Je te trouve assez affirmatif pour le coup. Tout comme nombre d'espèces se sont éteintes malgré leur capacité d'évolution, certaines maladies ont été éradiquées. La variole est un cas très connu de maladie à virus dans ce cas. Pour le Covid, la question se pose davantage de savoir si une fois que l'effet protecteur des vaccins a été pris en compte, le jeu en vaut vraiment la chandelle.Si le taux de reproduction est maintenu sous la barre des 1, à terme l'épidémie ne se propagera plus. On a déjà atteint plusieurs fois ce stade localement, par contre dans le monde entier on en est très loin... et comme discuté précédemment, il faut également savoir si les efforts à déployer pour cela en valent la peine.A partir du moment où un variant dominant et moins létal émerge ? Puisque c'est souvent aussi ce qui se passe au cours des mutation des virus respiratoires, même s'il n'y aucune règle d'écrite dans le marbre. A partir du moment où les rappels et/ou de nouveaux vaccins permettent d'assurer une protection suffisante contre la transmission et la mortalité ? Puisqu'on a vu dans ce même fil de discussion que la 3e dose augmentait le taux d'anticorps dans le sang de manière assez spectaculaire. A partir du moment où l'on dispose d'un traitement très efficace dans les cas de forme graves ? Puisqu'on progresse aussi sur ce front. Mais dans tous les cas, il me semble que la réponse est "pas maintenant".Par rapport à un potentiel "super virus", probablement. Mais une fois que l'on aura fait tous les comptes... pour cette pandémie, ne penses-tu pas qu'on va arriver sur un nombre de morts équivalent à la première guerre mondiale, sur une durée équivalente ? Parce que les chiffres actuels mondiaux sont vraisemblablement sous-estimés, et que le vaccin n'est pas encore fortement distribué partout. Mais ici aussi, la comparaison est un peu trompeuse, c'est vrai - l'âge moyen des patients qui décèdent du Covid n'est pas du tout le même que celui des morts de la première guerre mondiale...
Plusieurs réflexions,
Comment a t'on obtenu un rapport de taux de reproduction inférieur à 1 ? Artificiellement, en appliquant des mesures qui ne sont pas viables sur du très long terme ( confinement, masques, gestes barrières).Je ne dis pas que cela n'a pas été bénéfique sur la période pré-vaccin, juste que ce ne sont pas des mesures susceptibles de perdurer dans le temps, trop longtemps. La question se pose de savoir quand elles cesseront définitivement, assez simple comme réponse à la fin de l'épidémie Mondiale ?
Seconde réflexion, avec un taux de mortalité inférieur, sur un pourcentage de la population mondiale, en valeur absolue, si la population est supérieure, il y a plus de morts, la population a fortement augmenté depuis la première guerre mondiale, mathématiquement il y aura plus de morts.
Troisième réflexion, et c'est celle ou mes compétences sont à prendre avec tout le recul de mon auto-apprentissage récent de ces aspects, il me semble de ce que j'en ai compris, que les variants sont sur la partie de la protéine S. Les autres protéines M, E, Orfa1 n'ont pas changé à ma connaissance, ce qui implique que la dangerosité et létalité est identique, c'est le processus de liaison entre le virus et la cellule qui a changé, rendant le virus plus ou moins à même de se lier à la cellule.Le rendant plus ou moins contagieux, le contenu à l'intérieur de M et E lui n'a pas changé. La production des vaccins actuels se focalisent sur une production d'anticorps à la protéine S. A mon sens la létalité de tous ces variants devrait être identique, modulo la vaccination.Encore une fois, je ne suis pas épidémiologiste.