C'est bien la partie distribution essentiellement qui a trinquée. Avec des prix aussi bas, plus de place pour les distributeurs. On l'a bien vu avec "The Phone House" et tous les "petits" distributeurs qui ont disparus.
Ceci dit, à cette époque, tous les distributeurs ne se valaient pas. En premier lieu, les forfaits de type low cost n'existant pas (au contraire, le sans-engagement était plus cher... tout à fait l'inverse aujourd'hui), il y a avait quasiment toujours un mobile dernier cri à prix bradé. Téléphone dont une grande partie des distributeurs refusaient d'assurer le SAV, en re-dirigeant vers les fabricants, les points services agrées, ou les Fournisseurs qui incluaient du SAV dans leur contrat (Orange et Bouygues). Quand ils s'agissait de soucis de facturation, d'options, etc.. ils re-dirigeaient aussi vers les fournisseurs d'accès vu que ce n'était pas géré chez eux.
Je me souviens encore à l'époque des forfaits millénium de bouygues ou un peu plus tard du néo, pleins de boutiques te proposaient un tel + un console (PSP notamment) ou une TV pour une souscription...
Au final tu savais plus ou moins ce que tu achetais et le service ne suivait pas du tout...
Les distributeurs auraient dû sentir le vent tourner à l'arrivée de free, qui ne proposait pas du tout de téléphone, mais des forfaits nus ! Il y avait une carte à jouer avec les concurrents, et plutôt que de revoir leur copie, ils se sont braqués, ont été dépassé, et aujourd'hui il ne reste que ceux qui vendent leur propres forfaits (MVNO).
Aujourd'hui, vu le prix des smartphones premium, de la participation de plus en plus faible des fournisseurs d'accès dans les renouvellements, des délais de réparation proposé en cas de panne, etc. Les distributeurs peuvent revenir en proposant des services intéressants en complèment des offres low-costs ! Mais ce n'est plus avec les opérateurs qu'il faut discuter, mais avec les fabricants de smartphones qui vont voir leurs ventes chuter sur les hauts-de-gammes.