Que je comprenne, les "climatisations" à la ventes sont dimensionnées en "BTU" cf outil de conversion de mesure: Volume -> BTU -> Kilo-Watt
Non, en Chine et donc à BricoMachin, Castotruc, .... c'est dimensionné en BTU, chez les pros on parle en W et kW.
Volume à "chauffer, refroidir " -> BTU -> kW
Déjà là, tu es très mal parti. On ne chauffe/refroidi pas un volume, mais on combat une déperdition.D'où mon message précédent qui indiquait qu'il fallait une machine bien dimensionnée. et on ne dimensionne pas un équipement de chauffage/clim en fonction d'un volume, mais en fonction d'une déperdition à une T° extérieure de base. Ce calcul prends en compte l'isolation du logement.
La première chose à faire est de connaitre tes déperditions, ce qui passe par un diagnostic de pro (ou toi si tu connais tous les éléments de construction du logement).
Parce qu'un cube de 30m3 en panneaux isotherme 6 faces (4 cotés + dessus et dessous) posée sur dalle isolée + 40cm de laine de bois extérieur n'aura pas les mêmes déperditions qu'un cube en tôle 20/10e de 30m3 posée à même un sol en terre.
Les deux peuvent se chauffer et se refroidir, par contre la puissance mise en œuvre ne sera pas la même malgré un volume identique.
Pour une PAC air/air ( air/eau cela implique des travaux de plomberie d'installation de radiateurs supplémentaires), cela corresponds à quelle puissance indiquée ? Mono ? Multi-split ?
La puissance du groupe est donnée pour l'ensemble des unités raccordées dessus. 4kW sur un monosplit aura une unité intérieure (UI) de 4kw (ca commence a être gros sur une murale par exemple), 4kw sur un bisplit aura 2 UI plus petite mais aps forcément 2 + 2 car certains multiplsit ont des sorties de puissances différentes, ...
Pour les PAC Air/Eau, il faut surtout penser que les puissances chauffage avec chaudière ont été calculées avec un delta T de 20° (à l'époque le régime d'eau était 80/60) alors qu'une PAC aura un delta T de 5° (45/40 généralement, car au-delà de 50° en départ PAC il faut s'attendre à une durée de vie très réduite). Il faut donc multiplier les débits par 4, ce qui n'est pas possible sans augmenter les diamètres de tuyauterie ou sans surdimensionner les radiateurs. C'est pour ça qu'il est difficile de mettre une PAC a la place d'une chaudière fioul ou gaz dans le collectif sans passer par d'autres "artifices".
Si on considère que on est en climat océanique, pré-montagneux (600 m altitude), haut de vallée et convection d'air, fréquence élevée de brume en hiver, et même parfois en été, en bordure de fleuve, ces -15° correspondent à quoi ?
Ces -15° correspondent à la T° extérieures minimum de fonctionnement de la machine. Sauf que c'est en condition d'hygrométrie parfaite sans brouillard.
Sauf que du R410A par exemple, fluide le plus couramment utilisé actuellement, par 0° extérieur on va évaporer le fluide à des pressions très basse et la T° de surface de la batterie sera bien plus basse que la T° extérieure (à 3.5bar de BP on sera à -15° de T° d'évaporation environ) et la batterie givre. Donc du brouillard par +7 ou +8° pas de soucis, du brouillard par +3° ca va devenir compliqué, sous zéro ca va être cata. Et ce problème est accentué par la puissance de fonctionnement de la machine. Chez moi par exemple, j'ai bridé ma PAC Air/Air à 50% de sa puissance et je la laisse tourner H24 à une consigne basse pour éviter ce problème. En plus elle consomme moins d'énergie comme ça que si je la coupe et la remet quand j'ai besoin.