Auteur Sujet: Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats  (Lu 16917 fois)

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Hammett

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #24 le: 14 mai 2014 à 12:20:13 »
Le 12 avril dernier, lors d'une interview (Le Figaro Martin Bouygues déclarait : "Dans un marché à quatre opérateurs, nous savons que nous devons continuer à diminuer nos coûts et à innover fortement. Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s'annonce."

Et c'était avant l'annonce publique de la vente d'Alstom qui peut rapporter 3 milliards au groupe Bouygues et lui permette de voir venir. Le rachat/regroupement, c'est A.Montebourg qui en parle. Pourquoi ? Parce que cela lui permet de démontrer (par l'absurde ?)  que si la situation de Bouygues est si catastrophique, Bouygues n'a qu'à trouver un partenaire pour se branche télécom. Or la situation de Bouygues n'est pas si catastrophique. 

Alors bien sur, Martin peut changer d'avis comme il l'a fait en signant un accord avec Free. Mais là, il s'agissait de faire "passer" l'achat de SFR. On peut aussi penser que Martin va d'abord faire ce qu'il a annoncé publiquement.

tom pouce

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #25 le: 14 mai 2014 à 12:51:42 »
Oui, ou alors il se dit que continuer à gaver de cash By, ça n'ira qu'un temps.

parmenion

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #26 le: 14 mai 2014 à 20:00:39 »
Ou il se dit que la concurrence sur les infrastructures comme le souhaite l arcep va vraiment exister

L accord d itinérance orange - free rend cette concurrence faussée.  Ou free peut limiter les investissements tout en ayant un réseau national

De mon point de vue cela crée une distorsion de la concurrence qui ne peut pas continuer

NBQG1304

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #27 le: 06 juin 2014 à 11:08:05 »
Audition de MM. Oliver Roussat, président-directeur et Didier Casas, secrétaire général de Bouygues Télécom le 28 mai 2014 dernier devant la Commission des Affaires Économiques (Sénat) :

M. Olivier Roussat, président-directeur général de Bouygues Telecom. - Le secteur des télécoms ne va pas bien, et même, reconnaissons-le, il va mal. Aujourd'hui même, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) a publié son observatoire 2013 de l'investissement et de l'emploi selon lequel 4 000 emplois directs ont été perdus entre 2012 et 2013. Le revenu moyen des opérateurs a diminué en 2013 d'environ 7 %, du fait notamment de la baisse des tarifs des services mobiles (-27 % en 2013, après une première baisse de 11 % en 2012). Tout cela alors que l'usage continue de se développer fortement, ce qui suppose de lourds investissements. Or, pour investir, il faut des revenus.

Entre 2010 et 2013, le chiffre d'affaire des opérateurs a baissé de 5 milliards d'euros, passant de 43 à 38 milliards. L'EBITDA (qui correspond grossièrement au solde entre le chiffre d'affaires et les dépenses de fonctionnement  est passé de 15 à 12 milliards entre 2010 et 2013. Cela fait donc trois milliards de valeur en moins donc, au passage, une perte d'un milliard d'impôt sur les sociétés (IS) pour l'État. Dans des industries très capitalistiques comme les télécom, la capacité d'investissement est le nerf de la guerre. Un niveau d'investissement insuffisant, c'est la condamnation à être moins performant à moyen terme. C'est pourquoi les données actuelles sont inquiétantes.

Pour ce qui concerne Bouygues Telecom, aujourd'hui, nos résultats nous placent au quatrième rang. Nous sommes confrontés à un problème de taille critique. Pour faire face à nos coûts fixes, c'est-à-dire à l'extension du réseau, il nous faut plus de clients, d'où notre offre de rachat de SFR, qui a échoué. Les résultats en matière de 4G n'ont pas été à la hauteur de nos espérances, l'un de nos concurrents ayant décidé en décembre dernier de galvauder la 4G en proposant un abonnement à 20 euros. Au premier trimestre, Bouygues Telecom a ainsi connu une perte opérationnelle de 19 millions d'euros : l'entreprise doit donc se réformer pour changer de modèle, car il n'est pas possible de vivre durablement avec des résultats négatifs. Nous sommes en pleine réflexion pour continuer à exister dans ce marché à quatre opérateurs. Nous avons décidé d'économiser 300 millions supplèmentaires par an, après avoir réduit nos coûts de fonctionnement de 600 millions en deux ans. Notre objectif est d'économiser un milliard par an d'ici trois ans : c'est énorme, pour un chiffre d'affaires de 4 milliards. En outre, nous ne bénéficions pas de l'itinérance, ce qui nous oblige à maintenir l'investissement pour développer notre réseau. Dans ces conditions, nous devons réduire de façon drastique nos dépenses. Nous l'avons dit lors de notre comité central d'entreprise (CCE) il y a quinze jours. Un comité exceptionnel se réunira le 11 juin : nous annoncerons des réductions d'emplois, condition pour continuer à vivre dans un monde à quatre opérateurs.

La presse a fait état de discussions avec Orange. Tout ce que je peux vous dire, c'est que, pour l'instant, elles sont très préliminaires. Nous ne voulons dépendre de personne pour restaurer notre rentabilité et pouvoir réaliser les investissements dont nous avons besoin.



Pour lire la totalité du compte rendu de cette audition, c'est par ici que cela se passe

eruditus

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #28 le: 06 juin 2014 à 17:28:45 »

C'est tout de même assez énorme la modification de structure de coût qu'ils envisagent sur 3 ans !  :o

Optrolight

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #29 le: 06 juin 2014 à 20:10:47 »
Oui et d'ailleurs il y a une chose assez locasse.... la mise en commun des poubelles.  Et en plus il affiche cela vraiment comme une reduction des coups dans les locaux de BT. Bref ca fait sourir et personnellement je pense que c'est pour montrer aux employés : voyez on fait le max pour vous gardez mais ca suffit pas. Bref de la com a deux balles pour ne pas avoir trop de remous. 

tom pouce

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #30 le: 06 juin 2014 à 20:27:58 »
Rien à voir, les poubelles ont été supprimées cet été ou automne au Technopôle : ça fait partie de l'ancienne vague d'économies.

Il y a eu bien plus lourd et contraignant, notamment le rapatriement de plusieurs étages de Sequana (qui sont désormais loués à d'autres entreprises) et d'autres sites au Technopôle, et en l'ayant vu arriver progressivement ça a bien dégradé la qualité de vie : stationnement de plus en plus difficile, forte hausse du niveau de bruit sur les plateaux (car beaucoup plus remplis), saturation des salles de réunions et box (indispensables dans une entreprise où elles sont vraiment une institution), voire parfois du plateau, éclatement géographique des équipes (donc dégradation de la communication de l'équipe), etc.

Tout ça c'était avant 2014.

Optrolight

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #31 le: 07 juin 2014 à 11:47:12 »
Rien à voir, les poubelles ont été supprimées cet été ou automne au Technopôle : ça fait partie de l'ancienne vague d'économies.

Il y a eu bien plus lourd et contraignant, notamment le rapatriement de plusieurs étages de Sequana (qui sont désormais loués à d'autres entreprises) et d'autres sites au Technopôle, et en l'ayant vu arriver progressivement ça a bien dégradé la qualité de vie : stationnement de plus en plus difficile, forte hausse du niveau de bruit sur les plateaux (car beaucoup plus remplis), saturation des salles de réunions et box (indispensables dans une entreprise où elles sont vraiment une institution), voire parfois du plateau, éclatement géographique des équipes (donc dégradation de la communication de l'équipe), etc.

Tout ça c'était avant 2014.

Oui au technopole mais au siège sociale (c'est la même choses?)?

tom pouce

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #32 le: 07 juin 2014 à 11:54:05 »
Le siège social n'est plus à Sequana, il est à Paris désormais.

eruditus

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #33 le: 07 juin 2014 à 14:48:30 »
Bouygues Telecom, « exsangue », charge Free et « la concurrence faussée »

L'opérateur confirme qu'il annoncera des réductions d'emploi mercredi prochain pour « survivre ». Son PDG Olivier Roussat qualifie l'itinérance accordée à Free de « cancer » et botte en touche sur les discussions avec Orange.

PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) ou PDV (plan de départs volontaires) ? Les salariés de Bouygues Telecom ne savent pas encore exactement ce qui les attend lors du comité central d'entreprise qui se tient mercredi prochain mais ils n'ignorent pas que la direction va détailler l'impact social du « plan de simplification », présenté en avril, et de la réorganisation qui en découle. Le PDG Olivier Roussat l'a confirmé lors d'une audition à la commission des affaires économiques du Sénat le 28 mai, dont le compte-rendu vient d'être publié : « nous devons réduire de façon drastique nos dépenses. Un comité d'entreprise exceptionnel se réunira le 11 juin : nous annoncerons des réductions d'emplois, condition pour continuer à vivre dans un monde à quatre opérateurs » a-t-il déclaré, en ajoutant « nous sommes exsangues. »

Echec de l'offre sur SFR et la 4G pas à la hauteur des espérances
Y aura-t-il 1.500 ou 2.000 suppressions de postes sur un peu plus de 9.000 salariés comme évoqué par un directeur en interne puis dans la presse ? Plus d'un millier sans doute au minimum, selon les responsables syndicaux, qui anticipent un plan social plus drastique que le PDV de l'été 2012 (550 emplois). L'information devrait leur être communiquée mercredi après-midi avant d'être rendue publique en soirée. « Notre objectif est d'économiser un milliard par an d'ici trois ans : c'est énorme, pour un chiffre d'affaires de 4 milliards d'euros » a expliqué le PDG devant les sénateurs. Il a également dressé un constat sombre de la situation de l'opérateur : « pour ce qui concerne Bouygues Telecom, aujourd'hui, nos résultats nous placent au quatrième rang » a-t-il reconnu, Free l'ayant dépassé en nombre d'abonnés cumulés (fixe et mobile) et en chiffre d'affaires au premier trimestre.

« Nous sommes confrontés à un problème de taille critique. Pour faire face à nos coûts fixes, c'est-à-dire à l'extension du réseau, il nous faut plus de clients, d'où notre offre de rachat de SFR, qui a échoué. Les résultats en matière de 4G n'ont pas été à la hauteur de nos espérances, l'un de nos concurrents ayant décidé en décembre dernier de galvauder la 4G en proposant un abonnement à 20 euros » a déclaré Olivier Roussat.

 En perte opérationnelle de 19 millions d'euros au premier trimestre, Bouygues Telecom « doit donc se réformer pour changer de modèle, car il n'est pas possible de vivre durablement avec des résultats négatifs » insiste le PDG : « nous avons décidé de nous organiser par nous-mêmes pour survivre avec moins de revenus, en réduisant sensiblement la taille de l'entreprise, ce qui aura donc des conséquences sur l'emploi, hélas. »

L'itinérance accordée à Free, « cancer » dont le marché ne se relèvera pas
Le patron de Bouygues Telecom fait surtout le procès des conditions d'entrée « biaisées » de Free Mobile sur le marché, en particulier l'itinérance, l'accord par lequel il loue à Orange son réseau là où il n'a pas encore déployé le sien. Décrivant l'itinérance comme un « cancer » pour le secteur, causant « une concurrence faussée », il indique avoir saisi le Conseil d'Etat et écrit à l'Arcep, le gendarme des télécoms, qu'il charge à plusieurs reprises : il s'insurge que le régulateur lui ait répondu que le contrat relève du droit privé, alors que l'Autorité de la Concurrence avait souligné dans un avis de mars 2013, le fait que cette itinérance ne devait «pas se prolonger au-delà d'une échéance raisonnable 2016 ou 2018. »

« Si l'itinérance n'est pas remise en cause, le marché ne s'en relèvera pas » a lancé le PDG de Bouygues Telecom.

Il dénonce aussi un traitement de faveur accordé à Free, dans le programme de résorption des « zones blanches », ces territoires pas ou peu couverts par un réseau de téléphonie mobile et bénéficiant d'un programme financé par les opérateurs.

« Savez-vous que le dernier opérateur mobile ne paie pas pour les zones blanches ? Alors, pour quelles raisons un Bouygues Telecom appauvri devrait-il couvrir un tiers des dépenses pour installer la 3G sur tout le territoire alors que celui qui a déstabilisé le secteur et qui s'est enrichi n'a rien à payer ? C'est bien sûr scandaleux ! Il faut réviser la convention et s'assurer que les quatre opérateurs investissent » s'est emporté Olivier Roussat devant les sénateurs.

Les rumeurs d'Orange, une opération de déstabilisation ?
« Pourquoi ne pas fusionner avec Orange, alors, et vendre votre réseau à Free ? » lui a demandé sans ambages le sénateur (UMP) de Vendée Bruno Retailleau. Le patron de Bouygues Telecom a répondu par l'ironie :

« Les pouvoirs publics estimaient indispensable d'avoir quatre opérateurs fin 2011 et aujourd'hui il n'en faudrait plus que trois ? Quel est le sens de tout cela ? Si le but était de transférer l'argent d'un opérateur à un autre, c'est réussi, la fortune du patron de Free, Xavier Niel, est faite. Mais où est la logique ? »

 L'action Iliad, la maison-mère de Free, n'en finit pas de pulvériser des records : elle flirte avec les 240 euros (+60% depuis janvier et +150% depuis le lancement de Free Mobile), et vaut près de 14 milliards d'euros, alors que le groupe Bouygues dans sa totalité est valorisé 11,5 milliards, la partie télécoms était évaluée entre 4 et 6 milliards d'euros. Quant aux rumeurs de rapprochement avec Orange, Olivier Roussat, sans doute moins bien placé que l'actionnaire, Martin Bouygues, pour répondre, a botté en touche :

« La presse a fait état de discussions avec Orange. Tout ce que je peux vous dire, c'est que, pour l'instant, elles sont très préliminaires. Nous ne voulons dépendre de personne pour restaurer notre rentabilité et pouvoir réaliser les investissements dont nous avons besoin. »

En interne, le PDG aurait assuré aux salariés que « la direction n'est pas en train de négocier en cachette une vente à Orange », rapporte un cadre. Ces rumeurs sont perçues comme une entreprise de « déstabilisation des clients et des équipes » de la part de la concurrence, comme « une agression commerciale » de rivaux l'imaginant déjà mort et bientôt dépecé. Les propos de Jean-Yves Charlier, le PDG de SFR, se disant prêt à récupérer certains actifs de Bouygues Telecom, en cas de rachat par Orange et de revente du réseau à Free, tels que sa base de clients dans le fixe ou son activité à destination des entreprises, ont été très mal vécus par les salariés de l'opérateur …


Source : La Tribune

NBQG1304

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #34 le: 11 juin 2014 à 16:12:39 »
1516 emplois touchés
+ Échec des discussions avec Orange ou Free

Le cours de l'action qui perd 5%



Communiqué de presse de Bouygues 11/06/2014 :

Bouygues Telecom annonce la mise en place d'un plan de transformation visant à lui garantir un avenir autonome

Bouygues Telecom a présenté aujourd’hui à son comité central d’entreprise un projet de transformation profonde de son organisation associé à un repositionnement de l’entreprise.

Dans un marché des télécoms très chahuté depuis 2012, Bouygues Telecom connaît des difficultés illustrées notamment par une perte opérationnelle courante de 19 millions d’euros au premier trimestre 2014.

Avec le soutien de ses actionnaires, Bouygues Telecom a choisi de repenser totalement son positionnement d’entreprise autour de trois axes forts :

  • Développer les nouveaux usages et l’internet mobile en poursuivant les investissements dans le réseau mobile pour maintenir le rang de Bouygues Telecom, opérateur de référence de la 4G et du très haut débit mobile.
  • Libérer le marché de l’internet et de la téléphonie fixe en proposant de nouvelles offres technologiques tout au long de l’année, à des prix très agressifs, qui vont renouveler le standard des prix des Box haut et très haut débit.
  • S’engager encore plus fortement au service des clients, en leur proposant le meilleur de la vie connectée, avec un accompagnement de qualité :
    • Le réseau de boutiques sera renforcé et modernisé.
    • Les collaborateurs des boutiques et les conseillers de clientèle qui sont en contact direct avec les clients ne seront pas concernés par le plan de réductions d’effectifs.

Cette réflexion stratégique sur l’avenir de l’entreprise aboutit à un projet de simplification de l’organisation, des process et des offres proposées afin de retrouver lisibilité et agilité dans un marché en évolution. Ce projet de transformation entrainerait une réduction des effectifs de 1 516 collaborateurs. Un plan d’accompagnement privilégiant le volontariat et le reclassement interne a été présenté au comité central d’entreprise. Il fera l’objet d’une négociation  dans les prochaines semaines avec les partenaires sociaux.

Conscient que le numérique est un secteur d’avenir nécessitant des investissements considérables, Bouygues Telecom se donne les moyens, grâce à ce plan de transformation global, d’assurer son avenir de façon autonome. Dès 2015, Bouygues Telecom sera dans cette nouvelle configuration, viable et crédible et fera bouger le marché, comme cela a toujours été son ambition.



Source : Communiqué de presse Bouygues Télécom 11/06/2014



Tweet de la CFDT de Bouygues :
Suppressions des postes en 2 phases :
1ère phase : Plan de reclassement interne, de départs volontaires (15 novembre 2014 au 15 janvier 2015 )
2ème phase : Plan de sauvegarde de l'emploi (15 janvier au 15 mars 2015

Nombre de postes supprimés : 1516 dans les directions Informatique, Réseau, Marketing et Fonctions support

Non concernés par les suppressions des postes : Relation Client, Direction Marché Entreprise (DME) et les techniciens de maintenance.
« Modifié: 11 juin 2014 à 17:05:31 par NBQG1304 »

NBQG1304

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Bouygues Telecom: 2000 emplois menacés selon les syndicats
« Réponse #35 le: 26 septembre 2014 à 12:29:59 »
Tract de la CFDT sur le plan social (1404 départs) de Bouygues Télécom (source : monsyndicatcfdt.fr) :