C'est ce que j'ai cru comprendre. Dans ce cas question, as t-on perdu au passage en "puissance admissible" (avant disjonctage) entre 6 kW et 6 kVA par exemple ?
De mes vieux souvenir de gamin intéressé par la technique et les factures EDF de mon père, dans les années 1980.
Les trois contrats grand public courant était donnés pour
3kW, 6kW, 9kW, correspondant à la protection du disjoncteur thermique à
15A, 30A et 45A sous
220V à l'époque.
45*220=9,9kVA, il y avait donc un marge d'erreur en faveur de l'abonné.
A l'époque, le compteur a galette mesurait la puissance active qui passait, et consommait un peu pour faire tourner son disque (frottements).
La disjonction se faisait sur la valeur du courant.
Il était donc possible de consommer 15A (premier contrat) à facteur de puissance nul, sans disjoncter et sans payer (pour un particulier).
Également impacter par le fait qu'en tension on est plus du tout à 220v ou même 230v, mais plutôt 240-250v (j'imagine que ça dépends des lieux).
Lors du passage à 230V, il n'y a pas eu à ma connaissance de changement de réglage de la valeur du courant de disjonction.
Les 15, 30 et 45A ont donc permis des puissances apparentes de 3.5, 6.9 et 10.3kVA.
A cette époque, je n'ai entendu personne râler qu'il avait trop de puissance disponible (apparente ou moyenne) vu son contrat.
Le Linky a remis un peu les pendules à l'heure en permettant potentiellement une mesure précise des courants, tensions, puissance moyenne et apparente.