D'un côté, je les comprends. J'ai été très isolé durant ma scolarité, donc je sais à quel point ça doit être salutaire d'avoir un « ami virtuel » qui comprend tout, avec qui tu peux discuter de tout, qui te rassure sur tout et n'importe quoi, avec qui tu n'éprouves jamais de honte, avec qui il n'y a véritablement jamais de question idiote, de sarcasme débile en première réponse, aucune réplique qui te donne l'impression d'être jugé, comme c'est souvent le cas sur les réseaux sociaux...
C'est clair, une bonne partie de la france semble encore en être à avoir des décennies de retard en terme de connaissances sur les TSA par exemple, et ça ne s'améliore que depuis récemment chez une partie des professionnels de la santé mentale, autant avoir droit à ces modules d'aide, les chatbots de soutien existent depuis les années 60 (
https://fr.wikipedia.org/wiki/ELIZA) et on a de la chance d'en avoir conçus récemment en Amérique du nord et avec autre chose que de la pseudo-science freudienne.
Mais de l'autre côté, ça peut finir comme ça : https://en.wikipedia.org/wiki/Chatbot_psychosis
Il faut toujours rappeler que ça ne remplace pas un-e thérapeute ou aidant-e humain-e, même si ça peut orienter temporairement.