Le laboratoire a donc profité de la construction des nouveaux bâtiments pour rénover son vieux réseau 100Mbit/s dans les 3 bâtiments. Le besoin identifié est d’avoir un réseau 10Gbit/s permettant de prévoir les volumes de donnés futur. Le choix d'un réseau fibre optique est devenu naturel devant les distances à parcourir et les bâtiments âgés et occupés. Le laboratoire qui a poussé seul ce projet, l’université n’a pas contribué. On verra par la suite que ce réseau fibre optique permet de répondre au faible moyen du laboratoire.
Pour choisir la solution technique, le LEGI s’est appuyé sur l'expertise de Nexan ANS dans le FTTO.
Le réseau est en distribution P2P mais avec une ingéniosité de déploiement en boucle.
Il y a 3 câbles de 72 fibres Optiques monomode (un par bâtiment) circulant principalement dans les couloirs (faux plafond, goulotte etc) effectuant une boucle.
C'est à dire que le câble part de la salle serveurs/brassage pour y revenir.
On voit ici la baie de brassage et les switch de tête. On remarque le faible volume. Le même réseau en cuivre aurait rempli les deux armoires. Le départ des boucles se trouve juste derrière. On voit bien que le câble (jaunes revient à chaque fois dans l’armoire).
Légende: Baie de brassage avec 4 commutateurs HP Comware A 5500 24 ports SFP avec 2 modules 2 ports 10Gb/sLégende: départ et retour des boucles de fibre optique de 72 FO.Il peut donc être alimenté par les deux bouts. On verra l'utilité par la suite. Le câble est éclaté en plusieurs endroits avec des boitiers de dérivation (comme dans les immeubles avec les boitiers d'étage). Cela permet lors de la pause de ne pas importuner les résidents du bâtiment et donc de continuer l’activité. En effet dans la première étape, les entreprises (Bouygues en l’occurrence) ne sont intervenues que dans les couloirs et les grands halls où se trouvent les manipes. La pose a duré seulement une demi-journée. Avec des câbles en cuivre il aurait fallu plusieurs jours à cause de l’emprunte volumique plus importante et du respect courant fort faible. En fibre optique ce dernier aspect n’est pas pris en compte.
Dans chaque boitier de dérivation Nexan, on prélève une fibre optique par bureau. Chaque boitier permet de faire 6 départs en fibre optiques et donc de concerner 6 bureaux. Sachant qu’on coupe une fibre optique du câble de 72 FO, on se retrouve en fait avec deux fibres. L’une venant de la droite, l’autre de la gauche. Comme le câble de 72 FO est alimenté des deux côtés, les deux bouts sont bien utilisables. Cela donne de la modularité au réseau et plus tard doubler la capacité en agrégeant ces deux fibres.
Légende: Boitier de dérivation dans le faux plafond.Légende: Boitier de dérivation dans le grand hall des manips.Pour les départs en FO du boitier Nexan aux bureaux (ou aux expériences), le laboratoire a retenu deux solutions: soit un pig-tails soudé qui part dans le bureau, soit un cordon connectorisé LC aux deux bouts.
Légende: On voit que la fibre optique est posé directement à coté des câbles de courant forts faute de goulottes dédiées.Pour les départs en FO du boitier Nexan aux bureaux (ou aux expériences), le laboratoire a retenu deux solutions: soit un pig-tails soudé qui part dans le bureau, soit un cordon connectorisé LC aux deux bouts.
La première a été utilisée dans les deux premières boucles et la deuxième pour le dernier réseau. Cette dernière à l'avantage pour le laboratoire de pouvoir réparer sans faire appel à une soudeuse et donc une société extérieur (dans le cas où la fibre cassée se situe entre le boitier de dérivation et le bureau).