Aucun gouvernant ne sait où il va, et personne n'a envie de la "faire à l'envers". Ne serait-ce que parce qu'il y a des échéances électorales, et qu'il faut donc naviguer serré entre contraintes et vies humaines.
Ça ne les a pu empêchés de promettre que le vaccin ne serait pas obligatoire, que le passe sanitaire ne serait jamais obligatoire pour aller au restaurant, ...
Une annonce qui m'avait semblé complètement décalée, et que peu de monde avait relevée, c'était celle au premier ministre en septembre dernier, qui disait que le virus serait là pour "quelques mois encore" (à la limite, s'il avait dit "au moins", pourquoi pas...).
Soit ils naviguent complètement à vue sans aucune logique, soit ils ont des prévisions et refusent de les communiquer par peur de se tromper (mais si c'est pour donner l'impression que c'est plus le premier cas, est-ce vraiment mieux ?).
En tout cas, les annonces de la semaine dernière ne semblent pas avoir été correctement préparées.
Il reste encore beaucoup de points qui n'ont pas été précisés :
- Sur quelle base légale le passe sanitaire sera-t-il demandé à partir de mercredi ? La loi sur le passe sanitaire actuellement en vigueur parle de grand rassemblement de personnes, ça ne colle pas avec un seuil de 50...
- le passage de 2 semaines à 1 semaine du délai après vaccination : annoncé, mais pas encore effectif ?
- les modalités de contrôle assez floues
- les femmes enceintes, ceux qui auront 12 ans en août et après (à partir de septembre du jour au lendemain ils passent de non vaccinables au passe sanitaire exigé : au lieu d'annoncer une tolérance jusqu'à fin août, il aurait fallu donner par exemple 2 mois après l'anniversaire), les personnes ne pouvant être vaccinées pour des raisons médicales (une prescription globale de leur médecin, ou une ordonnance pour un test tous les deux jours ?), ...