Je n'ai pas encore regardé mais c'est sponso par l'ANFR donc je suis plutôt confiant :
J'ai regardé, il y a des trucs bien, comme la mesure du champ électromagnétique en V/m d'une antenne 5G, des explications sur le spectre, la focalisation des ondes etc... mais il y a aussi beaucoup de hype.
Par exemple, dire, la 5G "permet 10 fois plus de débit, 10 fois plus d'appareils connectés, et un temps de réponse 10 fois moins élevé", sans jamais parler des différences entre la 5G NSA et la 5G SA. En 5G NSA, on n'a évidemment ni 10 fois plus d'appareils connectés, ni un temps de réponse (latence) 10 fois moins élevés. Et pour ce qui est du 10 fois plus de débit, ce n'est évidemment pas une règle, et cela dépend de la largeur de spectre utilisée, comme on le voit avec l'histoire du 700 MHz vs le 3500 MHz.
Donc ce qui est intéressant, c'est à la fin, la mesure de l'intensité du champ électromagnétique avec une équipe de deux ingénieur et technicien de l'ANFR. Ils ont à environ 200 - 300 m d'un immeuble, à Boulogne, sur le toit duquel il y a des antennes mobiles, dont en 5G en 3500 MHz. Ils ont deux appareils, l'un qui permet de mesurer l'intensité pour tout le spectre entre 100 kHz et 6 GHz. On voit qu'elle est d'environ 2 V/m, alors que la limite est 61 V/m pour ces gammes de fréquences. Ensuite, une deuxième sonde permet de voir l'intensité par bande de fréquences. Pour la bande 24 "TM 3600", de 3400 à 3800 MHz, ils mesurent une valeur de champ de 137 mV/m, soit 0.137 mV, bien en deçà des valeurs limites. On note que la bande des FH 3.8 à 5.15 GHz émet plus, à 371 mVM, et surprise la bande TM 2600 de 2.62 à 2.69 GHz encore plus, 500 mV/m (0.5 V:M).
Conclusion, on est très en deçà de la valeur limite de 6V/m retenue pour les émetteurs des fréquences mobiles...