Auteur Sujet: Panne info: Libération, Le Figaro, Les Echos, Le Point ont perdu leurs abonnés!  (Lu 13708 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Damien

  • Expert
  • *
  • Messages: 1 917
J'ai du relire plusieurs fois quand j'ai vu le "un mois". C'est inimaginable.

BadMax

  • Client Free adsl
  • Expert
  • *
  • Messages: 3 481
  • Malissard (26)
Je pense qu'on est sur une baie SAN, IBM ou EMC avec une réplication synchrone (ou asynchrone avec délai faible) sur une autre baie, passive.

Les serveurs sont connectées sur la 1ère en fibre channel (éventuellement iSCSI) : sans la baie, ils sont HS. Ils ont
 -soit une connexion vers la seconde baie : comme elle est passive, il faut arrêter les serveurs, démarrer la baie et re-démarrer les serveurs dans le bon ordre. Le risque identifié par le constructeur serait que la 2ème baie pourrait aussi souffrir du même bug et tomber en panne à son tour. Le diagnostique impliquerai d'identifier la cause de la panne, le reproduire, créer le correctif puis l'appliquer sur cette baie avant démarrage des serveurs.
 -soit cette 2ème connexion n'a pas été créée -> toutes les connexions sont à migrer OU les serveurs sont tellement éloignés de cette seconde baie qu'un déménagement physique serait nécessaire. La société en est peut-être au stade d'attente de décision en fonction du retour constructeur.

Dans les deux cas, on aurait l'explication du délai d'un mois.

Bonus: on a peut-être une conjonction des deux possibilités. Combo !

corrector

  • Invité
Des concurrents non touchés pourraient en profiter pour étaler le truc et troller gentiment. Sauf s'il existe un pacte de non agression dans le monde de la presse...
Ils préparent un article sur les risques liés à la sous-traitance excessive dans les centrales nucléaires et le fait que c'est la cause de l'endettement d'EDF.

Jojo78

  • Abonné Free fibre
  • *
  • Messages: 4 133
  • Nord 14
Ils préparent un article sur les risques liés à la sous-traitance excessive dans les centrales nucléaires et le fait que c'est la cause de l'endettement d'EDF.
Ce serait plus la cause de l'irradiation de pauvres bougres qui se retrouvent ensuite au chômage parce qu'ils ont atteint la limite d'exposition autorisée! Sont pas fous chez edf, ils vont pas aller risquer de s'irradier.

corrector

  • Invité
Pauvres bougres? Ils ne reçoivent même pas la dose souhaitable!

Phach

  • Abonné Orange Fibre
  • *
  • Messages: 1 031
  • Hérault (34) - Occitanie
Petit extrait de la communication de crise effectué par le groupe GLI et l'agence de com prise pour l'occasion et reprise sur nextinpact.

Citer
Néanmoins, aucune donnée n'est perdue selon les représentants de GLI. Celles-ci sont présentes au sein de deux baies distinctes : « Il y a une première baie qui dispose de 100 % des données, et c'est cette baie qui est en panne, donc on ne peut pas l'utiliser. [...] Il y a une deuxième baie qui a les données. Elle n'est pas en panne. Pour l'instant on ne souhaite pas la brancher sans avoir identifié le problème. On veut trouver le problème avant de la réactiver. »
https://www.nextinpact.com/news/100412-gli-nous-navons-perdu-aucune-donnee-mais-baie-est-en-panne.htm

C'est trop tard pour la fête de la musique, ils peuvent ranger le pipeau...  ::)


Pour info : CORPCOM : agence conseil en stratégie de communication, est spécialisée en communication corporate, communication financière et communication de crise,



willemijns

  • Abonné FreeMobile
  • *
  • Messages: 2 680
Je pense qu'on est sur une baie SAN, IBM ou EMC avec une réplication synchrone (ou asynchrone avec délai faible) sur une autre baie, passive.

Les serveurs sont connectées sur la 1ère en fibre channel (éventuellement iSCSI) : sans la baie, ils sont HS. Ils ont
[...]
Dans les deux cas, on aurait l'explication du délai d'un mois.
Bonus: on a peut-être une conjonction des deux possibilités. Combo !

Perso, je crois bien qu'ils ont envoyé  les HD de la seconde baie à KOLLONTRACK ou autres et vont sextupler par sécurité le backup récuperé....
https://www.krollontrack.co.uk/services/data-recovery/hard-drive-recovery/

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 46 992
    • Twitter LaFibre.info
Je ne pense pas a un problème hardware : sur les système d'une telle criticité, les panne hardware sont gérées sans aucun problème (RAID + seconde baie avec le matos en double)

Là où cela pose pb, c'est les bug logiciels qui vont générer la même connerie sur les deux environnement en //

Exemple avec Ariane 5 : Lorsque l'ordinateur de bord de la fusée détecte une défaillance de la plateforme de guidage inertiel principale, il bascule automatiquement sur celle de secours. Dans le cas du Vol 501 d'Ariane 5, il n'a malheureusement pas détecté le fait que la plateforme de secours était également en panne pour les mêmes causes que la principale, et a continué à interpréter les signaux qu'elle produisait.

Plus simple, on pourrait parler de la panne HLR chez Bouygues Telecom en 2004, lié à un bug sur le soft l'américain Tekelec.

Plus généralement toutes panne d'HLR est lié a des pb autre que hardware, vu le niveau extrême de redondance.

BadMax

  • Client Free adsl
  • Expert
  • *
  • Messages: 3 481
  • Malissard (26)
J'ai déjà vu un cas de figure où un mauvais firmware de disque les faisait tomber en cascade : le RAID peut supporter quelques pannes en simultané, mais pas trop non plus !

willemijns

  • Abonné FreeMobile
  • *
  • Messages: 2 680
Hormis le fait de conaitre EXACTEMENT le soucis, il y a je crois bien interet à temporairement raquer pour eviter d'avoir sur les bras un éventuel probleme en cascade...

maintenant perso c'était mon avis, ils font ce qu'ils veulent....

Damien

  • Expert
  • *
  • Messages: 1 917
Comment s'est terminé cette histoire au fait ?

vivien

  • Administrateur
  • *
  • Messages: 46 992
    • Twitter LaFibre.info
Suite à une réunion de crise, tenue vendredi 24 juin entre une trentaine d’éditeurs et le directeur général de GLI, les ingénieurs d’IBM sont parvenus, non sans mal, à faire repartir partiellement le système de GLI dimanche 26 juin. Mais il a encore fallu une semaine pour que ce dernier soit complètement opérationnel.

L’épisode critique que vient de vivre une bonne moitié des éditeurs de presse d’information générale, devrait les conduire à réagir vigoureusement. Annoncée avec retard par GLI, la panne n’a pu être limitée par le biais d’un serveur de sauvegarde. Et pour cause, celui-ci s’est avéré également défectueux.


Source : Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique, le 4 juillet 2016