Présentation du Réseau Lumière de Besançon
Architecture
Le Réseau Lumière est constitué d'anneaux interconnectés et d'antennes d'optiques. Le réseau est constitué de 130 Kms de cables qui desservent à ce jour 170 sites sur la commune de Besancon. Ce projet a reçu en 1995, le label ' Autoroutes de l' information' du Ministère des Technologies de l'Information et de la Poste.
A ce jour, le réseau lumière dessert les administrations sous forme de GFU (Groupe Fermé d'Utilisateurs). Il est utilisé par les opérateurs SFR et Free pour assurer le dégroupage de la boucle locale. Le réseau est interconnecté aux réseaux nationaux de SFR.
Le coût de l'infrastructure est de 3,5 millions d'Euros, les loyers actuels couvrent le remboursement des emprunts contractés.
Il chemine à travers les égouts de la ville dans les galeries techniques ou dans des gaines posées à cet effet. Activé en différentes technologies Ethernet, Interfaces G 703, ATM, FDDI... il transporte texte, son, images, vidéos.
Partenariat
La constitution de ce réseau s'est faite progressivement depuis 1994. Une première boucle optique fut constituée en 1994 pour la desserte de 14 sites de la Ville de Besançon et de l'Université de Franche-Comté.
- En 1995, une extension de 21 km fut réalisée et cofinancée par la Ville de Besançon, l'Université de Franche-Comté, le Conseil Général du Doubs et le Centre Hospitalier Universitaire,
- En 1996 et 1997, le Rectorat, puis le Ministère de la Défense rejoignent le groupement et procèdent à l'extension de l'infrastructure,
- En 1998, c'est le Conseil Régional de Franche-Comté et la Chambre de Commerce et d'Industrie,
- En 2001, la Communauté d'Agglomération du Grand Besançon rejoint les partenaires du Réseau Lumière.
Services
Le réseau est actuellement exploité pour véhiculer de l'imagerie médicale entre les hôpitaux, assurer le transport de données informatiques et des communications téléphoniques, transmettre les images de vidéosurveillance, offrir des accès internet aux étudiants, usagers des bibliothèques...
Premier réseau privé de télécommunication à haut débit
Le réseau dessert potentiellement 70000 utilisateurs (25000 étudiants, 1000 médecins, 1000 chercheurs, 27000 lecteurs de bibliothèques, 16000 élèves d'écoles primaires).
Son objectif premier est de fédérer les besoins actuels et futurs de chacun des partenaires. Par la mise en commun des investissements du fait de la collaboration interadministration, il apporte des économies significatives et permet le développement de services nouveaux et complèmentaires. Chaque extension a fait l'objet de demande d'autorisation auprès de la DGPT, puis de l'ART. Une transformation du Groupe Fermé d'Utilisateurs (GFU) en multi GFU a été faite en début d'année 2000.
Chaque partenaire dispose de fibres qui lui sont propres; par ailleurs des fibres dites communes, c'est à dire destinées aux échanges d'information entre partenaires, permettent l'activation de services communs (tels que l'interconnexion des GFU)
Besançon est la 1ere Ville française à réaliser un tel réseau, en partenariat entre plusieurs collectivités ; leur volonté est de faire de cette infrastructure un vecteur de développement des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).
Perspectives d'évolution
Une synergie forte de l'Etat et des Collectivités Locales s'est créée pour le développement des nouvelles technologies à Besançon.
Les 9 administrations regroupées autour de ce projet souhaitent développer 3 axes principaux :
- La généralisation des NTIC dans les écoles, lycées et collèges par la connexion au réseau internet, l'accès à haut débit est mutualisé à des ressources documentaires (CD Roms, vidéos de la cinquième, contenu multimédia de la Cité des Sciences..)
- Une convention avec la Cinquième pour réaliser à Besançon un site miroir parisien a été signée le 3 décembre 1998
- Un partenariat avec Hachette Multimédia en 2000 a permis la mise à disposition de contenus ( encyclopédie, dictionnaire, atlas, logiciels éducatifs...) sur plus de 1000 ordinateurs
- L'interconnextion de tous les fonds documentaires locaux (Université, Ville, Archives départementales, C.C.I, Evêché...) et la mutualisation de CDRoms centralisés sur un serveur commun
- La mise en oeuvre d'un Réseau interadministration afin d'accélérer la transmission des dossiers, de simplifier des démarches administratives, d'offrir un meilleur service à la population, et de moderniser la fonction publique.