Pour les grandes entreprises qui ont un proxy, la solution passe bien sur la mise à jour du proxy pour qu'il accède à l'Internet en IPv6 et que tous les salariés de l'entreprise, probablement en IPv4 privée uniquement derrière ce proxy, aient accès à l'Internet IPv6.
Maintenant toutes les entreprises n'ont pas de proxy. Dans certaines petites entreprises certaines sont en direct derrière la box de leur opérateur et ces cas là vont facilement migrer vers IPv6.
D'autres entreprises sans proxy ont du matériel spécifique qui n'est pas compatible IPv6 et qu'il peut être très couteux de faire évoluer, car il n'y a aucune compétence en interne et aucun contrat avec une société pour ce matériel. Pour eux le DNS46/NAT46 pourrait être une solution que les flux web IPv6 passent. La plupart des autres protocoles autres que le web ne passeront pas, mais dans le cas où le web http / https est l'unique besoin de connectivité avec Internet, le DNS46/NAT46 pourrait jouer son rôle.
Pour donner un exemple des vieilleries qu'on trouver, le système Decor (diffusion des données d’environnement contrôle d’Orly et de Roissy), relié à Météo France fonctionne sous Windows 3.1. cf
Une panne informatique à l’aéroport d’Orly liée à... Windows 3.1.
Il arrive que les ordinateurs connectés directement à ces systèmes anciens aient besoin d'accéder à Internet pour le web (http / https) mais doivent passer par des équipements spécifiques non compatible IPv6. Le DNS46/NAT46 en amont permettrait cet accès.
L'objectif reste de trouver des solutions pour les dernières pourcentage de migration vers IPv6, ces derniers % seront complexes et longs et donc j'aimerais bien trouver des solutions. Penser que IPv6 va croitre de +8% par an (rythme observé depuis 4 ans), c'est bon pour les premières années, mais pas quand on sera vers la fin du process.