Ça vient d’une upgrade des routeurs sur deux datacenter ce qui aurait vraisemblablement fait tomber le serveur DNS interne et le VPN 🥲
Source : @antdotvgr

C'est rassurant de se dire qu'une upgrade de routeurs peut entraîner la suppression de nombreux trains du quotidien sur toute la France... (les TGV semblent peu impactés)

A Lorient, lors de la tempête fin 2023, le réseau de transport Izilo a été complètement bloqué suite à un problème d'accès au réseau Bouygues. Aucun bus/bateau ne circulait.

On a aussi eu d'autres problèmes (télétransmission sécu, paiements par carte, accès réseau fixes/mobiles sfr/bouygues/free KO, etc).

On a mis des spof un peu partout, faudra s'y faire.

ca va être la problématique des prochaines décennies : remettre l'informatique/numérique à sa place, càd  pour compléter l'actuel, comme alternative.

l'exemple typique est l'hosto de corbeil essonnes, ou comme tout autre système reposant sur l'informatique, le papier crayon a du prendre le relais pendant plusieurs semaines. Pareil pour les ordis impactés par crowdsrike : pour les services de la vie pratique (donc qui ne s'utilisent pas complètement au travers d'un écran), l'important est de délivrer le service, même si il faut mettre l'inforamtique de coté le temps d'une réparation.

pour un appareil électrique, ca peut se comprendre. Un bug, non : le bus doit circuler, même en se basant sur une gestion papier/crayon de secours. Le contraire serait inadmissible.

je pige juste pas pourquoi les commodités pratiques (santé, transports, surtout) commencent à avoir une dépendance complète à l'informatique au lieu de partiel. Un train/bus qui circule pas pour cause de probleme informatique est un échec d'organisation indéniable.

à un moment l'objectif n'est pas de viser skynet 2050, meme si certains (ici meme d'ailleurs) en fantasment à 200%.

Un exemple transport : l'automatisation des lignes de métro permet d'augmenter les cadences et donc le nombre de gens que tu peux transporter à l'heure (et c'est plutôt ça qui justifie l'automatisation, pas le fait d'éviter de payer un conducteur, ça serait pas rentable).

Quand t'as des contraintes de sécurité (genre ne pas avoir plusieurs trains sur le même tronçon en même temps) c'est pas forcément simple à gérer avec un crayon et un papier : en général ça se traduit par des marges de sécurité plus grandes (que l'informatique permet de faire baisser) donc au final tu réduis ton trafic.

Sur l'exemple du métro pour augmenter la capacité tu peux soit augmenter la longueur des rames et des quais (chose potentiellement faisable sur un tramway mais un peu compliquée sur un métro avec des stations souterraines) soit automatiser et donc oui dépendre de l'informatique...

L'informatique s'impose dans plein de domaines parce que justement il n'y a pas de réelle alternative...

Sur l'exemple du métro pour augmenter la capacité tu peux soit augmenter la longueur des rames et des quais (chose potentiellement faisable sur un tramway mais un peu compliquée sur un métro avec des stations souterraines) soit automatiser et donc oui dépendre de l'informatique...

L'informatique s'impose dans plein de domaines parce que justement il n'y a pas de réelle alternative...

Je suis d'accord, ce serait dommage de se passer des avancées que permettent ces outils.
Lorsqu'on décide de les mettre en place, il faut se poser la question de la gestion du risque. Et il y a plein de solutions : redondance, séparation des réseaux, travail de réduction de la complexité (aussi bien dans la couche software que dans le matériel), etc.

C'est le cas dans la sûreté ferroviaire mais de facon plus évidente dans l'automobile : l'écran géant avec son système d'exploitation complet n'interagit que très peu avec le calculateur qui pilote le moteur. Il n'assure pas de fonctions de sécurité et se trouve sur un réseau de comm séparé.