Le problème pour la 5G "basse fréquence", eg 700 MHz pour l'instant, est que la largeur de bande disponible est très faible, par exemple 10 MHz pour Free et Orange, 5 MHz pour SFR et Bouygues Telecom. Or le débit max atteignable dépend directement de la bande passante disponible. En 3500 MHz, les opérateurs ont de 7 à 9 fois plus de bande passante (70 MHz pour Bouygues Telecom et Free, 80 MHz pour SFR, 90 MHz pour Orange), donc permet de bien meilleurs débits. Sur le 700 MHz, le débit n'est obtenu que par agrégation des bandes 4G 1800 et 2600 MHz. Donc aucun intérêt par rapport à la 4G sur 700 MHz qui le fait déjà.
Si les opérateurs disposaient de 100 MHz chacun sur la bande des 700 MHz, on en reparlerait, mais ce n'est pas le cas.
Et comme dit Vivien, pour l'instant, c'est de la 5G NSA (Non Stand Alone), qui s'appuie sur un coeur 4G, et pas de la SA (Stand Alone), qui s'appuie sur un coeur aussi 5G, et qui est la seule à apporter les autres bénéfices de la 5G, comme la faible latence. Celle-ci ne devrait apparaitre qu'en 2023.
Donc d'ici là, la 5G sur basses fréquences (et on pourrait rajouter à cela le 2100 Mhz), pas d'intérêt. En partageant par DSS (Digital Spectrum Sharing) la petite bande de 10 MHz en 700 MHz chez Free, avec l'overhead de la techno DSS, cela diminue même la largeur de bande disponible en 4G et son débit...