C'est nettement plus compliqué que toutes ces explications.
Une entreprise n'a pas nécessairement la totalité des actions à droit de vote égal et il existe un "flottant" c'est une partie du capital global côté.
Cela donne une estimation de la valeur d'une action,il est tout à fait possible de controler une structure avec les droits de vote sans détenir la majorité du capital, cela dépends de comment c'est structuré..
Pour comprendre les mouvements sur la valeur d'un titre, pour cela, il faut prendre une action et suivre son carnet d'ordre journalier.Si vous faites attention, les mouvements les plus importants sont à l'ouverture et à la clôture, et un gros investisseurs peux échanger un gros paquet de titres " over the counter", cela peux change la valeur nominale du titre de façon assez conséquente.
Les échanges peuvent se faire sur le titre, ou via des "produits dérivés" des produits permettant de manipuler des tranches de titres.
Le "market maker" celui qui construit ces produits, les revends à ses clients.
La majeur partie du temps, c'est pour couvrir les risques des structures d'invetissements sur des variations de cours.
Les trésoreriers de ces entreprises nécessitent de connaitre quelles sont les liquidités dont ils disposent à plusieurs mois. En surplus de trésorerie, ils placent leurs liquidités, en besoin, ils empruntent. Face à cela il y a une contrepartie, ceux qui prêtent pour une rémunération.
Les "market makers" ont des modèles de pricing et calcul du risque sur leurs produits ( un prix Nobel d'économie a été décerné à Black-Scholes et Merton, lui on l'oublie assez fréquement quand on évoque ce modèle). Le pricing de l'option ( d'achat ou de vente, tout un tas de produits dérivés peuvent être construits avec les maturités, prix des options) est calculé par le "market maker" pour assurer la rentabilité du produit pour son compte.
Quotidiennement, sont arbitrés les valeurs de ces produits et ont une répercution sur la valeur de ce que l'on appelle le "sous-jacent" ( titres, obligations, taux d'intérêt, Swap etc.)
Pour couvrir les positions sont effectués "des appels de marge" pour équilibrer les comptes.
Pendant les années 90 il existait à la Bourse de Paris, différents marchés sur ces "produits dérivés" : Le MATIF et le MONEP ( Marché A Terme d'Instruments Financiers, je vous laisse chercher pour MONEP)
Pour ceux qui on entendu parlé de la Théorie des Jeux, cela peux s'apparenter à un jeu à somme nulle, ce que perds l'un, l'autre le gagne.
On décrie la spéculation, mais c'est une erreur, derrière ce sont des intervenants qui couvrent le risque que d'autres ne veulent pas prendre.
Certains acteurs veulent une certitude de l'avenir pour piloter leurs enteprises et sont prêt à payer une prime sur le montant qu'ils vont recevoir dans le futur sur leur CA et maintenir une visibilité sur leur trésorerie, en face travaillent des intervenant sur l'incertitude et prennent en charge ces risques, cela peut être payant, ou pas.
Le problème c'est que l'on fait parfois intervenir le facteur humain des traders et les positions des portefeuilles si elles ne sont pas débouclées à temps par un contrôle, les positions peuvent entrainer des faillites systémiques.