Oui, dans l'électricité, il n'y a pas de concurrence par les infrastructures (et la production...). C'est EDF qui produit, les alternatifs ont droit à un quota de la production, mais il y en a de plus en plus, et ils se disputent le quota, ce qui aboutit finalement à une hausse des prix...
C'est + tordu que cela. Il y a des producteurs (hors nucléaire), mais ils investissent peu/pas dans le stockage, et ne sont pas autonome (de manière simple, lorsqu'il n'y a pas de vent ou soleil, ils se reposent sur EDF).
Vis à vis d'EDF, ils ont accès à un quota de 100TWh, pour un prix de 42€ de mémoire (en dessous du prix de production, donc EDF/nucléaire/contribuable finance des promoteurs privés).
Au dessus du quota, c'est le prix du marché. Et le prix du marché dépend du "dernier entrant". Expliquons:
Imaginons (date et prix fictifs):
- le 12 septembre, le marché est équilibré @ 60euro, que ce soit du nucléaire, ou autre.
- le 12 septembre au soir, le soleil se couche, on ajoute de l'hydrolien à 70 euro. Toutes les énergies sont à 70euro
- le 13, pas de vent sur la façade ouest de l'Europe, le solaire est revenue, mais cela compte pas vraiment. on ajoute du gaz monte à 110euro.... et donc le reste aussi.
- le 13, la nuit arrive... toujours pas de vent, mais le solaire aussi. Le gaz est + solicité, il monte à 200euros, et donc le reste aussi.
Bon, c'est un système qui n'est pas à l'avantage du consommateur, ni du contribuable, ni de la stabilité&fiabilité du réseau, ni de la santé d'EDF, ni du bilan CO2, mais qui profite bien à certains acteurs privés. Ces même acteurs réclamant une hausse du quota Arenh à perte.