C'est à priori le principe de l'EPR 2. Gageons que ces objectifs seront atteins. Par contre, il ne semble pas prévu de ne pas maintenir les standards de sécurité.
Cela dépend ce que l'on appelle standards de sécurité. Par exemple, je note que l'EPR 2 n'aurait qu'une simple enceinte de confinement, et non pas une double comme les EPR actuels, d'après l'article Wikipedia, ce que l'on peut interpréter comme une diminution de la sécurité, mais aurait été accepté par l'ASN :
Le moindre compartimentage du bâtiment réacteur et la simple enceinte au lieu de la double enceinte de l'EPR permettent aussi une simplification du génie civil https://fr.wikipedia.org/wiki/Evolutionary_Power_Reactor_2_-_EPR_2https://www.sfen.org/vos-questions/lepr-et-lepr-2-quels-changements/Le moindre nombre d'enceintes de confinement et de compartimentage veut dire moins de béton, donc un économie, et effectivement une simplification du génie civil.
Il faut bien sûr important de garder un très bon niveau de sécurité, mais sans en faire de trop, car alors les coûts, et la complexité, explosent. Pour les EPR, on a voulu gagner un facteur 10 sur la sécurité, donc la probabilité d'accident, alors que l'on n'en pas eu de grave depuis 50 ans.
Après, je préférerais que l'on travaille plus sur des réacteurs de 4eme génération, comme ceux à sels fondus, qui par conception, sont plus sûrs, sans devoir rajouter des tonnes de béton, et quadrupler les systèmes de sécurité.
Et il ne faudra pas aussi exclure la possibilité d'acheter des réacteurs étrangers, comme les coréens, au lieu de vouloir absolument utiliser ceux développés par EDF/Areva. Il y a 50 ans, on avait commencé par utiliser des réacteurs américains de Westinghouse.
On pourrait ainsi avoir des réacteurs moins chers et plus rapides à construire. Et aussi des modèles innovants, sur lesquels on n'a pas investi en France.