Auteur Sujet: Les nouvelles de la 5G en France  (Lu 845034 fois)

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Bulldozer

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #3588 le: 09 octobre 2025 à 11:43:34 »

L’objectif réel est évidemment de vendre des forfaits plus chers et d’augmenter le chiffre d’affaires. Cependant, cette stratégie se retourne souvent contre eux, elle attire les critiques des écologistes, des associations comme Robin des Toits, et suscite la méfiance des riverains, voire des actes de vandalisme lors de l’installation de nouveaux équipements.


Quand les villages n'avait pas d'ADSL ni 4G ils n'avaient pas le choix, c'était soit le satellite ou le Wimax. C'est pareil pour la "vidéoprotection" qui se déploient partout en France, les caméras peuvent aussi passer par les ondes hertziennes.

jerome34

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #3589 le: 09 octobre 2025 à 11:53:44 »
Qui va s’abonner avec un forfait uniqument 2G aujourd’hui ? Quasiment personne !

IL0710

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #3590 le: 09 octobre 2025 à 12:01:22 »
Et au contraire, un opérateur qui n'a que 70 MHz de bande passante supplémentaire en 3500 MHz, mais déploie sur 700 MHz, qui apporte 0 MHz de plus, ne pas faire sa pub du plus grand réseau 5G de France ? ;) En profitant justement de la hype sur la "5G"...

Oui mais lui c'est pas pareil, il vend... du vent, c'est dans son adn  8)

alf084

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #3591 le: 09 octobre 2025 à 12:53:47 »
C'est antinomique avec la recherche de nouveaux clients.

Tu imagines un opérateur qui prendrait 90MHz au lieu de 70, déploierait beaucoup plus vite que les autres, ne pas communiquer pour débaucher des clients avides de nouvelle technologie ou de qualité de service chez ses concurrents ?

Sur des dizaines de millions de clients, ça représente quel pourcentage le "geek" qui passe son temps à faire des speed tests ? Et encore, celui-là, tu n’as même pas besoin de communiquer pour lui dire que tu as 90 MHz... il le découvrira tout seul.
Je suis persuadé "même si je peux me tromper" que l’écrasante majorité des clients ne comprend rien aux notions de largeur de bande passante, ni à la technologie qui se cache derrière la 4G ou la 5G.

dino

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Les nouvelles de la 5G en France
« Réponse #3592 le: Hier à 20:08:25 »
Pour l’État, qui y a récupéré 2,8 milliards d’euros, l’affaire a été financièrement très intéressante.

« Vu le contexte concurrentiel, il est difficile de voir comment créer une dynamique tarifaire. C’est le sempiternel débat sur la fragmentation du marché des télécoms », explique Romain Bonenfant, directeur général de la Fédération française des télécoms. Il faut également dire que, entre le déploiement d’antennes 5G sur des bandes fréquences basses (700 MHz), offrant de moins bons débits, ou encore de la 5G dite « non standalone » basée sur des cœurs de réseau 4G (offrant moins de possibilités), le consommateur n’a pas perçu immédiatement le bénéfice. « Il y a eu un écart entre le marketing et la réalité technologique. Quand ils ont vendu la 5G en 2020, les opérateurs auraient dû mettre un astérisque en disant que les vrais bénéfices arriveraient plus tard », insiste Sylvain Chevallier.

« Chaque acteur s’était engagé à déployer 10 500 sites à horizon fin 2025, rappelle Christian Leon, directeur général de l’équipementier télécoms suédois Ericsson. Ce qu’on peut dire, c’est qu’ils ont joué le jeu puisqu’on compte, plus de 40 000 sites sont sur la bande de fréquence cœur de la 5G. » Damien Jahan, directeur du développement des réseaux chez SFR, confirme : « Par rapport à la 4G, nous avons déployé deux fois plus vite. À ce jour, on couvre 85 % de la population. »

 « On nous a vendu monts et merveilles, rappelle Sylvain Chevallier, expert télécoms chez BearingPoint. Le passage de la 3G à la 4G a apporté des différences gigantesques dans la qualité de service, ce qui a ouvert la porte à une myriade de nouveaux usages. Est-ce qu’on a vécu la même chose en passant à la 5G ? La réponse est non. »


 Les équipementiers ont beau communiquer abondamment sur les cas d’usages, de l’usine 4.0 à la logistique autonome en passant par les communications ultra-sécurisées, le marché peine à décoller, à l’exception de quelques grands noms ou de projets pilotes.

« On va vous parler d’une usine à gauche ou à droite, mais ce sont toujours les mêmes. Seules les grosses entreprises peuvent se payer ce type de réseaux. Comparativement au Wi-Fi, la 5G coûte très cher car suppose des équipements dédiés », explique le cadre d’un opérateur. Ce dernier citant pêle-mêle sa consommation énergétique dix fois moindre que la 4G, ses réseaux bien plus sécurisés ou résilients, ou encore la flexibilité qu’elle offre aux opérateurs pour éteindre les réseaux 2G et 3G.

la « 5G standalone », ou « vraie 5G », qu’ils ont lancé pour certains à l’été 2024. Elle pèse aujourd’hui moins de 3 % des connexions actives à la 5G selon les calculs d’Ericsson.

https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/on-nous-a-vendu-monts-et-merveilles-des-usages-aux-revenus-cinq-ans-apres-le-bilan-mitige-de-la-5g-20251009