Tu crois que cela aurait été accepté, socialement, à ce moment là, avec les impacts sur l'économie ? Après avoir déjà passé près de deux mois en confinement en Mars/Avril ?
C'était des mesures plutot soft par rapport à ce qu'on vie en ce moment. Le mini confinement en Mayenne, il a bien été fait a un moment (et a été efficace). Il était possible de faire pareil en Loire ou dans le Nord. Demander aux entreprises de faire un télétravail maximum entre le 15 aout et le 15 septembre, ce n'étais pas la mère à boire. Et encore moins ne pas avoir le président, le ministre de l'économie et le ministre du travail ne pas dire "le télétravail n'est pas la panacée" à la radio et à la TV au pire moment.
Est-ce que les Français auraient acceptés? Et bien regarde les faits (1er confinement, la 5G, le 2eme confinement): les Français peuvent être contre et trouver cela inimaginable 1 semaines avant, on fait tourner en boucle les médias, les chaines info, etc, et au final tout le monde accepte de gré (ou de force) et applaudie au balcon. Désolé d'être cynique, mais c'est la réalité.
Et tu crois qu'après relâchement, il n'y aurait pas eu de nouvelles vagues cet hiver ? J'en doute fortement.
Relis ce que j'ai dis, j'en doute aussi. C'était hélas dès cette été dans les projections purement mathématique de
https://covid19.healthdata.org/france?view=mask-use&tab=trend Donc dans ce que je dis, ce n'était pas d'éviter à 100% une 2eme vague, ce que je pense impossible. Mais de faire tout ce qu'on peut faire dans un contexte démocratique, c'est à dire gagner du temps et limiter les dégâts en attendant une immunité collective (qui viendra idéalement d'un vaccin).
- Espaçant les vagues/confinement entre elle
- Limitant les ampleurs pour limiter la saturation de système médical
Ce sont les vacances qui ont permis une nouvelle circulation du virus, et après, avec la rentrée scolaire, cela a été rebrassé, avant que la
En regardant les data, j'ai tendance à suivre l'avis de Martin Blachier qui expliquait que ce ne sont pas les vacances qui ont permis la circulation du virus, mais simplement le dé-confinement. Et que l'été les français ont plutôt été sérieux.
Mais par exemple, pouvait-on interdire aux gens de prendre des vacances ?
Pas convaincu qu'il était nécessaire d'interdire aux gens de prendre des vacances... Il faut prendre en compte l'entièreté du problème, l'économique, mais aussi le psychologique. J'en parle car j'ai eu un suicide dans ma résidence de quelqu'un qui ne supportait plus les mesures COVID. Et il n'est pas moins mort que les personnes qu'on cherche à protéger.
Bref, plutôt que d'imaginer du risque zero (illusoire) pour protéger certaines populations, avec des douleurs psychologiques et économiques, puis de se retrouvé rattrapé par la réalité, sans perspective de sortie.... je préfèrerais une gestion de crise responsable qui s'inscrit dans le temps long, qui dise par exemple dès juin, "partez en vacances en juillet/Aout, et on fera en Septembre un confinement/télétravail court préventif plutôt qu'un long curatif en Novembre".
Là, on a été en mode naif "un seul confinement suffira et ensuite on fait une bonne reprise économique avec le retour du monde d'avant (avec des masques)", et on se retrouve au final confiné 2 mois, privé de Noel, et on en est à seulement 15% d'immunité collective.