Le législateur a son mot à dire
Mais avant toute chose, l'Arcep doit convaincre le législateur d'aménager officiellement ses missions. Son président s'est donc fait à la fois pressant sur les enjeux et rassurant sur sa feuille de route. « L'Arcep est pleinement consciente que si l'on veut garantir un Internet ouvert, la liberté d'innover sans avoir à demander la permission, on ne peut pas s'arrêter à la neutralité du Net, a-t-il plaidé. Elle est essentielle. Mais aujourd'hui, pour une start-up ou une PME qui souhaite lancer un service, est-ce que son premier problème est un opérateur télécom ? Ou est-ce que ce n'est pas un magasin d'applications ? Le classement d'un moteur de recherche ? » Les positions de marché des Gafa posent, à l'entendre, non seulement un problème de concurrence, mais aussi de liberté d'innover et de liberté d'expression.
Le plus marrant c'est que si on veut lancer un service sur Internet on aura plus de succés si on passe par un store d'un des GAFA (App Store, Google Play) que si on doit 'négocier' avec les FAI francais pour être dans leur box ou avoir du débit...
donc on peut dire que le probleme ce ne sont pas les GAFA mais bien plutot les FAI et leur box fermées qui empechent tout innovation ou progrès surtout pour une startup/pme.
La position de l'ARCEP est completement illogique la. Avant d'exiger quoique ce soit des GAFA qui d'ailleurs ne dépendent pas vraiment de l'ARCEP d'ailleurs mais plutot de l'Aurorité de la concurrence, elle ferait mieux d'imposer aux FAI une ouverture de leur box pour permettre l'innovation. La c'est son role.