Auteur Sujet: Des chiffres sur le fixe, le mobile & autres  (Lu 1101487 fois)

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Hammett

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Des faits & des chiffres sur l'Adsl, le THD, le mobile
« Réponse #1548 le: 09 janvier 2017 à 07:57:43 »
A mon avis, le but était juste d'avoir le chiffre le plus élevé possible :p.

Et relativement compréhensible et aussi (finalement) le moins "technocratique".

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« Réponse #1549 le: 10 janvier 2017 à 06:32:56 »
Il y a quelques mois (et comme chaque année), Orange a publié son document de référence 2015. C'est l’occasion de mettre en lumière quelques données générales et plus particulièrement sur Orange en Espagne. Pays qui est devenu le deuxième marché d'Orange.

5 - Espagne : marché fixe




5 - Espagne : marché mobile



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« Réponse #1550 le: 11 janvier 2017 à 06:23:16 »
Il y a quelques mois (et comme chaque année), Orange a publié son document de référence 2015. C'est l’occasion de mettre en lumière quelques données générales et plus particulièrement sur Orange en Espagne. Pays qui est devenu le deuxième marché d'Orange. Fin.

6 - Espagne : principaux indicateurs marché mobile et fixe



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« Réponse #1551 le: 12 janvier 2017 à 06:30:51 »
L’ARCEP veut mettre la pression sur Orange afin que celui-ci fasse des concessions techniques sur le déploiement de la fibre optique, afin de favoriser les investissements. Orange rétorque fortement que le moyen pour y arriver est de ne pas freiner le plus gros investisseur. Faudra bien trouver un compromis… Les décisions finales seront adoptées au cours du second semestre 2017 après le parcours classique de la régulation (avis des intéressés, de l’ADLC et des Autorités Européennes), mais aussi après les élections présidentielles.
 
Quelle régulation de l'ARCEP ?
Le but de l’ARCEP est d’accélérer les investissements afin de couvrir plus rapidement le pays en fibre optique. Sans donner de chiffres, Sébastien Soriano craint que les investissements soient moins importants et fait même la leçon aux opérateurs : "Je ne veux pas dicter leur stratégie aux opérateurs. Si Orange se développe dans la banque, et SFR dans les médias, c’est leur droit. Mais il ne faut pas se tromper de boussole. La 5G, par exemple, il faut la préparer dès aujourd’hui. Ma crainte, c’est que par effet de mode, les opérateurs télécoms soient moins focalisés sur les réseaux".

Dans son communiqué de presse, l’ARCEP : "prend acte et se félicite de l'effort d'investissement porté par Orange. Cette dynamique doit maintenant se généraliser à l'ensemble des acteurs du marché. L'autorité veillera, par son action, à prévenir tout comportement d'obstruction de la part d'Orange, soit vis-à-vis des autres opérateurs dans les investissements dans les réseaux FTTH, soit dans la migration des réseaux haut-débit vers les réseaux à très haut débit".

L’ARCEP veut aussi dynamiser le marché entreprise en renforçant le numéro deux SFR et favoriser les petits opérateurs pour Sébastien Soriano (Les Echos,10/01) : "La stratégie de Kosc, qui vient d’arriver sur le marché, est par exemple intéressante".

L’ARCEP avait déjà livré un premier document d’analyse le 21 juillet dernier et mettait en demeure Orange trois points :
"- en premier lieu, de fournir l'accès à ses infrastructures de génie civil de boucle locale dans les mêmes conditions aux opérateurs tiers et à ses propres services en ce qui concerne les processus et interfaces de commande d'accès aux infrastructures de génie civil sur le marché entreprise, d'ici le 30 septembre 2016 sur l'ensemble du territoire national ;
- en deuxième lieu, de respecter ses obligations de transmission d'informations trimestrielles relatives à l'accès à ses infrastructures de génie civil pour des déploiements de boucles locales optiques sur le marché entreprise, d'ici le 31 janvier 2017 ;
- en dernier lieu, de mesurer et de publier sur son site internet les indicateurs manquants relatifs aux commandes par Orange détail d'accès aux infrastructures de génie civil d'Orange pour le marché entreprise, d'ici le 31 octobre 2016
".

De fait, l’ARCEP veut garder une locomotive sans que cela devienne un monopole : "Il y a une locomotive et nous ne voulons pas la freiner. En revanche, nous ne voulons pas de monopole. Il faut que la concurrence soit réelle" (Les Echos, 01/07). Orange va devoir certainement faire des concessions, mais la concurrence devra aussi montrer qu’elle est prête à investir dans le déploiement et arrêter de se cacher derrière l’excuse du « monopole ». Dans le cas contraire, Sébastien Soriano évoque l’augmentation desprix du dégroupage ADSL : "Je les invite à clarifier publiquement leurs intentions. Si les investissements ne sont pas au rendez-vous ou la migration ne se fait pas assez vite, nous pourrions passer à l’acte.".

Orange vent debout !
Suite à cette première mise en demeure, Stéphane Richard avait déclaré en septembre lors d’un colloque organisé par Les Echos : "Notre monopole a disparu il y a vingt ans, c’est débile d’agiter cet épouvantail (…) Dans les zones denses, les règles du jeu sont établies depuis longtemps : c’est la concurrence par les infrastructures, donc chacun fait les investissements qu’il doit faire (…) politiquement, c’est vraiment aujourd’hui un très mauvais dossier".

Lors d’une interview à La Tribune (23/06), Stéphane Richard avait anticipé et demandait : "une stabilité du cadre de régulation et du cadre fiscal. On ne peut pas demander à une entreprise de s'engager sur une période aussi longue et avec des moyens pareils si elle est à la merci d'un changement de régulation qui viendrait modifier son modèle économique".

Suite à la publication de ses orientations, Pierre Louette - directeur général délégué- dans une interview au quotidien Le Monde (10/01) rappelle : "Entre 2015 et 2018, nous aurons investi 4,5 milliards d’euros dans la fibre. Faut-il que l’on arrête ? Plutôt que d’évoquer notre supposé monopole, il faudrait plutôt parler des erreurs stratégiques et des errements de nos concurrents. Iliad s’est lancé dans la fibre en 2007 en même temps qu’Orange. Quand nous avons commencé à nous déployer dans les zones très denses, tout le monde pouvait le faire. SFR, qui a connu plusieurs actionnaires, a changé d’avis. Nous ne sommes pas responsables de l’impéritie de nos concurrents. Depuis, ceux qui le souhaitent, peuvent se rattraper. Iliad a cofinancé la construction de 5 millions de prises haut débit FTTH. Ceux qui ne l’ont pas fait sont évidemment très en retard".

Quel état du marché ?
Pour rappel et selon les derniers chiffres connus, voici les parts de marché sur le Ftth à fin septembre : 

Orange compte 1,308k clients, soit 67,8% (66,9% au T2, 67,8% au T1) du total ARCEP. Depuis janvier 2014, Orange a gagné 988 000 clients sur le Ftth, 520 000 étaient de nouveaux clients, soit 52,6% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
Free compterait 275k clients, soit 14,2% (14,2% au T2, 12,2% au T1).
SFR + autres par déduction, compterait 267k clients, soit 13,8% (14,9% au T2, 15,4% au T1).
Bouygues compte 91k clients, soit 4,7% (3,9% au T2, 4,5% au T1).

D’autre part, le nombre de lignes commercialisables par chaque opérateur (selon les chiffres des opérateurs). Pour Bouygues, il s’agit des lignes Fibre Optique. Pour SFR, ce sont celle de son réseau Ftth et câble, le tableau indique le % de lignes « câble » upgradé.


Hammett

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« Réponse #1552 le: 16 janvier 2017 à 06:37:56 »
L’ARCEP et Free sont revenus sur la décision de l’ARCEP demandant à Orange des concessions techniques sur le déploiement de la Fibre Optique.

Réaction de l’ARCEP
D’abord, Sébastien Soriano – le président de l’ARCEP – via une interview sur Bfmtv La Tribune (12/01). Pour lui, il s’agit d’un "petit complèment" et : "Ce que nous voulons, c'est booster l'investissement en France. Aujourd'hui, la situation est simple: Orange investit beaucoup, mais ils nous disent être à la limite de ce qu'ils peuvent faire. Il ne s'agit certainement pas de sanctionner cet investissement, mais de trouver des relais, des complèments à [cet effort]. Et ceux-ci viendront des autres opérateurs".
Pour l’ARCEP : "Il y a un verrou très simple : la réglementation française impose qu'il n'y ait qu'un opérateur qui déploie la fibre dans l'immeuble. C'est très bien [...], c'est de bonne gestion. Mais il faut à un moment se raccorder à la fibre dans l'immeuble. Or aujourd'hui, dans les zones les plus denses du territoire, Orange est très en avance. Il a installé la fibre dans beaucoup d'immeubles. C'est très bien, sauf que les autres opérateurs n'arrivent pas à y rentrer pour se raccorder (…) de demander à Orange (…) d'accompagner les autres opérateurs".
Bref, comme Orange inspire confiance, Orange doit tenir la main à la concurrence, afin que celle-ci puisse rentrer dans certains immeubles. En 2012 (Zdnet, 04/2012), Free avait freiné brutalement sur le déploiement de la fibre en solo et l’ARCEP avait demandé à Free d’envoyer un courrier déclarant que l’immeuble n’était plus lié à Free pour le passage de la fibre.
Mais pour l’ARCEP : "Nous mettons aujourd'hui une proposition de régulation sur la table. Si demain Orange avance de sa propre initiative pour régler ces problèmes, peut-être qu'on considérera [qu'il suffit] simplement d'accompagner le mouvement". Reste à savoir qui va payer ?

Réaction de Free
De son coté, Free s’est exprimé par la voix de Maxime Lombardini dans une interview au quotidien Les Echos (13/01). Au final, il ressort que Free souhaite une meilleure qualité d’informations de la part d’Orange : "Orange se réserve un accès privilégié à de multiples informations et dispositifs spécifiques qu'il nous refuse alors que nous sommes co-investisseurs. Sur les plans de déploiement, les erreurs de câblage, les erreurs d'adresse notamment, Orange met en oeuvre des dispositifs courts pour son compte mais impose de la lourdeur à ses concurrents. C'est pour cela que le régulateur doit établir un principe très ferme de non-discrimination renforcée : Orange doit utiliser les mêmes procédures et avoir accès aux mêmes informations que ses concurrents. (…) Nous contribuons fortement au financement du réseau co-investi avec Orange. Il est légitime de vouloir y accéder de manière efficace".
Il va falloir clarifier les contrats signés entre Orange et Free et le statut de co-investisseur. Qu’est-ce que celui-ci finance ? A partir de quel endroit doit-il avoir l’info ?

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« Réponse #1553 le: 18 janvier 2017 à 06:39:11 »
Fin 2016, Orange vient de se voir notifier deux décisions par la justice européenne. Cela concerne le dossier des «fonds propres» et celui des «retraites». Ces jugements devraient clore deux vieux dossiers que France Telecom / Orange traine depuis de nombreuses années. Le dossier des «retraites» va couter 900 millions d’euros à Orange, la somme ayant été provisionné, cela ne devrait pas affecté les futurs résultats d’Orange.

Fonds propres
Voilà une décision de justice qui va donner un peu de joie à Orange et à l’Etat français. Le Figaro (30/11) signale que : “La Cour de justice de l'Union européenne a définitivement annulé" une décision de 2004 de la Commission européenne, selon laquelle une ligne de crédit de 9 milliards d'euros ouverte en 2002 par la France au profit de France Télécom constituait "une aide d'Etat illégale."
L’affaire date de 2002 et de l’annonce du renforcement des fonds propres de France Telecom par l’Etat aux côtés d’investisseurs privés (annonce qui n’est pas rentré dans les faits) suite à son lourd endettement.
En 2004, la Commission Européenne a condamné sans demander le remboursement. Depuis d’appel en recours, la procédure suit son cours au niveau européen. Le TUE (Tribunal de l’Union Européenne) s’opposant à l’UE.

Retraites
La justice européenne avait été mois clèmente sur le dossier des retraites. Fin octobre, (Le Figaro, 26/10) , la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) avait débouté France Télécom qui contestait un jugement du Tribunal de l'UE du 26 février 2015. La Cour s'alignant sur la décision du Tribunal qui avait jugé que "l'avantage économique conféré (...) était sélectif dans la mesure où la loi de 1996 ne concernait qu'une seule entreprise".
La CJUE avait estimé que le Tribunal avait entériné "à bon droit l'appréciation de la Commission selon laquelle l'avantage économique constaté par cette dernière était susceptible de fausser la concurrence"

Pour rappel, en 1996 lors de sa transformation en Société Anonyme, Orange avait aligné partiellement ses cotisations retraites sur celle du secteur privé et versé une soulte à l’Etat de 5,7 milliards. Orange ayant transféré à l’Etat le paiement des retraites de ses fonctionnaires. En 2008, suite à une plainte de Bouygues Telecom, la Commission Européenne a ouvert une enquête pour savoir si la prise en charge de la retraite des fonctionnaires était conforme au droit communautaire et que cela ne constituait pas une aide d’Etat.

A l’issue de cette enquête la Commission Européenne avait donné raison à l’Etat et à Orange. Toutefois, la Commission avait imposé à Orange un système de retraite identique à celui de ses concurrents, c’est à dire qu’Orange devait assumer pour les fonctionnaires les mêmes charges sociales (perte d’emploi et chômage) que la concurrence.

En 2012, la loi a changé et depuis Orange est soumis aux mêmes charges que la concurrence. Par ailleurs, Orange et l’Etat contestent l’alignement des cotisations sur la concurrence. En février 2015, Le TUE (Tribunal de l’Union Européenne)  a confirmé la décision de la Commission. En mai 2015, Orange a fait appel devant la CJUE (Cour de Justice de l’Union Européenne). Le surcoût est estimé par Orange à 900 millions qui indique avoir provisionné cette somme.

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« Réponse #1554 le: 19 janvier 2017 à 06:38:56 »
L’année 2017 pourrait être celles des contenus chez Orange. C’est ce qu’a affirmé Stéphane Richard lors de la présentation de ses vœux aux salariés d’Orange (Les Echos[/u], 13/01) et principalement autour de Canal+, selon Les Echos, des discussions sont toujours en cours avec Vincent Bolloré, en vue d'une éventuelle alliance et d’une participation minoritaire.

Une participation dans Canal+ ?
Début décembre, Stéphane Richard avait indiqué : "Si Canal+ était à vendre, c'est certain qu'Orange s'y intéresserait (…) Beaucoup de raisons poussent à une alliance beaucoup plus prononcée entre Orange et Canal+ dont la forme et l'importance restent à définir" (Les Echos).
Canal+ s’est offert un lifting de ses offres afin de relancer le gain de nouveaux clients, avec la concurrence de la TNT et de nouveaux entrants (BeIn Sports, OCS, Netflix, etc…) Canal+ a perdu plus 500.000 abonnés en 5 ans, passant de 4,42 millions en 2012 à 3,88 millions début 2016. 

Orange n'y croit pas !
Depuis son arrivée, Stéphane Richard s’est délesté d’Orange Sport, Dailymotion, Skyrock et à fait rentrer Canal+ pour 33% dormant dans OCS. Il a gardé OCS mais a renoncé à son exclusivité de distribution chez Orange et a mis la pédale douce sur l’activité de production de films avec Orange Studio, et a fortement a recentré sa stratégie de naming d’événements sportifs. Enfin Orange n’a plus que 10% de Deezer.
En octobre dernier lors de rencontres Télécoms organisées par le quotidien Les Echos, Stéphane Richard était revenu sur la convergence entre les médias et les télécoms : "dépenser des milliards pour acheter des actifs dans les contenus, je ne pense pas que cela apporte quoi que ce soit". 

SFR est à fond
Une prise de participation dans Canal+ serait un gros tournant dans la stratégie d’Orange dans les contenus. Il faut dire que SFR s’active énormèment dans le sport et à terme dans les séries et le cinéma.
Le quotidien Les Echos (19/12) rappelait les forces en présence concernant la bataille dans les contenus que se livre Canal+ et SFR. Altice dépense 3 milliards dans les contenus télévisuels, là où il est implanté (France, Etats-Unis, Israël, Portugal...). Le groupe Canal+, lui, y consacre 1,2 milliard.
Alors, même si il faut ramener ce chiffre par rapport au nombre de clients, la force de frappe de SFR est vraiment sérieuse. De quoi pousser Canal+ à chercher de nouveau(x) partenaire(s) ?
Reste à voir si l’investissement dans les contenus va permettre aux opérateurs permet de gagner des clients. Dans un premier temps, cela permet une montée en gamme et de faire augmenter l’ARPU et de quoi aussi justifier un passage au très haut débit.

Hammett

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« Réponse #1555 le: 20 janvier 2017 à 06:20:18 »
L’AFNR a publié son observatoire  2G, 3G et 4G au 31 décembre.
Avec 27 090 sites, le cumul des supports 4G en service augmente de 10,1% par rapport au dernier trimestre et de 32,3% sur un an.

Bouygues est premier : 10 600 sites soit une augmentation de 12% par rapport au 30 septembre (9 464 sites en service), et de 47,6% sur un an (7 184 sites en service au 01/01).
Orange est deuxième : 10 038 sites soit une augmentation de 6,9% par rapport au 30/09 (9 392 sites en service) et de 20,2% sur un an (8 348 sites en service au 01/01).
SFR remonte avec 9 835 sites, soit une augmentation de 22,1% par rapport au 30/09 (8 056 sites en service) et de 114,4% sur un an (4 587 sites en service au 01/01).
Free ferme la marche avec 7 568 sites, soit une augmentation de 9,5% par rapport au 30/09 et (6 910 sites en service) et de 33,7% sur un an (5 636 sites en service au 01/01).

SFR (via la mutualisation avec Bouygues, mais pas que) rattrape son retard et a distancé Free. Bouygues (via la mutualisation avec SFR) poursuit fortement sa route et est repassé devant Orange qui « gère », trop ?

Kiom

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« Réponse #1556 le: 20 janvier 2017 à 18:35:08 »
Bonjour,

Et merci beaucoup Hammett toutes tes infos sont une vraie mine d'or pour les intéressés !

Question sur ton bilan des évolutions des FAI en 2016 (Réponse #1541 le: 06 janvier 2017 à 06:29:17).
Pour SFR aurait-on le détail du parc de 6M de box ? Je pense notamment aux STB Evolution (DSL), STB NC sous marque SFR (DSL ou Fibre, les fameux forfaits "Power") et box NC Cable ?

La dynamique de l'opérateur n'est pas facile à suivre tout comme la fraicheur technologique de son parc...


turold

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« Réponse #1557 le: 20 janvier 2017 à 18:59:51 »
Est-ce que cela existe, au moins, un communiqué publique sur le détail d'un parc de box?
Jamais vu cela...

Je sais juste qu'il y a eu des migrations forcées, des plus anciennes box d'un opérateur vers la livebox v2/zen (Orange) et vers la freebox v4 (Free).
Bougues Telecom n'a pas encore fait ce genre d'opération. Quant à SFR, je n'ai pas cherché. Et pour ce qui vient/reste de Numericable (groupe SFR côté FTTLA/HFC), entre le grand taux de churn et les incitations dans le contenu des forfaits, il y a naturellement peu de très anciennes box.

Hammett

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« Réponse #1558 le: 20 janvier 2017 à 21:38:05 »
@Kiom : merci pour les encouragements  :)

Comme le dit turold, il n'y pas de publications sur la répartition technologique du parc. C'est le cas pour SFR, mais également pour ses petits camarades de jeux. Secret industriel !

Hammett

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« Réponse #1559 le: 23 janvier 2017 à 06:35:16 »
Alors que l’ARCEP demande à Orange des concessions techniques sur le déploiement de la fibre optique, l’ARCEP avait publié un premier document le 21 juillet dernier : "L'Arcep dresse un bilan du marché du haut et du très haut débit en France et propose des pistes d'évolutions pour 2017-2020". Document qui délivre quelques informations intéressantes.

Parts de marché d’Orange : dégroupé/non dégroupés
Par exemple, les parts de marché d’Orange en zone dégroupé et non-dégroupée ! 



Peu d'évolutions évolué en deux ans. Logiquement, Orange reste ultra-dominant en zone non-dégroupée (calculée par l’ARCEP à 8% du total des lignes) et avec 39% à la fin du T1 2016 en est en dessous de sa part de marché totale à la même période avec 40%.
Ce serait une bonne chose que l’ARCEP publie ce chiffre très régulièrement et donne également la part de marché des autres opérateurs.

Parts de marché par segment
D’autre part, l’ARCEP publie un tableau qui donne les parts de marché d’Orange en haut et très haut débit. Là aussi, l’ARCEP aurait pu publier les parts de marché des autres opérateurs.



Pour rappel, un tableau récapitulatif des parts de marché pour le très haut débit selon les critères de l’ARCEP (débit >= 30Mbts).

Précisions
- Les opérateurs gagneraient à publier des chiffres clairs et à séparer le VDSL du reste du THD.
- Free a publié des chiffres à fin 2015 et à fin juin 2016. Pour les autres trimestres, ce sont les estimations de François04. Pour le T3, une moyenne entre fin 2015 et fin juin 2016.
- Pour lire le tableau : SFR est à 47,1% de parts de marché avec 1,810 million de clients et un gain de 266 000 clients sur 12 mois soit 17,2% de sa base clientèle du T3 2015.