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Certains décident alors de partir, ou bien se font mettre à la porte. Xavier Niel n’a pas la main qui tremble. Après avoir embauché en cinq minutes, il vire sans ménagement. Ce sale boulot a été confié à Cyril Poidatz. La grande crainte des débutants est d’être appelé chez ce porte-flingue. Un jour, un stagiaire, convoqué à l’étage, s’est précipité la tête dans le mur de désespoir – l’impact est resté visible pendant longtemps. Comme pour signaler aux naïfs que leur tour aussi pourrait arriver…_______________Ainsi, lorsque le réseau de Free Mobile « tombe » d’un coup, le 2 mars 2012, Orange commence par bloquer le trafic entrant de Free pour empêcher la contagion, puis les deux opérateurs travaillent ensemble au sauvetage : « Nous avons suivi le processus classique en réunissant les équipes d’exploitation et le management, nous étions nombreux sur le pont, raconte un technicien d’Orange. Pendant toute la durée de l’intervention, nous étions au téléphone avec Rani. Nous rouvrions les routes une par une, il répondait O.K., puis on l’entendait taper les commandes lui-même sur son clavier. De son côté, il était tout seul pour rallumer le trafic ! » s’émerveille-t-il. En réalité, ils étaient quatre chez Free, pas grand monde tout de même. Très vite, le bruit court qu’un équipement critique de Free Mobile est la cause de cette grande panne et de la réplique survenue deux semaines plus tard. Selon Rani Assaf, les capacités allouées par Orange pour relier cette machine en parfait état de marche au reste du réseau auraient été sous-dimensionnées en dépit de ses réclamations. Qui croire ?____________________De plus, le plaignant va se retrouver à son tour poursuivi et condamné pour faux, usage de faux, dénonciation mensongère et tentative d’escroquerie. Face au juge d’instruction du TGI de Paris Marc Sommerer, Fernand Develter explique, le 25 avril 2007, que Xavier Niel s’est engagé à lui verser 9 200 euros par mois pendant trente ans, « en complément de la cession que j’avais faite de 14,27 % du capital d’Iliad le 13 mars 2002 », « un complément de prix pour obtenir ma signature à la cession des actions “masquant” une escroquerie ». À l’appui de sa dénonciation, un « protocole transactionnel » de trois pages, daté de septembre 2004, et prétendument signé de la main de Xavier Niel. Voici ce qu’on peut y lire : « Il avait été convenu à titre personnel entre M. Niel et M. Develter que, si la cotation en Bourse révélait que la valeur des actions bénéficiait d’une plus-value, M. Niel paierait lui-même directement à M. Develter la plus-value occasionnée, à titre d’indemnisation. Il est avéré que la plus-value des parts cédées est d’un montant de 2 600 000 euros. » Mais une expertise en écriture prouve que la signature a été photocopiée.
Plusieurs membres de l'équipe acceptent de partir contre un chèque, mais le développeur incriminé refuse. Il est mis à pied, son badge et son accès à sa messagerie professionnelle sont désactivés et il reçoit quelques jours plus tard un courrier qui lui notifie son licenciement pour faute grave. L'ingénieur n'entend pas en rester là, et décide dans la foulée d'attaquer Free devant le conseil des Prud'hommes.Bouc émissaire ou responsable? Le développeur accusé se défend. Selon lui, la panne n'est pas due aux concepteurs du logiciel d'abonnements mais aux serveurs de Free, qui ont été surchargés par le nombre de connexions. "C'est un défaut de configuration matérielle des serveurs informatiques qui a eu pour conséquence qu'ils n'ont fonctionné qu'à hauteur de 5%, ce qui a occasionné un embouteillage pour les usagers", dit-il. Aucune faute ne peut donc lui être imputée car ces serveurs n’étaient pas sous sa responsabilité. À ses yeux, son équipe a été victime d'une "punition collective" et lui-même d'un "licenciement vexatoire".https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/services/l-histoire-secrete-du-lancement-chaotique-de-free-mobile_AN-201612200115.html
La communauté Free est gouv Chine compatible, qui se ressemble s'assemble