Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°241OrangeLors de la présentation des résultats d’Orange, Stéphane Richard a indiqué qu’il présenterait à l'automne un plan d'optimisation de ses investissements : "
Il ne s'agit ni d'augmenter, ni de baisser nos investissements" afin d’affiner la stratégie d’Orange à horizon 2020 (
Les Echos, 27/07).
Le Monde (10/06) évoquait une présentation stratégique jusqu’en 2025.
Son mandat se terminant en 2018, reste à savoir si Stéphane Richard sera renouvelé et donc mener à bien ce plan. En tout cas, il est candidat à sa succession.
Vivendi & l’ItalieDans sa dure campagne d’Italie, Vivendi pourrait sortir une nouvelle carte décisive de sa manche !
Alors que son alliance avec Mediaset est dans les limbes, selon
Les Echos (25/07) Canal+ et Telecom Italia pourraient lancer une chaine premium : Canale+. La chaine serait une copie de Canal+. Pour Les Echos cela pourrait pousser Mediaset (propriété de la famille Berlusconi) à trouver un compromis avec Vivendi.
Pour le sport, cela tombe bien, car les droits tv du football italien n’ont toujours pas été attribué. Alors que les dirigeants en attendaient 1,2 milliard d’euros pour la période 2018-2021, seul Sky a fait une offre de 500 millions d’euros. Médiaset n’a pas répondu à l’appel d’offre. L’appel d’offre est reporté à la fin de l’année. Télécom Italia en sera-t-il ?
Actuellement les droits domestiques sont de 945 millions d’euros, il faut y rajouter les droits internationaux de 450 millions, soit un total de 1,4 milliard d’euros.
Pour rappel, en avril 2016, Vivendi passait un deal avec Berlusconi pour une participation croisée entre les deux groupes, mais en juillet 2016, Vivendi dénonçait cet accord et le conflit entrait sur le terrain juridique. A la fin décembre 2016, Vivendi avait racheté 28,80% du capital de Mediaset et 29,94% des droits de vote et la famille Berlusconi était montée à 39,7%.
Début avril 2017, le régulateur des télécoms italien avait estimé que Vivendi ne respectait pas la loi avec sa double participation dans Telecom Italia et Mediaset et donnait 12 mois à Vivendi pour se mettre en conformité, sous peine d’une amende comprise entre 2 et 5% de son chiffre d’affaire.
Avec Telecom Italia, Vivendi possède 44,7% (40% maxi selon la loi) et avec Mediaset c’est 13,3% (10% selon la loi). Début juin Vivendi a fait appel de la décision. Mais sur le fond et pour rester dans les limites de la loi, Vivendi préfèrerait garder Telecom Italia et trouver une solution avec la famille Berlusconi sur Mediaset.
Fin juillet, Arnaud de Puyfontaine – nouveau président de Telecom Italia – a déclaré à un quotidien italien : "
Une fusion avec Orange? Je veux être clair : cela ne se produira pas. Telecom Italia sera un consolidateur, pas une proie", d’autre part "
TIM ne sera jamais français. Il est et restera une entreprise italienne (
Usine Nouvelle, 29/07).