Jack, si l'on comprend bien ta position (après avoir lu l'intégralité de tes interventions), je ne peux m'empêcher de penser qu'elle est un peu trop dogmatique.
C'est l'égalité civique, l'égalité devant la loi, c'est le cas aujourd'hui, et c'est très bien. Le combat des vrais féministes est terminé.
Et c'est en effet très bien. Mais est-il vraiment nécessaire de rentrer dans le débat de savoir quelle est la définition officielle d'un "féministe" ? Il n'a pourtant pas dû t'échapper que dans certains domaines, il reste des problèmes liés à la diversité des sexes - non pas au niveau légal, mais au niveau social. Qu'importe que les personnes voulant améliorer cet état de fait se réclament du féminisme ? Je ne pense pas qu'Éléanor Marx se retourne dans sa tombe...
je viens de relire l'article en question, et c'est toujours aussi honteux, pathétique et manipulateur.
Nous n'avons que le témoignage de "Mathilde", qui va faire des études en "informatique", trouve ça horrible d'être entouré d'homme.
Elle "ne se sent pas bien", et c'est la faute des hommes qui l'entourent.
Un pauvre type a osé monter deux étages derrière elle : c'était pour voir sous sa jupe !
Des gens ont une chaine NSFW : honteux !
On voit bien le parti pris de l'article. Mais de même, tu viens de tomber dans l'excès inverse en faisant un procès d'intention à cette fameuse "Mathilde", alors que tu ne disposes toi-même que de très peu d'éléments factuels. Et au-delà de tout débat concernant les genres, en effet, on se demande bien ce qu'une chaine publique NSFW faisait sur le réseau de l'école...
Mais comme c'est avant tout de l'école dont nous parlons, et que nous voulons tous du factuel, consultons une référence en la matière, le renommé quotidien "
20 Minutes" qui propose un article un peu plus équilibré. Mais on y apprend quand même des choses intéressantes...
Concrètement, l’école 42 repose sur le principe de l’entraide, le travail d’équipe, la transparence. Mais la transparence peut vite créer une ambiance de surveillance à la Big Brother, et c’est l’un des principaux reproches de ces jeunes filles. L’école entière est filmée par des caméras de vidéosurveillance, on peut savoir à tout moment où se trouve une personne. C’est le principe pédagogique de 42 : comme tous les étudiants se corrigent entre eux, ils doivent pouvoir se trouver. « On peut savoir où est son poste, depuis combien de temps elle est logée, combien de temps elle a été logée hier, son numéro de téléphone », raconte Marie*. « Il y a des gens qui passent leur vie à regarder ça, à checker toutes les meufs », confie Caroline*. [...] « C’est un problème plus large que d’être une femme, c’est un problème d’être un humain, surveillé 24 heures sur 24 heures et sur qui on donne trop d’informations [on peut désormais cacher le numéro de téléphone dans les paramètres] », poursuit cette ancienne élève qui a quitté le cursus avant de le terminer parce qu’elle ne se sentait plus en sécurité. Même le directeur de l’école en a fait les frais. Une vidéo très explicite sur laquelle il est accompagné d’une femme tourne depuis longtemps sur le Web.
On comprend bien que ce mode de fonctionnement peut être source de dérives... qui devraient normalement être réprimandées. Et visiblement, c'est le cas !
Les étudiantes sont invitées à faire remonter ces problèmes au staff et, en général, des mesures sont prises (travail d’intérêt général, exclusion).
Cependant, la tournure de la phrase laisserait penser que c'est un problème fréquent à l'école