le prolongement de la future branche du RER D de Combs-la-Ville, sans créer de voie ferrée. Île-de-France mobilité étudie actuellement la séparation en deux de la branche du RER D Paris-Melun, en créant un terminus à Combs-la-Ville. Un prolongement du nouveau terminus de Combs-la-Ville à Crisenoy pourrait emprunter la ligne LGV Combs-la-Ville - Moisenay aujourd'hui devenue une simple section de délestage depuis la création de la LGV Villeneuve-Saint-Georges - Moisenay (la ligne devrait être requalifiée en ligne classique, avec une nouvelle signalisation ferroviaire).

Un arrêt de bus à proximité sera-t-il ajouté pour desservir le centre pénitentiaire de Crisenoy et le campus IA ?


2/ Clarification des projections d'emploi sur le site

La lettre de mission des garants CNDP mentionne « des créations d’emplois estimées à 500 emplois directs et plus de 1 000 emplois indirects (prestataires de service etc.) et entre 350 à 550 voitures par jour lors de la finalisation totale du projet ».
Le dossier de concertation publique ne mentionne plus les 500 emplois directs : « Les estimations envisagent, à terme, la création de plusieurs centaines d'emplois directs et plus de 1 000 emplois indirects ou induits ».

Le projet semble se matérialiser, à terme, par douze centres de données et un petit centre de formation destiné aux futurs techniciens. La partie formation parait limitée et dans une description, elle est remplacée par « bâtiment d’accueil aux fonctionnalités multiples ». Afin d'évaluer la pertinence de l'estimation de 500 emplois directs, il est important de fournir une ventilation détaillée par catégorie de poste en séparant d'un part la partie centre de données de la partie formation et d'autre part la phase 1 (3 centres de données) et celle à terme avec 12 centres de données. Les données devraient indiquer la catégorie des emplois directs, en incluant notamment : directeur de site ; technicien de datacenter ; personnel de sécurité du site ; personnel de prévention incendie du site ; personnel d'entretien des espaces verts ; formateurs pour le centre de formation.


3/ Exigence de puissance, résilience et alimentation de secours

La puissance électrique estimée pour ce projet atteint 1,4 GW (1 400 MW). Cette capacité est plus de dix fois supérieure à celle du plus grand campus de centres de données actuellement en construction sur le territoire français, le "Paris Digital Park" de Digital Realty situé à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) : Avec 40 000 m² de salles serveur, il ambitionne, à terme, une puissance électrique de 130 MW.

À Fouju, RTE a-t-il prévu l'aménagement ou la construction d'une nouvelle ligne électrique, pour la phase ultérieure qui permet de passer du raccordement initial de 700 MW à 1400 MW ? La phase initiale incluant un poste 400 kV en double entrée (sur les liaisons 400 kV Chesnoy – Morbras 1 et 2), l'extension à 1400 MW utilisera en plus les lignes aériennes 400kV Chesnoy – Cirolliers 1 et 2 qui passent à proximité de la parcelle ?

Les centres de données garantissent traditionnellement une alimentation en énergie exempte de toute interruption. Ils sont équipés de batteries qui fournissent l’énergie aux onduleurs, le temps que les groupes électrogènes de secours démarrent et se synchronisent. Cette architecture permet de secourir l'intégralité de la charge informatique (IT) et le système de refroidissement, afin de maintenir le fonctionnement pendant plusieurs jours, sans recours au réseau électrique principal.

Dans le contexte du campus d'IA et pour les 3 premiers centres de données :
• Secours total ou partiel : L'intégralité de l'alimentation électrique sera-t-elle secourue par des groupes électrogènes ? Si le secours est partiel, quel en sera le pourcentage ?
• Batteries : Les salles des batteries seront-elles des bâtiments distincts ? Quelle est la technologie utilisée (batterie au plomb ou lithium-ion) ? Quelle est le nombre de tonnes de batteries qui sera présent à terme sur le campus ?
• Groupes électrogènes de secours : Où seront positionnés ces groupes ? La production de 1 400 MW d'électricité in situ nécessite une surface considérable. Les groupes seront-ils installés sur les toits des centres de données ?
• Carburant pour les groupes : La construction de cuves de fioul est-elle prévue ? Si oui, quelle est la capacité totale exprimée en litres qui est envisagée ? Quel est le type de carburant ?
• Impact environnemental : Quelles mesures concrètes sont prévues pour minimiser l'impact environnemental des groupes électrogènes de secours ?


4/ Gestion thermique et stratégie de refroidissement

Le dossier de concertation publique ne mentionne plus les 500 emplois : « Pour la phase 1 du projet, Campus IA a fait le choix de la sécurité environnementale : le refroidissement sera assuré à 100 % par des technologies de type dry cooling ».

Douze centres de données sont prévus, à terme, sur le Campus IA, toutefois seuls les trois premiers ont des caractéristiques qui sont connues (phase 1 du projet). Serait-il possible de donner la puissance souscrite pour chacun de ces trois centres de données (lors de leur mise en service en 2018, puis à terme si ces centres de données ont plusieurs phases de mise en service) ? Le principal objectif est de savoir si leur puissance est similaire aux 9 centres de données suivants, les technologies utilisées devant évoluer quand la densité augmente.

Les experts estiment qu'il est difficile d'évacuer une puissance de 100 MW par centre de données par des technologies de type dry cooling. De surcroît, en cas d'absence de vent jumelé avec une canicule, il convient d'évaluer le risque d'élévation thermique susceptible de compromettre l'efficacité du refroidissement et, par conséquent, le fonctionnement de l'installation. L'îlot de chaleur généré par les 3 premiers centres de données de campus d'IA a-t-il fait l'objet d'une modélisation spécifique ? Enfin, quelle est la chaleur fatale rejetée dans l'environnement extérieur l'été, quand il est compliqué de valoriser l'énergie thermique résiduelle ?

Dans le cas où les trois premiers centres de données auraient une puissance significativement plus faible que les 9 suivants, serait-il possible de préciser comment la chaleur résiduelle sera dissipée pour les 9 centres de données suivants ?
• Technologie principale : Quelle est la méthode de refroidissement envisagée pour les centres de données du campus ? Le refroidissement sera-t-il assuré par des groupes froids (quels types de fluides frigorigènes), par du free cooling (air indirect, air direct, ou eau), ou par un autre système ?
• Source d'eau : En cas d'utilisation d'un refroidissement free cooling par eau, quelle sera la source d'approvisionnement en eau ? L'utilisation de cette ressource hydrique est-elle susceptible d'engendrer un impact sur l'approvisionnement en eau potable destiné aux populations ou aux activités agricoles locales, notamment en période de sécheresse ou de tension hydrique ?
• Adiabatique : Est-il prévu de mettre en œuvre un refroidissement adiabatique ? L'installation de tours aéroréfrigérantes (ou tours de refroidissement par évaporation) est-elle envisagée sur le campus d'IA pour les centres de données au-delà des trois premiers ?
• Immersion des serveurs : Les serveurs feront-ils l'objet d'un refroidissement direct au composant ou par immersion ? (serveurs immergés dans un fluide isolant qui transporte les calories)


5/ Indicateurs de performance environnementale prévisionnels

• Efficacité énergétique (PUE - Power Usage Effectiveness) : Quel est l'indicateur d'efficacité énergétique (PUE) visé pour les trois premiers centres de données du campus d'IA ? Quelles sont les stratégies précises qui seront déployées pour atteindre et garantir le maintien de cet objectif ?
• Bilan carbone : Quel est le bilan carbone prévisionnel du campus IA, en intégrant les trois premiers centres de données et leurs serveurs, décliné selon les scopes 1, 2 et 3 ? Quelles sont les émissions générées tant par la phase de construction que par la phase d'exploitation du campus IA ?