Oui, sur les satellites et les sondes d'exploration, il y a du carburant pour les réacteurs, et des panneaux solaires pour l'électrique. Et éventuellement le générateur thermoélectrique à isotopes dont on parlait plus haut pour les missions qui s'éloignent beaucoup du soleil.
En l'absence de RTG, les panneaux solaires sont dimensionnés pour fournir assez d'énergie et empêcher que les batteries ne se vident. C'est pourquoi même dans le cas les plus défavorables de pannes, il faut avoir un contrôle d'attitude qui fontionne un minimum: les panneaux solaires dirigés vers le soleil, l'antenne de communication dirigée vers la terre.
Pour les piles à combustible, certains design les utilisent en complèment ou alternative aux accumulateurs classiques, mais ça ne change pas vraiment la donne: il serait trop lourd d'emporter assez de carburant pour toute la mission, qui dure plusieurs années.
Par contre pour les missions beaucoup plus courtes (ravitaillement de la station spatiale, etc), ça peut être intéressant.
Pour les atterisseurs comme Philae ou les rovers martiens, la conception doit être un peu différente, avec des cycles de charge/décharge entre le jour et la nuit (donc batteries qui se vident pendant la nuit et se rechargent à bloc durant le jour). Je connais moins bien leur design.