C'est exactement la même chose en mode chaud on inverse juste le cycle pour que l'évaporateur devienne le condenseur et le condenseur devienne l'évaporateur.
En été, l'évaporateur qui est alors l'unité intérieure va prendre de l'énergie (évaporation) dans le logement et évacuer cette énergie sous forme de chaleur sur le condenseur qui est la batterie de l'unité extérieure.
En hiver, le cycle s'inverse, l'unité intérieure devient condenseur et va donc souffler de l'air chaud en évacuant l'énergie récupérée sur l'évaporateur qui est alors la batterie de l'unité extérieure sur laquelle on récupère maintenant l'énergie de l'air extérieur.
Principal problème en hiver, l'hygrométrie. En effet pour prendre de l'énergie dans l'air (et de l'énergie il y en a jusqu'au zéro absolu), on évapore le fluide frigorigène du circuit de clim, sauf qu'une fois l'énergie de l'air récupérée, cet air se refroidi. La T° de surface de la batterie tombe sous 0°C et l'eau contenu dans l'air va givrer sur la batterie. A un moment donné la batterie va être bouchée par le givre, la clim inverse son cycle pour dégivrer la batterie, puis on repart sur le cycle normal, puis on regivre, ..........
Bref en hiver en dessous d'une certaine T° et surtout en fonction de l'hygrométrie ta pompe à chaleur Air/Air va parfois passer plus de temps à dégivrer qu'à chauffer.
Durant ce temps elle consomme autant, mais ne produit pas de chauffage dans le logement (d'où l'idée de ne pas arrêter la pompe a chaleur en hiver pour éviter les pics de puissance qui amplifient le givrage). Donc par temps de brouillard c'est compliqué.